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Pierre (Aigron) Aigron dit Lamothe (1630 - abt. 1687)

Pierre Aigron dit Lamothe formerly Aigron aka Égron, Lamothe, Lamotte
Born in Aytré (St-Étienne), Aunis, Francemap
[sibling(s) unknown]
Husband of — married 24 Jan 1663 in Notre-Dame de Québec, Canada, Nouvelle-Francemap
Descendants descendants
Died about at about age 56 [location unknown]
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Contents

Biographie

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Pierre (Aigron) Aigron dit Lamothe migrated from France to New France.
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Pierre Aigron est baptisé le 1er novembre 1630 à Aytré (St-Étienne) en Aunis (Charente-Maritime 17028), fils de Pierre Aigron et de Marie Daguin.[1]

Selon Gustave Lanctot:

Venu à Québec comme matelot en 1660, il s’adonna à la vente des boissons enivrantes aux Amérindiens au moment où Mgr de Laval menait une campagne contre ce trafic. L’évêque avait décrété, le 6 mai 1660, l’excommunication ipso facto contre quiconque se livrerait à ce commerce. Avide de faciles profits, Aigron continua son trafic. Laval résolut d’en faire un exemple public et, le 18 avril 1661, l’excommunia nommément, lui interdisant l’entrée de l’église sous peine d’en être « chassé ou jeté dehors ». Devant la condamnation religieuse et la réprobation générale, Aigron se soumit, le dimanche suivant, à la pénitence publique.[2]

Lanctot le dit employé de la compagnie de la Baie d'Hudson en 1682, emmené à Londres par Radisson en 1684, puis à l'emploi de la Hudson's Bay Company de 1685 à 1689.[2] Il fait erreur, il s'agit de son fils Nicolas vraisemblablement. Pierre est présent à Québec en 1685 d'après les actes devant le conseil souverain (voir BAnQ ci-bas) et un contrat devant le notaire François Genaple en septembre 1685 (voir actes notariaux).

Archange Godbout pour sa part nous dit ceci:

AIGRON. Pierre, dit Lamothe. fils de Pierre et de Marie Daquin, de St-Etienne d'Estrée (Aytré, Charente-Mar.) au diocèse de La Rochelle, épousa à Québec, le 18 janvier 1663 (c Audouart, 27 déc. 1662) Marie-Madeleine Doucet (sig: Estelle Doucet) fille de David (c. mar.) Doucet et de Louise Melon, de St-Sauveur de La Rochelle. Pierre Algron était au Canada dès 1660. Le 18 avril 1661, Il était excommunié nommément par Mgr de Laval pour avoir vendu de la boisson aux sauvages [3] Ce commerce lui était facilité par sa situation, car il était maître de barque [4] Mauvais payeur à ce qu'il semble, d'après plusieurs réclamations au Conseil Souverain [5] Lamothe s'évada de ce pays (1680) pour aller s'habituer à l'Ile Percé, transporté par Nicolas Gosse, maître de la barque la Ste-Anne, au mépris de l'Ordonnance de Duchesneau [6] Il fit cependant des apparitions à Québec en 1681 et 1685 [7] se retirant alors à la rivière St-Charles. Pierre Aigron mourut peu après, et Madeleine Doucet convola en secondes noces avec Yvon Richard. [8][9]

Mariage
Le 27 décembre 1662 devant le notaire Guillaume Audouart, Pierre Aygron et Marie Madeleine Doucet firent un contrat de mariage.[10]

Vers le 24 janvier 1663 à Notre-Dame de Québec, Pierre Aigron dit Lamotte, fils de Pierre Aigron et de Marie Daguine, de la paroisse de St-Étienne d'Estré, évêché de La Rochelle, épouse Marie Madeleine Doucet, fille de David Doucet et de Louise Melon, de la paroisse de St-Sauveur de La Rochelle, en présence de Bertrand Chesnay, Denis Guyon et Jean Maheu, Henry de Bernières curé de Québec célébrant.[11]

Enfants:[8]

