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Marie Gillette Banne (abt. 1636 - 1672)

Marie Gillette (Gillette) Banne aka Ban, Baune, Chauvin
Born about in Argences, Normandie, Francemap
Daughter of and
[sibling(s) unknown]
Wife of — married about 1649 in Trois-Rivières, Canada, Nouvelle-Francemap
Wife of — married 27 Jul 1653 in Trois-Rivières, Canada, Nouvelle-Francemap
Descendants descendants
Died at about age 36 in Cap-aux-Diamants, Québec, Canada, Nouvelle-Francemap
Profile last modified | Created 23 Mar 2011
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Filles à marier
Gillette Banne est une des Filles à marier
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Contents

Biography

Flag of France
Gillette Banne migrated from France to New France.
Flag of New France

Gillette Banne was born about 1636 in Argences (arrondissement of Caen, diocese of Bayeux), Normandy, daughter of Marin Banne and Isabelle Boire or Bour. [1]

Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Gillette Banne lived
in Canada, Nouvelle-France.

She came to Canada in or before 1649. About 1649, Gillette married Marin Chauvin dit Lafortune in Trois-Rivières. Marin is from Le Mesnil in the parish of Saint-Médard-de-Réno (canton of Tourouvre, arrondissement of Mortagne), Perche. On 08 March 1648 in Tourouvre, notary Choiseau drew up an enlistment contract for Marin to go to New France in the service of Noël Juchereau. Pierre Juchereau acted as agent on behalf of his brother, enlisting Marin for three years at the salary of 40 livres per year, with an advance of 10 livres. This low salary may be due to the fact that Marin was an unskilled laborer. Gillette and Marin had a daughter, Marie, who was baptized 8 September 1650 at Trois-Rivières. She was to be their only child, for Marin Chauvin died at Trois-Rivières some time before 7 June 1651, when Monsieur d'Ailleboust granted Gillette 1/3 of an arpent in the town site of Trois-Rivières, between Sébastien Dodier on the southwest and the palisade on the northeast, on the condition that she build a house and have it re-enclosed with a good fence.[1]

In 1653, Gillette married Jacques Bertault in Trois-Rivières. Neither spouse could sign the marriage contract drawn up 27 July by notary Ameau. A locksmith, Jacques was born about 1626 in Les Essars (arrondissement of La Roche-sur-Yon, diocese of Luçon), Poitou, the son of merchant Thomas Bertault and Catherine Coulonne. He and Gillette had six children. Son Jacques was baptized at Trois-Rivières 25 November 1654, followed by Marguerite (21 December 1655) and Suzanne (18 December 1657). Élisabeth was baptized 23 January 1659, followed by Jeanne (29 March 1660) and Nicolas (26 February 1662). Gillette Banne was confirmed 22 May 1664 at Trois-Rivières. Sadly, son Jacques died some time before the 1666 census.[1]

Daughter Élisabeth married Julien Latouche on 12 August 1671. While Élisabeth was a mere 12 years old, her husband was 30. Latouche was unsuccessful at farming his land at Trois-Rivières, and Jacques and Gillette often had to send food to the couple or have Élisabeth come eat with them. What is more, Latouche allegedly beat Élisabeth. The beatings and failure at farming were both apparently the result of heavy drinking on the part of Latouche. And so, with the apparent knowledge and complicity of their daughter, Gillette and Jacques poisoned their son-in-law Julien Latouche. The poisoning was without effect, so later they bludgeoned Julien to death with a farm implement. Both Gillette Banne and Jacques Bertault were sentenced to death by the criminal court of Québec City for the murder of their son-in-law. They appealed to the Conseil Souverain. Élisabeth was also found guilty of the crime, but did not appeal to the Conseil Souverain. The Council rejected the appeal and sentenced Gillette and Jacques to be hanged. Before the hanging, they were to have a rope attached to their necks and be led "nu en chemise" with a torch in their hands to the doors of the church, where they were to kneel and beg forgiveness for their crimes to God and the King. They were then to be hanged upon scaffolds set up in the Grande Place in the haute ville. In addition, Jacques was to have his arms and legs broken with a rod, which Gillette and Élisabeth were forced to witness before Gillette's execution. After his execution, Jacques' body was to be displayed on a wheel at the Cap-aux-Diamants to serve as an example. All three were collectively sentenced to a fine of 60 livres, half to be paid to the Récollets to pray for the repose of the victim's soul and half to the King, with the remainder of their property to be confiscated by the State. And so Gillette Banne and Jacques Bertault were executed in Québec City at four o'clock in the afternoon on 9 June 1672. Given her age, the Conseil Souverain took pity on Élisabeth and only sentenced her to make a public apology and to be a witness to the execution of her parents. The Council also decreed that the surplus of the confiscated property (after court costs) would be given to Nicolas and Jeanne Bertault, minor children of Gillette and Jacques.[1][2]

