Fille de Michel Aubert, maître fondeur, et Jeanne Audeau,[4]Élisabeth Aubert est née en France en avril 1648 à Paris, probablement dans un des appartements construits sur le Pont-au-Change.[4][8] Elle est baptisée à Paris le lundi 13 avril 1648 dans l'église paroissiale Saint-Jacques-de-la-Boucherie.[4] En 1650, elle déménage avec sa famille à Paris sur la rue de Gresvre.[5][4][9] Aussi, « . . . sa famille aménagera plus tard dans le quartier de la Paroisse Saint-Sulpice . . . ».[10]
Selon Réal Aubin, c.s.v,, durant le séjour en qualité de fille du Roi: "C'est la Salpêtrière de l'Hôpital de Paris qui va procurer logement et nourriture à la jeune Élisabeth Aubert, allégeant d'autant la charge de sa famille démunie. À la Salpêtrière, Élisabeth Aubert sera « logée, nourrie, entretenue, instruite, et employée aux ouvrages, manufactures et services dudit hôpital. » "[11]
Selon the père Shane Lambert (voir image), le départ du contingent de filles du Roi du 25 avril 1670 est répertorié dans les archives des hôpitaux généraux de Paris. Le musée d’histoire canadienne à Ottawa conserve une lettre du premier évêque de Canada, François de Laval, au ministre Colbert en communicant la nouvelle, datée du lendemain de leur mariage [mariage d'Aubin Lambert et Élisabeth Aubert]. »
Le 31 juillet 1670, Élisabeth et son amie Jeanne Gilles sont parmi 120 filles du Roi qui débarquent à Québec; leurs deux nouvelles familles sont bientôt sur des terres voisines de la seigneurie de Maur.[4][12]
La famille figure ainsi dans le recensement pour la seigneurie de Maure[15] de 1681: Aubin Lambert 49 ; Élizabeth Aubert, sa femme, 45 enfants : Françoise 10, Catherine 8, Aubin 6, François 5, Élizabeth 3 ; 2 bêtes à cornes ; 8 arpents en valeur.[16]
En juillet 1685 Élisabeth est parmi les témoins dans une cause impliquant Campagna et le nommé Mitron, tous habitants de Saint-Augustin dans la seigneurie des Maures.[17]
Élisabeth Aubert est hospitalisée le 1er octobre 1690[18] et est décédée le 4 octobre 1690 à l'Hôtel-Dieu de Québec.[5][19] Les dates et lieux de sépulture et d'inhumation d'Élisabeth Aubert ne sont pas connues avec précision mais on suppose que les funérailles ont eu lieu dans la chapelle de l'Hôtel-Dieu de Québec et que l'inhumation eu lieu à côté dans le « cimetière des Pauvres près du Monastère des Augustines. »[5][19]
Il est estimé qu'il y a eu 1093 mariages de descendants de l'union du couple Lambert-Aubert entre 1670 et 1999.[20]
Enfants / Children
Union avec / with Aubin Lambert:
Signature ADNy/yDNA Signature supposée par convergence/presumed by convergence (lignée par les hommes/by male descendance only) :
Haplogroupe selon SNP/Haplogroup from SNP : R1b-Z209 (R-M269→P311→DF27→Z195→Z209)
Fiabilité/Reliability : 50%
↑ Selon Tanquay, vol. 1, p. 341, Élisabeth est aussi connue sous le prénom d'Isabelle.
↑ Livre/Book: Les filles du Roi en Nouvelle France - Silvio Dumas, Québec: La Société Historique de Québec, 1972 (with translation in italics):
« Élisabeth ou Isabelle (arrivée en Nouvelle-France 1670), née à Saint-Sulpice de Paris [sic] (Île-de-France), fille de feu Michel et de Jeanne Aubert [sic]. Elle épousa Aubin Lambert, dit Champagne, le 29 septembre 1670, à Québec (c. 4 septembre, m. Becquet); elle apporta des biens estimés à 200 livres et un don de 50 du roi. Seul le nom de la mère de cette fille est mentionné dans le contrat de mariage , mais le nom est au complet dans l'acte de mariage. (DGFC, I, 341). »
"Élisabeth or Isabelle (arrival in 1670 to New-France), born in Saint-Sulpice-de-Paris [sic] (Île-de-France), daughter of the late Michel and of Jeanne Aubert [sic]. She married Aubin Lambert, dit Champagne, on September 29 1670, in Québec (c. September 4, m. Becquet; she brought goods estimated to 200 pounds and a gift of 50 from the king. Only her mother's given name is mentioned on the marriage contract but the name is complete in the marriage record. (DGFC, I, 341)."