  1. Nicolas, Sr de la Motte (signe: « Lamothe Egront ») b Québec (Q) 27 mai 1665; m à St-Jean-du-Perrot La Rochelle, 9 janv 1696 (c. Guillemot 1 janv) à Marie Buffard, native de La Rochelle, fille de Louis, marchand, et de Marguerite Gendreau; assistent: J. Lagrange, Gabriel et Charles Aigron. Nicolas Lamothe-Egron accompagna Radisson à la baie d'Hudson (1683) et consentit d'y servir les Anglais[12] Etant à La Rochelle en 1690 avec M. de Villebon, il passait pour connaître parfaitement les côtes de la Nouvelle-Angleterre [13] C'est le même, croyons-nous, que ce M. de la Motte-Egron, commandant Le Hardi qui fit naufrage en venant au Canada, 1697[14]
  2. Marie-Madeleine, b Q 21 fév 1670; mariée à X... dont une fille née en 1684; n'était plus en 1686.
  3. Gabriel, (signe: Gabriel Esgron) b Q 1 déc 1672; vivait en 1696.
  4. Charles, (signe: Charles Egront) b Q 19 oct 1677; vivait en 1696.
  5. N- (garçon) n v 1680 (8 ans en 1688).
  6. Marie-Louise, n v 1681 (7 ans en 1688); m Montréal 10 nov 1709 ( c Lepallieur, 10 nov) à Pierre Roquan. dit Laville, cordonnier. Assistent au contrat: Alphonse de Tonty capitaine, et Charles Lemoine, baron de Longueuil. Ils laissent deux filles: Marie-Joseph et Marie, âgées de 7 et 6 ans (gr. Lepallieur, 18 avril 1717).

Au recensement 1686 de l'île Percée, il est inscrit Lamotte, sa femme et 4 enfants[15]

Au recensement de 1688 de l'île Percée, il est déjà décédé, son épouse s'est remariée. On ne connaît ni la date ni le lieu de son décès.

Voici ce qu'on trouve dans le recensement de Percé (1688), par Richard Denys [16] « Est un nommé Richard du pays de l'Ile Dieu à La Rochelle qui m'a servi bien, que j'ai fait venir de France, marié avec une veuve qui est de La Rochelle, habité en 1680. Elle avait une fille mariée qui est morte, qui a laissé une petite fille âgée de 2 ans. Elle n'a point d'enfant du dernier mari, mais, du premier, elle a quatre garçons, le premier âgé de 20 ans, le second de 14, et de 10 et de 8 ans, une fille de 7 ans. »[8][17]

Notes

Ne pas le confondre avec Pierre Motte, engagé le 14-05-1658 à La Rochelle.[18]; Jetté confond les deux hommes. C'est de Pierre Motte qui est établi à l'île d'Orléans.

Actes notariaux / Notarial acts

Notaire Guillaume Audouart Vol I[10]
-Obligation de Pre Egron (Aygron) à André Le Loutre (10 avril 1662). pg 105
-Contrat de mariage de Pre Aygron dit La Mothe et Marie Magd. Doucet (27 décembre 1662). pg 111
-Obligation de Pre Aygron dit Lamothe et ux. à Mathurin Girault dit Bellair (24 mars 1663). pg 113

Notaire Pierre Duquet Vol II[10]
-Obligation de Pierre Labrecque à Pierre Egron dit Lamothe (8 octobre 1665). pg 119
-Obligation de Pierre Aygron dit Lamothe à Nicolas Durand (12 juillet 1666). pg 122
-Marché entre Jean Chamot et Pierre Aygron dit Lamothe (5 avril 1667) (Quittance et sommation au bas de l’acte des 30 juin et 18 juillet 1667). pg 123
-Vente de Pierre Egron la Mothe à Julien Jamin (4 août 1681) (Ratifié en marge le 6 août 1681). pg 205