Biographie

Gillette Banne a des origines françaises.

Gillette Banne Variations: Ban, Baune, Bonne, appelée Marie Chauvin au baptême de sa fille Jeanne en 1660

Fille de Marin Banne et d'Isabeau Boire, elle nait vers 1636 à Argences en Normandie, évêché de Bayeux, (ar. Caën, Calvados), France[3]

On ne sait pas quand elle arrive en Nouvelle-France précisément.

Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Gillette Banne a vécu
au Canada, Nouvelle-France.

Mariage
Gillette Banne épouse en premières noces Marin Chauvin dit Lafortune, originaire de la paroisse de St-Mard de Réno, canton de Tourouvre au Perche (ar. Mortagne, Orne), qui était arrivé comme engagé de Noël Juchereau, contrat en France daté du 8 mars 1648. L'acte de mariage est perdu, il se situe vers 1649 à Trois-Rivières.[3][4]

Enfant avec Marin Chauvin:

  1. Marie Chauvin, baptisée le 8 septembre 1650 à Trois-Rivières; mariée avec Rolin Langlois le 25 novembre 1664 à Trois-Rivières; remariée avec Jean de Noyon le 20 juillet 1665 à Trois-Rivières[3][5][4]

Marin Chauvin décède avant le 7 juin 1651 à Trois-Rivières, date à laquelle le sieur d'Ailleboust, gouverneur, avait concédé un emplacement à Gillette.

Déclaration faite au papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales par Jacques Bertault, laquelle déclaration étant relative à une place pour bâtir située en la ville des Trois-Rivières et contenant un tiers d'arpent . - 23 juin 1668
Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Est comparu Jacques Bertault, demeurant en cette ville, lequel avoue et déclare tenir en la censive de nos dits seigneurs de la Compagnie des Indes Occidentales, seigneurs de ce pays, à cause de Gillette Baune (Banne), sa femme, auparavant veuve de Marin Chauvin, une place pour bâtir située en cette dite ville contenant un tiers d'arpent ou environ savoir d'un côté les héritiers Sébastien Daudier (Dodier) quinze toises de large, d'autre côté au nord-est à la palissade vingt-neuf toises ou environ, d'un bout au nord-ouest la dite palissade douze toises ou environ, et d'autre bout le Sieur de Normanville, à la dite Baune (Banne) concédée par défunt Monsieur Dailleboust (D'Ailleboust), ci-devant gouverneur, par titre de lui signé en date du septième juin mille six cent cinquante et un, aux charges que Messieurs de l'ancienne Compagnie lui ordonneraient, à condition d'y faire bâtir et la renclore et fermer de ce dit lieu des Trois-Rivières suivant qui lui serait ordonné par Monsieur le gouverneur dans l'an et date du dit titre, et ce de bons pieux faute de quoi la dite concession demeurerait nulle, au bas duquel titre est ratification d'icelle par feu Monsieur de Lauson (Lauzon) en date du dix-huitième juin mille six cent cinquante-deux, signé de Lauson (Lauzon) et plus bas par Monsieur le gouverneur Boujonnier à la charge d'un denier de cens portant lods et ventes &. &. au payement duquel dit cens nous avons condamné les dits Bertault et Baune tant pour le passé que pour l'avenir, icelui cens payable au jour de Saint-Rémi chef d'octobre de chacune année et avons donné acte au dit Bertault et sa femme de sa dite déclaration et exhibition de titres ci-dessus et ont déclaré ne savoir signer. Leneuf »[6]