↑ Tome I du Dictionnaire généalogique de l'ALA, no. 1, I-196; pp. I-167 à I-192; bibliographie, p. I-193
↑ Selon le plan ca. 1700 de la seigneurie de Maur (voir image, copie d'écran de ce plan), seulement deux terres attenantes donnant sur le fleuve mesurent 4 arpents 8 perches de front chacune: celle la plus au sud-ouest d`Aubin Lambert et celle la plus au nord-est qui avait appartenue à François Fleury dit Mitron [Mitron - Surnom pour métier de boulanger] et Jeanne Gilles entre 1670 et la vente à Antoine Gaboury en 1687 d`un morceau mesurant 1 arpent 8 perches de front.
↑ Dictionnaire généalogique de l'ALA, no. 1, p. I-196
Cause impliquant Campagna, demandeur, à propos d'excès commis par le nommé Mitron sur l'épouse dudit Campagna ; informations (témoignages, dépositions) de Dugal Cotin (Cottin), âgé de 36 ou 37 ans, Marguerite Blaise, âgée de 31 ans, épouse d'Isaac Harnois, Eustache DuMetz (Dumais - Dumets), Marie Martin, âgée de 16 ans, fille de Pierre Martin, Élisabeth Aubert, âgée de 35 ans, épouse d'Aubin Lambert, Pierre Martin, fils de Pierre Martin, qui paraît avoir 9 ou 10 ans, Joseph Harnois (Arnois), âgé de 20 ans, fils d'Isaac Harnois (Arnois), demeurant chez son père, tous habitants de la seigneurie de De Maure (Desmaures), et ordonnance à l'effet que les témoignages seront communiqués au procureur du roi; 18 juillet 1685
↑ Dictionnaire généalogique de l'ALA, no. 2, p. I-196
↑ Dictionnaire généalogique de l'ALA, no. 3, p. I-196
↑ Dictionnaire généalogique de l'ALA, no. 4, p. I-196
↑ Dictionnaire généalogique de l'ALA, no. 5, pp. I-196-197
↑ Dictionnaire généalogique de l'ALA, no. 6, p. I-196
↑ Dictionnaire généalogique de l'ALA, no. 7, pp. I-196, 198
↑ Dans « La biographie d'Aubin Lambert dit Champagne » du dictionnaire généalogique de l'Association des Lambert d'Amérique, Mme Carmen Lambert écrit en p. I-187, Tome I: "Monsieur Réal Aubin a publié et prouvé hors de tout doute il y a plus de vingt ans, un dossier très complet sur la filiation de Michel Lambert intitulé: «Les enfants d’Aubin Lambert I, troisième partie.» dans les Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, vol. XXXV, n° 4, 1984, p. 254-259. Monsieur Aubin après ses nombreuses années de recherches intensives, corrigeait ainsi l'erreur de Mgr Tanquay, reprise par l'Institut Drouin, par René Jetté dans son Dictionnaire généalogique des familles du Québec publié en 1983 ainsi que par d'autres auteurs. Toutes ces publications donnent Michel Lambert pour fils de Pierre Lambert et de Marie LeNormand. De nos jours, toutes les personnes qui s'intéressent à la généalogie, se servent de ces publications comme outils de recherches et continuent de propager l'erreur à l'infini pour se retrouver dans la descendance d'un couple d'ancêtres qui n'est pas le leur ! L'importance de publier ce nouveau dictionnaire généalogique des familles Lambert est d'autant plus justifié que de nombreux descendants de Michel Lambert et Louis-Catherine Grenier, se verront tout à coup transformer de normands en percherons !
↑ Dictionnaire généalogique de l'ALA, no. 8, p. I-196
↑ Dictionnaire généalogique de l'ALA, no. 9, p. I-196
↑ Dictionnaire généalogique de l'ALA, no. 10, p. I-196
↑ Dictionnaire généalogique de l'ALA, no. 11, pp. 196, I-199
Champagne, Sabine (Septembre 2013). « Élizabeth Aubert, Fille du roi », extrait du Bulletin de l'Association des familles Champagne, Les Champagne, Bulletin de liaison No. 56
Champagne, Sabine (2017). '"Elisabeth Aubert, femme d'Aubin Lambert, à la Prévôté de Québec", L’Ancêtre, vol. 43, No. 319, p. 255-?
Desroches, Denis. Société d'histoire de Saint-Augustin-de-Desmaures (2017).
Les recrues de 1670: Élisabeth Aubert, Isabelle Loppé, Jeanne Gilles, Anne Lagou et Georgette Richer
Dumas, Silvio : Livre/Book: Les filles du Roi en Nouvelle France - Silvio Dumas, Québec: La Société Historique de Québec, 1972
Lambert, Gaëtan, éditeur en chef (Édition 2006), Les Lambert en Nouvelle-France Tome I & II (Dictionnaire généalogique de l'ALA), Ste-Foy, Québec, Canada, ISBN 2-9808202-1-0
Voir aussi bibliographie dans la biographie du profile pour Aubin Lambert.
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DNA Connections
It may be possible to confirm family relationships with Élisabeth by comparing test results with other carriers of her mitochondrial DNA.