Notaire Romain Becquet Vol II & III[10]
-Bail à loyer de François Boucher à Pierre Eygron (16 mai 1666). Vol II pg 263
-Vente de Guillaume Fournier et Pierre Aigron dit la Motte à Charles Aubert de Lachenaye (3 janvier 1670). Vol III pg 26
-Cession des RR. PP. Récollets à Pierre Aigron dit Lamothe et Marie-Magdelaine Doucet, son épouse (15 mai 1675). pg 131
-Obligation de Pierre Aigron dit Lamotte et Marie-Magdelaine Doucet, son épouse, à Guillaume Jullien (21 juillet 1677). pg 143
-Bail de Jean du Busc à Pierre Aigron (15 avril 1677). pg 149
-Vente de Charles Aubert de la Chesnaye à Pierre Aigron dit Lamotte (24 août 1679). pg 177

Notaire Gilles Rageot Vol III & IV[10]
-Marché entre Pierre Aigron dit Lamothe et l’intendant Talon (12 décembre 1666). (N° 14.) Vol III pg 198
-Marché de barque entre Nicolas Juchereau de St-Denys et Aigron dit Lamothe (3 mai 1667). (N° 97.) pg 204
-Bail de Pierre Aigron dit Lamothe à Charles Boucher et Frs Legouflet (10 août 1667). (N° 141.) pg 207
-Obligation de Pierre Aigron dit Lamothe à François Bissot (10 août 1667). (N° 142.) pg 207
-Obligation de Pierre Aigron Lamothe à Jean Barbereau (22 août 1667). (N° 150.) pg 208
-Marché de chaloupe entre Claude Guion et Pierre Aigron-Lamothe (T9 juillet 1668). (N° 296.) pg 219
-Bail de vache de Samuel Vigné à Pierre Aigron dit Lamothe (28 avril 1670). (N° 424.) pg 229
-Société pour la pêche & chasse de Jean Juchereau de la Ferté, Nicolas Juchereau de St-Denis, Louis Couillard de Lespinay, Pierre Aygron dit Lamothe et Jacques Lozier pour François Bissot de la Rivière (22 juillet 1670). (N° 439.) pg 231
-Obligation de Pierre Aygron dit Lamothe à Samuel Vigné (24 janvier 1677). (N° 1591.) Vol IV pg 22
-Obligation de Pierre Aygron Lamothe à Samuel Vigné (6 janvier 1678). (N° 1721.) pg 33
-Obligation et don. de Pierre Aygron dit Lamothe à Nicolas Juchereau de St-Denis (13 mars 1678). (N° 1740.) pg 35
-Obligation de Pierre Canadou à Pierre Ayron Lamothe (13 mars 1678). (N° 1741.) pg 35
-Quittance de Nicolas Juchereau de St-Denys à Pierre Aygron dit Lamothe (8 mai 1679). (Vide n° 1740.) pg 49
-Marché entre Pierre Aygron Lamothe et Christophe Baquet (24 août 1679). (N° 1972.) pg 53
-Obligation de Pierre Aygron Lamothe à Samuel Vigné (13 octobre 1680). (N° 2122.) pg 66

Notaire François Genaple Vol VII[10]
Transaction entre Guillaume Fournier et Pierre Aigron dit La Mothe (6 septembre 1685). pg 30

BAnQ

Défaut à Nicolas Marsolet contre Pierre Aigron, matelot et condamnation de ce dernier à payer audit Marsolet, la somme de 13 livres 15 sols; 1er décembre 1663

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Vu par le Conseil un défaut obtenu par Nicolas Marsollet demandeur à l'encontre de Pierre Aygron matelot défaillant, appelé en reconnaissance de cédule et ce fait pour se voir condamner au payement de la somme de treize livres quinze sols ledit défaut en date du dix-sept novembre dernier au bas duquel est l'exploit de réassignation sur ledit défaut en date du vingt-septième dudit mois faits par l'huissier Levasseur en parlant audit Aygron à comparaître ce jourd'hui en ce Conseil ladite cédule en date du premier mars dernier signé P. E. Niel et Renaud tout considéré, le Conseil attendu la non comparution dudit Aygron à la première assignation et à la réassignation sur ledit défaut à donné et donne de lui défaut pour le deuxième et dernier au profit dudit Marsollet et ce faisant iceux défauts déclarés bien et dûment obtenus et par vertu d'iceux a déclaré et déclare ladite cédule pour reconnue et confessée, et condamné ledit Aygron défaillant payer audit Marsollet ladite somme de treize livres quinze sols, en trois livres d'amende applicable au fisc, et aux dépens liquidés à trois livres. MESY.»[19]