Mariage 2
Contrat de mariage de Jacques Bretaut, fils de Thomas Bretaut, marchand, et de Catherine Coulonne, de la paroisse des Essars en Poictou; et Gillette Banne, veuve de feu Chauvin dit la Fortune, fille de Marin Banne et d’Isabeau Boire, du Bourg d ’Argence, en Normandie (27 juillet 1653). (No. 16.) Notaire Séverin Ameau[7]

Le contrat de mariage nomme les parents des deux époux. L'acte de mariage comme tel est perdu. Séverin Ameau était notaire à Trois-Rivières. Jacques Bertault est originaire de Les Essars, évêché de Luçon, en Poitou (ar. La-Roche-sur-Yon, Vendée)[8][9]

Enfants avec Jacques Bertault

  1. Jacques Bertaut, baptisé 25 novembre 1654 Trois-Rivières; décédé avant le recensement 1666
  2. Marguerite Bertaut, baptisée 21 décembre 1655 Trois-Rivières; mariée par contrat du 6 janvier 1668 notaire Séverin Ameau à Trois-Rivières avec Denis Véronneau
  3. Suzanne Bertaud, baptisée 18 décembre 1657 Trois-Rivières; mariée 24 septembre 1671 Trois-Rivières avec Jean Hiesse/Liesse; remariée 24 novembre 1677 Boucherville avec Jacques Brunel
  4. Élisabeth Bertault, née 22 janvier 1659 baptisée 23 Trois-Rivières; mariée 2 août 1671 Trois-Rivières avec Julien Latouche; Isabelle Bertault remariée 6 novembre 1673 Boucherville avec Noël Lorence (Laurence); remariée encore 1 mars 1688 Repentigny avec Jean-Baptiste Pilon dit Lafortune
  5. Jeanne Bertault, née 26 mars 1660 baptisée 29 Trois-Rivières; mariée 1 septembre 1680 Cap-de-la-Madeleine avec Vincent Verdon; remariée 5 décembre 1688 Boucherville avec Mathurin Richard dit Dusablon; remariée encore 18 août 1698 Boucherville avec Nicolas Vinet dit Laliberté
  6. Nicolas Bertault, né et baptisé 26 février 1662 Trois-Rivières; décédé après 1672 d'après Jetté[8][9][5]

Recensement 1666: Les Trois-Rivières
Jacques Bertaut, 40, habitant ; Gillette Bonne, 30, sa femme ; Marguerite, 10 ; Suzanne, 8 ; Elizabeth, 7 ; Jeanne, 6 ; Nicolas, 4.[10]

Ils ont été manqués au recensement 1667.

Leur fille Élisabeth fut mariée avec Julien Latouche à l'âge de 12 ans, et le mariage fut mauvais selon les données disponibles. Gillette Banne, son époux et leur fille Élisabeth tentèrent tout d'abord d'empoisonner Julien, sans résultat. Julien sera par la suite tué à coups de bêche par le couple Bertault-Banne. PDF sur le meurtre Jacques Bertault, Gillette Banne et leur fille Élisabeth seront arrêtés, les parents seront exécutés, Élisabeth sera condamnée à assister à l'exécution sans plus, vu son très jeune âge. (voir procès)

Décès
9 juin 1672 Québec

Exécutée avec son mari Jacques Bertault, pour avoir assassiné son gendre Julien Latouche, époux de sa fille Élisabeth Bertault.

