Jean Michau 1, 2, 3 (1640 - 1689)
Il est aussi connu sous le nom de Jean Michel 1, 2, 4.
Il nait vers 1640 à Notre-Dame de Mallais, évêché de La Rochelle selon son mariage en 1670 (41 ans en 1681 au recensement), Jetté identifie le lieu comme la paroisse de Notre-Dame de la ville de Maillezais, évêché de La Rochelle, en Poitou (ar. Fontenay-le-Comte, Vendée) France. Jetté nomme ses parents Louis Michel et Nicole Revon.[1] 1, 3.
Le Fichier origine nomme le lieu Maillé (Notre-Dame-de-l'Assomption) en Vendée (Poitou); ils nomment une possible soeur de Jean, Louise Micheau, fille de Louis Micheau et de Nicole Ouscheron, baptisée le 17 janvier 1652 à Maillé en l'isle de Maillezais. [2][3]
Il épouse Marie Richard à un lieu et date inconnus en France, il en est veuf lors de son mariage en 1670. 3.
1 enfant connu du couple:
Il semble que sa première épouse et son fils Clément sont décédés à un autre lieu que Maillé, les sépultures sont disponibles pour ce lieu en ligne, ils ne sont pas parmi les décès de 1669 et 1670. Ils ne sont pas présents en Nouvelle-France.
Mariage 2
Jean Michel et Marie Marchesseau firent un contrat de mariage devant le notaire Michel Fillion le 9 novembre 1670. [5]
Jean Michel, veuf de Marie Richard, épouse Marie Marchesseau, veuve de Pierre Boutin, le 25 novembre 1670 dans la chapelle de Beauport (enregistré à Notre-Dame de Québec), célébré par le père de Crépieul de la société de Jésus, enregistré par Henry de Bernières, curé de Québec[6] 1, 5.
Enfants du mariage
Il semblerait que les deux filles du mariage sont nés au fort Frontenac, Marie Renée est notée comme née à Katarok8i sur son baptême en 1677, et le baptême de Marie Madeleine est introuvable. Un acte devant le Conseil Souverain en 1706 dans la succession de Jacques Bourdon inclue ceci:
une vente faite au fort Frontenac le quatrième août mille six cent quatre-vingt et un, par Jean Michault et Marie Marchesseau sa femme audit feu sieur Dautray et à ladite Demoiselle Dallonne d'une habitation sise audit fort,[14]
Vente d ’une habitation de soixante arpents en superficie à Lachine par Philippe Boyer de Lachine, à Jean Michau présentement en cette ville ci-devant habitant vers le Fort Frontenac (9 septembre 1681). Notaire Claude Maugue Vol IX pg 67[5]
Recensement 1681: Fief Verdun
Jean Michau (Michel) 41 ; Marie Marchesseau, sa femme, 42 ; enfants : Albert 10, Pierre 9, François 7, Marie 4, Madeleine 7 mois ; 1 fusil ; 10 arpents en valeur.[15]
Dans la nuit du 4 au 5 août 1689, Jean Michel, dit Michaud, est tué avec ses fils par les Iroquois, dans le " massacre de Lachine ".
En effet, dans la nuit du 4 au 5, quinze cents Iroquois traversent le lac Saint-Louis, durant une tempête de grêle et de pluie qui les favorise, et débarquent en silence à Lachine, sur la partie supérieure de l'Île de Montréal. Avant le jour, ils se sont placés par pelotons à toutes les maisons sur un espace de plusieurs lieues. Les habitants sont encore ensevelis dans le sommeil. Les Iroquois n'attendent plus que le signal, il est donné. Alors s'élève un effroyable cri de mort. Les portes sont rompues et le massacre commence. Les sauvages égorgent d'abord les hommes; ils mettent le feu aux maisons qui résistent et lorsque la flamme en fait sortir les habitants, ils épuisent sur eux tout ce que la férocité et la fureur peuvent inventer. On ne sait pas combien de victimes sont tuées sur place, et combien sont emmenés prisonniers pour être tués plus tard ou intégrés au peuple Iroquois.
Dans le registre de Lachine on lit ce qui suit à propos de sa sépulture: de là nous nous sommes transportés sur l'habitation de feu Jean Michau, fait fouiller au lieu où ceux quy avec moy avaient enterré le corps dudit Jean Michau avoient planté une croix de bois, nous y avons trouvé les os dud' deffunct et ceux de Pierre son fils aagé de 15 ans avec ceux d'Albert Bouttin fils du premier lict de la femme dud' Michau aagé de 19 ans que nous avions tiré de la cave à demi brûlé; ils sont inhumés le 28 octobre 1694 au cimetière des Saints-Anges de Lachine par Pierre Rémy 2, 6.[16][17]
L'ancêtre, Jean Michel, lors du massacre, est alors âgé de 49 ans et son fils aîné Pierre, 15 ans. Par contre, ses deux filles sont sauvés du massacre. Aucune mention n'est faite concernant l'aïeule, Marie Marchesseau, sûrement morte massacrée durant cette même nuit d'août 1689, quoique les mariages de ses filles ne la disent pas défunte. Elle est disparue des registres totalement hormis ces mariages.
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