Ordre à Pierre Aigron et Pierre Labrecque de compter par-devant le sieur de Villeray; 7 décembre 1663

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Pierre AYGRON demandeur au payement de la somme de cent sols sans préjudice d'autre dû et aux dépens Pierre Labrecque défendeur comparant par Jean Levasseur huissier lequel a allégué que le demandeur lui devait deux journées de navigation, et qu'il en requiert compensation être faite avec la demande d'icelui demandeur après compte fait entre eux. Le Conseil avant faire droit a ordonné que les parties compteront par-devant le sieur de Villeray pour ce fait et sur son rapport être ordonné ce que de raison. ROUER DE VILLERAY DAMOURS»[20]

Arrêt condamnant Pierre Aigron dit Lamothe, intervenant et créancier de Jacques Lozier, en faveur de Jean Maheu; 7 décembre 1663

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Ledit MAHEU demandeur d'une part ledit AYGRON défendeur d'autre après que le demandeur a conclu à ce que le défendeur aie à lui payer la somme de trente-six livres qu'il doit à la succession de défunt Jacques Maheu son père, et la somme de neuf livres qu'il lui doit en son particulier et que les deniers revenant bons audit Aygron de la saisie faite à sa requête entre les mains des directeurs sur ce qui peut-être dû à Jacques Lozier soient affectés aux dites sommes à lui dues. Et que par ledit défendeur a été dit qu'il reconnaît devoir ladite somme de trente six livres et aussi ladite somme de neuf livres suivant ladite demande, mais que le fils de la femme du demandeur lui doit la somme de treize livres. Et que ledit demandeur en répliquant aurait dit qu'il n'entrait point en reconnaissance de cette dette, d'autant que icelui qui doit audit Aygron est un enfant âgé de treize ans, sous la puissance de la mère et que mal à propos lui a-t-il prêté de l'argent puisque l'action lui en devait être déniée ladite somme étant causée pour débauche, et ouï le procureur général du Roi. Le Conseil a condamné ledit Aygron payer au demandeur audit nom ladite somme de trente-six livres et celle de neuf livres, et en ce faisant sur iceux deniers revenant bons audit Aygron saisis comme dit est il en sera délivré audit Maheu jusqu'à concurrence desdites deux sommes s'ils suffisent, et au surplus les parties hors de Cour et de procès.»[21]

Ordre aux directeurs de la traite de Tadoussac de remettre tout ce qu'ils doivent à Jacques Lozier, aux nommés Jean Maheu (Maheust) et Pierre Aigron; 19 janvier 1664

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Jean MAHEUST demandeur et saisissant en les mains des sieurs directeurs de la traite de Tadoussac les deniers qu'ils peuvent devoir à Jacques Lozier matelot pour avoir payement de la somme de cinquante livres qui lui est due par ledit Lozier pour dépense de bouche d'une part, et ledit Lozier défendeur d'autre part, et Pierre AYGRON intervenant et aussi saisissant en les mains desdits sieurs directeurs pour avoir payement de la somme de quarante-cinq livres à lui aussi due pour nourriture par ledit Lozier d'autre. Vu notre ordonnance du septième décembre dernier par laquelle sur les contestations des parties il est dit qu'elles compteront ensemble par-devant le sieur Damours conseiller du Roi en ce Conseil et mettront par devers lui les pièces dont elles s'entendent aider pour à son rapport leur être fait droit et un compte par lequel il appert que ledit Lozier doit audit Maheust de reste la somme de quarante-sept libres deux sols ouï le rapport dudit sieur Damours tout considéré. Le Conseil faisant droit a ordonné et ordonne que lesdits directeurs videront leurs mains des deniers sur eux saisis pour le dû dudit Lozier en celles desdits Maheust et Aygron, quoi faisant ils en demeureront bien et valablement déchargés envers ledit Lozier, sauf auxdits Maheust et Aygron à se pourvoir à l'encontre dudit Lozier si lesdits deniers ne suffisent a les satisfaire de leur dû, et ce faisant il est ordonné que l'arrêt de ce Conseil dudit jour septième décembre dernier sera exécuté entre lesdits Maheust et Aygron et condamné ledit Lozier aux dépens.»[22]