The trial / Le procès

Procès de Jacques Bertault, âgé d'environ 50 ans, laboureur, maçon, natif du bourg et de la paroisse des Essarts en Poitou, habitant de Trois-Rivières, de son épouse Gillette Banne, âgée d'environ 45 ans, native du bourg d'Argences, à trois lieues de Caen, et de leur fille Élisabeth (Isabelle), native de Trois-Rivières, âgée de 12-13 ans, accusés du meurtre, après avoir essayé de l'empoisonner, de Julien Latouche, gendre et mari des accusés . - 19 mai 1672 - 8 juin 1672

Portée et contenu: Ce dossier en matières criminelles comprend le procès-verbal de Séverin Ameau, greffier de Trois-Rivières, concernant les circonstances du crime; les informations, récolements et confrontations des accusés et des témoins, copie collationnée par Séverin Ameau, greffier; les interrogatoires des accusés; la confrontation de la mère et de la fille; le réquisitoire du procureur fiscal; les opinions de messieurs les assesseurs; le mémoire de la dépense occasionnée par le transfert des prisonniers; le mémoire des dépens faits pour le procès par Jean Levasseur, huissier royal et concierge du palais; ainsi que la déclaration des dépens du procès adressée au lieutenant général. Les pièces proviennent de la Juridiction royale des Trois-Rivières. Ce dossier contient les interrogatoires ou les dépositions des personnes suivantes : Jean Gauthier, environ 22 ans, habitant de Trois-Rivières; Louis Petit, environ 14 ans; Jean Hérou dit Bourgainville, environ 18 ans; Nicolas Bertault, fils de Jacques, environ 10 ans.[11]

Sentence prononcée par le lieutenant civil et criminel de Québec (Prévôté de Québec) contre Jacques Bertault et Gillette Banne, sa femme, et leur fille Isabelle Bertault, veuve de Julien de Latouche, accusés d'avoir empoisonné ledit Latouche . - 8 juin 1672[12]

Appel mis au néant de la sentence de mort rendue par le lieutenant civil et criminel de Québec, contre Jacques Bertault, condamné à être étranglé sur la croix de Saint-André et sa femme, Gillette Banne, condamnée à être pendue, pour avoir assassiné et tenté d'empoisonner leur gendre, Julien de Latouche . - 9 juin 1672

