Jeanne d'Albret was born on 16 November 1528, the only surviving child, of Henri II d'Albret, (titular) Roi de Navarre, and his wife Marguerite de Valois-Angouleme, the sister of Francois I, Roi de France. Jeanne's birth date is often given as 7 January 1528, but this date (presumably 7 January 1528/29) is the date that her birth was officially announced.
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Jeanne III d'Albret (née le 7 janvier 1528 à Pau, morte le 9 juin 1572 à Paris) fut reine de Navarre de 1555 à sa mort.
Elle était la nièce du roi de France François Ier et fut élevée sous son autorité à la cour de France. Elle épousa Antoine de Bourbon, premier prince du sang et fut la mère du roi Henri IV. Figure importante du protestantisme en France, elle s'illustra par sa rigueur morale et son intransigeance religieuse. Au début des guerres de religion, elle se sépara de son époux qui avait rejoint le camp catholique et implanta durablement la Réforme calviniste sur ses terres.
Titulature
De son propre chef, par héritage de son père Henri d'Albret :
Par son mariage avec Antoine de Bourbon, premier prince de sang :
Jeunesse
Jeanne est née à Château de Pau le 7 janvier 1528. Elle est la fille du roi Henri II d'Albret et de Marguerite d'Angoulême.
Jeanne grandit à la cour de France sous l'autorité du roi son oncle maternel, le roi François Ier.
En 1541, elle essaye de résister au projet de mariage que ce dernier tente de lui faire contracter avec Guillaume (1516-1592), duc de Clèves. Bien que n'ayant que douze ans, elle tint tête au roi jusqu'au jour de la cérémonie où elle fut physiquement poussée jusqu'à l'autel. Le mariage fut annulé pour des raisons politiques quatre années plus tard. Il n'avait jamais été consommé.
Après la mort de François Ier en 1547, Jeanne épousa à Moulins, le 20 octobre 1548, Antoine de Bourbon, « premier prince du sang ». Ils eurent cinq enfants dont deux survécurent :
Le 25 mai 1555, elle succède à son père sur le trône de Navarre qu'elle gouverne conjointement avec son mari.
Fidèle à l'esprit de sa mère, elle favorise l'implantation de la réforme protestante, mais rechigne encore à l'idée de rompre avec l’Église catholique à laquelle elle reste encore attachée. Dans le domaine des affaires extérieures, elle chercha en vain à obtenir la restitution de la Haute-Navarre, que les Espagnols avaient annexée en 1512.
Action en faveur du protestantisme
C’est au cours de l'année 1560 qu’elle passe au protestantisme. Jusqu'à cette date, elle s'était montrée particulièrement prudente quant à afficher sa sympathie pour la nouvelle religion. C'est probablement sous l'influence de Théodore de Bèze arrivé à sa cour, à Nérac, en août 1560 qu'elle se convertit. Sa rupture définitive avec le catholicisme devint officielle à Noël1. À la même époque, son époux Antoine affichait sous l'influence de la cour de plus en plus ses préférences pour le catholicisme.
Par l’ordonnance du 19 juillet 1561, elle autorise le calvinisme dans son royaume. Elle entame après la mort d'Antoine, en 1562 une série de mesures visant à implanter la Réforme en Béarn. Parmi elles, on compte la publication du catéchisme de Calvin en béarnais (1563), la fondation d'une académie protestante à Orthez (1566), la rédaction de nouvelles Ordonnances ecclésiastiques (1566, 1571), la traduction en basque du Nouveau Testament par Jean de Liçarrague (1571), et la traduction en béarnais du Psautier de Marot, par Arnaud de Salette (1568). En 1567, Jean de Lacvivier devient un de ses plus proches conseillers. Une farouche opposition catholique se manifeste qui aboutit à ce que leur culte soit interdit et le clergé expulsé (1570).
Renée de France, duchesse de Ferrare, fille du roi Louis XII de France, elle-même convertie au protestantisme, critique dans sa correspondance le « fanatisme » religieux de la reine de Navarre qu'elle juge dangereux pour le pays. Elle l'accuse de mensonges, de prosélytisme et de répandre des rumeurs qui avivent la haine entre les protestants et les catholiques[réf. nécessaire].
En plus de ces publications, Jeanne a écrit ses Mémoires et quelques poèmes. Parmi ceux-ci quatre sonnets dont Response de la Royne aux louanges de du Bellay ; une Chanson sur les amours de Condé et de Mademoiselle de Limeuil ; un Impromptu écrit lors d'une visite à l'imprimeur Henri Estienne
Chef politique du parti protestant
En 1568, elle prend la tête du mouvement protestant et emmène le prince Henri de Navarre, son fils âgé de quinze ans, à La Rochelle que Jeanne administre dans tous les domaines, à l'exception des affaires militaires. Elle assure la communication avec les princes étrangers alliés, dont elle tente de conserver le soutien, surtout après la mort de Condé en mars 1569. Contrairement aux prévisions, le parti huguenot tient bon, et même après la défaite de Moncontour, Jeanne refuse de se rendre. Mais au début de 1570, elle doit s'incliner devant la volonté de négocier de ses coreligionnaires. Elle quitte La Rochelle en août 1571, pour revenir sur ses terres. Une fois la paix de Saint-Germain signée, elle proteste à cause de sa mauvaise application.
Jeanne d’Albret va ensuite entreprendre de longues négociations à Paris, pour unir son fils Henri à Marguerite de France, la troisième fille de Catherine de Médicis. Elle doit cependant accepter une condition : Marguerite ne se convertira pas à la religion protestante. Le mariage doit avoir lieu le 18 août 1572. Cependant, Jeanne III d’Albret n'y participera pas : elle meurt de la tuberculose le 9 juin 1572. Son décès soudain, affaiblissant opportunément le parti huguenot peu de temps avant le massacre de la Saint-Barthélemy, suscitera a posteriori des rumeurs infondées d'empoisonnement. Repris par Diderot mais pas par Voltaire, ces soupçons seront maintenus sans preuves au xixe siècle par Émile et Eugène Haag, historiens du protestantisme. Aujourd'hui, ces accusations sont reléguées au domaine romanesque, plus aucun historien contemporain ne les reprenant à son compte.[1]
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Jeanne III is 24 degrees from Herbert Adair, 18 degrees from Richard Adams, 22 degrees from Mel Blanc, 20 degrees from Dick Bruna, 21 degrees from Bunny DeBarge, 33 degrees from Peter Dinklage, 20 degrees from Sam Edwards, 21 degrees from Ginnifer Goodwin, 23 degrees from Marty Krofft, 19 degrees from Junius Matthews, 17 degrees from Rachel Mellon and 24 degrees from Harold Warstler on our single family tree. Login to find your connection.