Sentence condamnant Pierre Aigron à payer à Toussaint Toupin la somme de 6 livres, et à lui rendre ou à vendre un canot; 1er février 1664

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Toussaint TOUPIN demandeur et requérant le profit d'un défaut. Pierre AYGRON réassigné sur ledit défaut défendeur. Après que le demandeur a conclu à ce que le défendeur soit condamné lui payer la somme de six livres cinq sols et lui rendre ou payer un canot au dire de Jean Grignon Pierre Soumandre et Nicolas Godebout qui l'ont vu. Et que par le défendeur a été avoué devoir au demandeur ladite somme de six livres cinq sols mais que pour le canot ils sont deux a le payer et qu'il était rompu en trois endroits. Le Conseil a condamné le défendeur payer au demandeur dans le jour de Pâques prochain ladite somme et à lui rendre ou faire rendre un canot dans ledit temps, et à faute de ce condamné le payer au dire desdits Grignon, Soumandre et godebout et aux dépens.»[23]

Arrêt permettant à Pierre Aigron, matelot, de faire saisir, à ses périls et fortunes, Simon Lereau, habitant de l'Île d'Orléans, tout ce qu'il peut devoir au nommé Jacques pour ses services; 24 avril 1664

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «L'audience tenant où étaient Monsieur le gouverneur, Monsieur l'évêque, messieurs de Villeray, de Tilly et Damours, le procureur général du Roi présent. Sur la requête verbale présentée en ce Conseil par Pierre Aygron matelot aux fins de remontrer que Robert Gagnon ne se pouvant servir de Jacques (...) venu dans le navire du sieur Gagnon en 1662 lui aurait donné liberté de servir qui bon lui semblerait, lequeldit Jacques (...) ayant fait offre de ses services audit Aygron il l'aurait pris pour neuf mois, que ledit Jacques étant entré malade en son logis et demeure en cet état neuf semaines de temps et en état de santé environ deux mois et demi pendant lesquels il ne lui aurait rendu que très peu de service quoi qu'il ait été obligé de lui avancer en hardes la somme de quinze livres, celle de trente livres en nourritures pendant sa maladie et de payer pour lui au nommé Baillergeon la somme de trente-cinq livres pour nourriture pendant le temps qu'il a demeuré au quartier de l'île d'Orléans du côté du sud pour travailler pour ledit Aygron, que cependant ledit Jacques (...) sous un faux exposé aurait eu congé de Monsieur le gouverneur d'aller servir qui bon lui semblerait et est engagé présentement à simon Lhereau habitant de ladite île d'Orléans entre les mains duquel demande permission de faire saisir et arrêter ce qui pourra être dû audit Jacques pour ses services, et pris le serment de Elie Duseau trouvé à l'audience, lequel a dit que pendant tout le temps que ledit Jacques a séjourné à l'île d'Orléans pour ledit Aygron il n'a pas faits plus de cinq cordes de bois, le Conseil a permis et permet audit Aygron de faire saisir et arrêter à ses périls et fortunes entre les mains dudit Lhereau ce qu'il peut devoir et devra audit Jacques, et de tous autres qu'il avisera bon être comme aussi de faire assigner en ce Conseil au premier jour plaidable d'après les vacances ledit Jacques pour répondre à ses demandes, et ledit Lhereau pour affirmer par serment ce qu'il doit et devra audit Jacques du jour de la signification du présent arrêt, et se voir faire défenses de s'en dessaisir à peine d'en répondre.»[24]

Jugement condamnant Pierre Aigron, matelot, à payer à Jacques de la Mothe, marchand la somme de 99 livres 5 sols et 6 deniers; 26 avril 1664