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du jeudi neuvième juin 1672. Le Conseil assemblé auquel présidait messire Daniel de Rémy etc, où assistaient Messieurs de Tilly, Damours, Tesserie, et Dupont, et le substitut du procureur général, les sieurs de Bonamour docteur en médecine et Roussel appelés pour suppléer le nombre de juges. Entre Jacques BERTAULT et Gillette BAUNE sa femme appelant de sentence de mort contre eux rendue par le lieutenant général civil et criminel de cette ville d'une part; et le substitut du procureur général, prenant le fait et cause pour le procureur fiscal de la juridiction ordinaire de cette ville intimé d'autre part, et encore ledit substitut prenant le fait et cause pour ledit procureur fiscal aussi appelant a minima d'une part, et Isabelle BERTAULT fille desdits Jacques Bertault et Gillette Baune et veuve de Julien LaTousche intimée d'autre. Vu la sentence dont était appel par laquelle lesdits Jacques Bertault, Gillette Baune et Isabelle Bertault sont déclarés dûment atteints et convaincus d'avoir voulu empoisonner ledit Latouche gendre desdits Jacques Bertault et Gillette Baune, et mari de ladite Isabelle Bertault, et de l'avoir assassiné, et pour réparation condamnés d'être pris et enlevés des prisons de ladite juridiction par l'exécuteur de la haute justice, conduits la corde au col et la torche au poing au-devant de la porte de l'église paroissiale de cette ville, et là ledit Bertault nue tête et en chemise, et lesdites femmes nues en chemise jusqu'à la ceinture, demander à genoux pardon à Dieu, au Roi et à justice desdits crimes par eux commis, être ensuite par ledit exécuteur conduits à l'échafaud qui serait pour cet effet dressé à la grande place de cette haute-ville avec une croix Saint-André sur laquelle ledit Bertault serait étendu pour y avoir les bras et les cuisses rompus de chacun un coup de barre dont il en recevrait un vif sur le bras droit, et les autres après avoir été étranglé; et ladite Gillette Baune à être pendue et étranglée à une potence qui serait dressée pour cet effet en ladite place, et ladite Isabelle Bertaud d'assister aux dites exécutions la corde au col et en même état que dit est; après lesquelles exécutions serait le corps dudit Bertault mis sur une roue au lieu ordinaire sur le Cap aux Diamants pour y demeurer et servir d'exemple, et en outre lesdits Bertault, sa femme et leur dite fille en cents livres d'amende envers les seigneurs de ce pays, et aux dépens, le surplus de leurs biens demeurant acquis et confisqué à qui il appartiendra, ladite sentence datée du jourd'hier, à la prononciation de laquelle lesdits Jacques Bertault et Gillette Baune s'en seraient portés pour appelant, ayant ladite Isabelle Bertault déclaré qu'elle ne s'en portait pas appelante; acte de l'appel a minima interjeté par ledit procureur fiscal de ladite sentence en ce qui concerne ladite Isabelle Bertault dudit jourd'hier; le procès et pièces sur lesquels est intervenue ladite sentence; ouïs lesdits Jacques Bertault, Gillette Baune et Isabelle Bertault mandés à la chambre; le rapport du conseiller à ce commis; conclusions dudit substitut, tout considéré, le Conseil a mis et met au néant l'appellation desdits Jacques Bertault et Gillette Baune, ensemble celle dudit procureur fiscal, et de grâce en émendant, déclare lesdits Jacques Bertault, Gillette Baune et Isabelle Bertault dûment atteints et convaincus des cas à eux imposés, et pour réparation condamné lesdits Jacques Bertault et Gillette Baune d'être tirés des prisons de cette ville par l'exécuteur de la haute justice, conduits au-devant de la porte de l'église paroissiale de cette ville, la corde au col, une torche ardente au poing savoir ledit Jacques Bertault nu en chemise, et ladite Gillette Baune nue en chemise depuis les épaules jusqu'à la ceinture, et là à genoux demander pardon à Dieu et au Roi des crimes par eux commis, condamne en outre ledit Jacques Bertault d'être étranglé sur la croix Saint-André qui sera mis e sur l'échafaud qui sera pour cet effet dressé à la grande place de la haute-ville, et ensuite à avoir les bras et les cuisses rompus de chacun un coup de barre; condamne aussi ladite Gillette Baune à être présente à l'exécution dudit Jacques Bertault, comme aussi ledit Conseil condamne ladite Gillette Baune à être pendue et étranglée à une potence qui sera aussi pour cet effet dressée en ladite place ordonne qu'après l'exécution dudit Bertault son corps sera porté sur une roue sur le Cap au Diamants au lieu ordinaire pour y servir d'exemple; et faisant droit sur l'appel a minima dudit procureur fiscal, ayant égard à l'âge de ladite Isabelle Bertault, par grâce et sans conséquence condamne ladite Bertault faire ladite amende honorable en la forme et manière que dit est, et d'assister à l'exécution du présent arrêt des personnes desdits Jacques Bertault et Gillette Baune ses père et mère; condamne en outre lesdits Bertault, Baune et Isabelle Bertault solidairement en soixante livres d'amende applicable une moitié aux pères récollets pour prier Dieu pour le repos de l'âme dudit Julien Latouche, et aux dépens, le surplus de leurs biens acquis et confisqués au Roi; faisant ledit Conseil remise à Nicolas et Jeanne Bertault enfants mineurs desdits Jacques Bertault et Gillette Baune, du surplus de ladite amende, ensemble de ladite confiscation. COURCELLE Prononcé auxdits Jacques Bertault, Gillette Baune et Isabelle Bertault les jour et an susdits, et exécuté ledit jour à quatre heures de relevée par ledit exécuteur de la haute justice. Il y testament suppliciaire à la liasse. PEUVRET.»[13]