However, there are no known mtDNA test-takers in her direct maternal line.
It is likely that these autosomal DNA test-takers will share some percentage of DNA with Élisabeth:
Hi Danielle, Here is a link to the ship she was on a passenger list and information on the ship. She is #3 on the list. As well as the source. Passagers de La Nouvelle France 1670
Détails particuliers de cette traversée ~ Details of this voyage
Port de 250 tonneaux tirant d’eau.
Appartenant à Pierre Gagneur
Armateur : Alain Durand
Sous le commandement de Alain Durand
Nature des passagers : 120 filles du Roi dont une partie de Dieppe et le reste de la Rochelle. À bord également des familles complètes, tel: Claude Graton, sa femme Marguerite Moncion et leurs enfants Hélène et René Graton.
Départ de Dieppe en 1670 avec escale à La Rochelle.
Arrivée à Québec le 31 juillet 1670. https://www.geni.com/projects/Passagers-de-La-Nouvelle-France-1670/30823
thanks Leslie, they took their data from Migrations site, which is accessible via Archive.org in fact, will be reworking the bio for my ancestress to get it bilingual in near future. Will add sources then.
I checked this profile because it came up on Bio-Check as missing the Sources heading. I see that it's thoroughly sourced, but that it has the sources under the Bibliographie and Notes headings. Perhaps we need to suggest to whoever does the Bio-check app to add Bibliographie? Would another solution be better?
yes, often on church records of marriage the place of origin stated is last residence, not place of birth. Same would have been true of Hôtel-Dieu, depending on when her parents moved to St-Sulpice parish from St-Jacques-de-la-Boucherie parish, she might not know or remember differently.
I take some of my last comment back. I have come around to believing Aubin 2014's Document 257-bio, which refutes Dubé's interpretation about Élisabeth being born in St-Sulpice this way:
Élisabeth is 'originaire de St-Jacques-de-la Boucherie' parish in Paris.
1648 - Birth, probably in her parent's house on the Pont-au-Change, which was close to the St-Jacques-de-la Boucherie church.
1648 - Baptism in the St-Jacques-de-la Boucherie church.
1650 - The family moves with 2 or 3 of their children to rue Gresvre, close to both the St-Jacques-de-la Boucherie church and the Pont-au-Change.
Some time after 1650 - The family moves to the St-Sulpice parish, close to the St-Jacques-de-la Boucherie parish.
Mention of Élisabeth being from St-Sulpice when she was married and when she died must be seen in these terms.
It appears that Élisabeth's POB is indeed St-Sulpice parish in Paris and that the baptism occured in St-Jacques-de-la-Boucherie.
According to Dubé,
"Élisabeth . . . est née vers 1646 dans la paroisse de Saint-Sulpice à Paris selon plusieurs auteurs (Aubin, Dumas, Jetté, Landry, Langlois), qui sappuient sans doute . . . sur lacte de mariage inscrit au registre de Notre-Dame-de-Québec . . . « fille de Michel Aubert et de Jeanne Aubert [sic] ses père et mere de la paroisse de St Sulpice de la ville de Paris »."
Citant J.-P. Macouin dans Fichier Origine, "« . . . Élisabeth à été baptisée le 13 avril 1648, à Saint-Jacques-de-la-Boucherie, ville de Paris . . . »"
According to Le Register Journalier des Malades de l'Hôtel-Dieu-de-Québec,
« Auber, Élisabeth (47 ans), paroisse Saint-Sulpice, Paris, femme d'Aubin Lamber, décédée le 4 octobre »
There is no mention of the enigmatic illegitimate Marie-Thérèse Brière Lambert Devincennes in the Association des Lambert d'Amérique's thorough genealogical dictionary.
Détails particuliers de cette traversée ~ Details of this voyage Port de 250 tonneaux tirant d’eau. Appartenant à Pierre Gagneur Armateur : Alain Durand Sous le commandement de Alain Durand Nature des passagers : 120 filles du Roi dont une partie de Dieppe et le reste de la Rochelle. À bord également des familles complètes, tel: Claude Graton, sa femme Marguerite Moncion et leurs enfants Hélène et René Graton. Départ de Dieppe en 1670 avec escale à La Rochelle. Arrivée à Québec le 31 juillet 1670. https://www.geni.com/projects/Passagers-de-La-Nouvelle-France-1670/30823
edited by Anne Guglik
Mention of Élisabeth being from St-Sulpice when she was married and when she died must be seen in these terms.
According to Dubé,
According to Le Register Journalier des Malades de l'Hôtel-Dieu-de-Québec, « Auber, Élisabeth (47 ans), paroisse Saint-Sulpice, Paris, femme d'Aubin Lamber, décédée le 4 octobre »
The excellent treatment of this issue by Marcel Walter Landry concludes:
"En conclusion, avec l'information actuellement disponible, je suis incapable d'établir l'origine de Thérèse Lambert."