In 1672, the Sovereign Council heard the appeal of Jacques Bertault and his wife Gilette Baune against the sentence of death for the assassination of their son-in-law, Julien Latouche. Their daughter Isabelle, thirteen years of age, widow of the victim, was also condemned but she did not make an appeal. At twelve years of age, Isabelle had wed against her will LaTouche, who was thirty. Latouche did not succeed in producing on the lands that he had rented at Trois-Rivieres and his father-in-law, Bertault, often had to fill up the resources which were lacking in the household by sending food to his daughter or by going to get her to eat at his home. Moreover, Latouche drank and beat his wife who told him: "I wish that you would die“ At the trial which took place at Quebec, the interrogation disclosed that Bertault and his wife had killed their son-in-law by blows of a spade while their daughter, Isabelle, assisted passively in the murder. She helped,moreover, in dragging the body to the river. The Council rejected an appeal and condemned Bertault to "be taken from the prisons of this city by the executioner of high justice, led before the door of the parish church of this city, rope about the neck, a lighted torch in hand, naked in a long shirt, and there, on his knees ask pardon of God and of the King for the crimes committed by him; and also to be strangled on a cross of St Andrew which shall be placed on the scaffold which shall be erected in the town square of the upper city. And afterwards to have the arms and thighs broken each by a blow of a bar" After the execution his body was carried upon a wheel to the Cap aux Diamants in the usual place to serve as example. His wife, Gilette, was condemned to the same penalty except that she would not have her limbs broken nor be placed upon the wheel. "Having regard for the age of the said Isabelle Bertault LaTouche, with mercy and without consequence" the Council condemns her to make honorable amends "in the form and manner as stated" and to be present at the execution of her parents. The three guilty persons were also condemned with a fine of 60 Livres, one half to the Recollet Fathers to pray God for the repose of the soul of the victim, the other half and the surplus of their goods taken and confiscated to be remitted to Nicolas and Jeanne Bertault, minor children of Jacques and Gilette. [Jeanne was 12 years old and Nicolas 10 years][14]

Sources

  1. 1.0 1.1 1.2 1.3 Excerpt from "Before the King's Daughters: The Filles à Marier, 1634-1662“ By Peter J. Gagné
  2. Note: Minor text corrections done to correctly translate French original data, the minor child receiving property left after fines with Nicolas was Jeanne, not Jacques, and Julien did not die from the poisoning but was bludgeoned to death
  3. 3.0 3.1 3.2 Dictionnaire généalogique des familles du Québec des origines à 1730, René Jetté, avec la collaboration du PRDH, 1983, Presses de l'Université de Montréal, A-J, PDF pg 241 (Chauvin, Marin)
  4. 4.0 4.1 Tanguay Vol 1 pg 123 CHA
  5. 5.0 5.1 Quebec, Vital and Church Records (Drouin Collection), 1621-1997 - Drouin IGD
  6. BANQ 23 Jun 1668
  7. BAnQ Notarial acts index Inventaire des greffes des notaires du régime français, par Pierre Georges Roy et Antoine Roy; 27 Vol + index 1-8 Vol XI pg 52
  8. 8.0 8.1 Dictionnaire généalogique des familles du Québec des origines à 1730, René Jetté, avec la collaboration du PRDH, 1983, Presses de l'Université de Montréal, A-J, PDF pg 92
  9. 9.0 9.1 Tanguay Vol 1 pg 46 BER
  10. Wikisource: Recensements 1666-1667 Censuses selon Benjamin Sulte Histoire des Canadiens-français, Tome 4, chap. 4
  11. BANQ Mai-Jun 1672 trial
  12. BANQ 8 Jun 1672 sentence
  13. BANQ 9 Jun 1672 appeal denied
  14. Les Crimes et Les Chatiments au Canada Francais Du XVIIe au XXe Siecle by Raymond Boyer, pp 106-107

Acknowledgements

  • Thank you to Nancy Cousins for creating WikiTree profile Bonne-13 through the import of CussonHawkinsHillHughesSurrell.ged on Jul 29, 2013.






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posted by [Living Gauvin]