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Jacques de LAMOTHE marchand demandeur en payement de la somme de quatre-vingt-dix-neuf livres cinq sols six deniers causée pour vente et livraison de marchandises. Pierre Aygron matelot comparant par Levasseur huissier défendeur. Parties ouïes, après que le défendeur comparant comme dit est, est convenu devoir au demandeur ladite somme demandant trois mois de temps pour y satisfaire, le Conseil a condamné et condamne ledit Aygron payer au demandeur ladite somme de quatre-vingt-dix-neuf livres cinq sols six deniers dans trois mois, et cependant permis au demandeur faire saisir et arrêter les effets qu'il pourra découvrir appartenant au défendeur. Et aux dépens.»[25]

Jugement condamnant Pierre Aigron à payer à Jean Lemire, la valeur de dix jours et demi de travail à la charrue pendant les semences; 11 août 1676

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Entre Jean Lemire demandeur d'une part, et Pierre AYGRON défendeur d'autre. Parties ouïes, après que par le demandeur a été conclu à ce que le défendeur fut condamné lui payer dix journées et demie de Labeur à la charrue pendant les semences, et que par le défendeur a été dit qu'il est prêt de lui rendre lesdites journées dans l'automne ainsi qu'il s'y était offert et dont le demandeur était convenu, la Cour a condamné et condamne le défendeur payer incessamment au demandeur en travail ou effets lesdites dix journées et demie de semence de charrue et deux boeufs et d'un homme et aux dépens.»[26]

Appel de sentence rendue en la Prévôté de Québec le 5 juin 1677 de Pierre Aigron dit Lamothe contre Louis Fontaine mis à néant, l'appelant est condamné à payer la somme de 50 livres; 27 juillet 1677

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du XXVIIe juillet 1677 avant-midi. Le Conseil assemblé où étaient Monsieur le gouverneur, Monsieur l'évêque, Monsieur l'intendant, les sieurs de Villeray, de Tilly, Damours, Dupont, de Lotbinière, Depeiras, de Vitray conseillers et d'Auteuil procureur général. Entre Louis FONTAINE anticipant comparent par sa femme présente en personne d'une part, et Pierre AIGRON dit LAMOTHE appelant de sentence rendue en la prévôté de cette ville le cinq juin dernier présent en personne d'autre part. Parties ouïes, vu ladite sentence dont est appel, par laquelle ledit Lamothe est condamné de son consentement payer audit Fontaine la somme de cinquante livres avec dépens sauf son recours à l'encontre de Jacques son vacher, signification de ladite sentence audit Lamothe par Genaple huissier le seizième juin dernier, par laquelle il appert comme ledit Lamotte s'est porté pour appelant de ladite sentence; requête présentée par ledit Fontaine tendante à ce qu'il plût au Conseil, lui permettre de faire anticiper et ajourner ledit Lamothe pour procéder sur l'appel par lui interjeté de ladite sentence au bas de laquelle requête est arrêt du Conseil du treizième de ce mois qui permet audit Fontaine de faire appeler ledit Lamothe pour procéder sur ledit appel, signification du tout audit Lamothe avec assignation à comparaître à ce jourd'hui pour procéder sur ledit appel par Roger premier huissier du Conseil du seize de ce dit présent mois, tout considéré. Le Conseil a mis et met l'appel au néant, ce faisant a ordonné et ordonne que ladite sentence dont est appel sortira son plein et entier effet. Condamne ledit Lamothe à payer an dit Fontaine la somme de cinquante livres y contenue; et aux dépens. DUCHESNEAU.»[27]

Arrêt ordonnant que la requête de Michel Lecours sera communiquée à Pierre Aigron dit Lamothe, afin de reporter dans la huitaine la comparution des témoins des deux parties; 24 janvier 1678

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Entre Pierre AIGRON dit LAMOTHE demandeur en requête d'anticipation d'appel interjeté par Michel LeCourt de sentence du lieutenant général de la prévôté de cette ville du onze du présent mois d'une part, et ledit LECOURT défendeur et anticipé d'autre part, vu ladite requête, la sentence sus-datée, signification d'icelle signée Hubert du quatorze du présent mois, au bas de laquelle est l'acte de l'appel dudit LeCourt, requête dudit LeCourt tendante à être reçu à son appel, et ouï lesdites parties, la Cour ordonne que la requête dudit LeCourt sera communiquée audit Aigron pour en venir à huitaine auquel jour les parties feront respectivement comparaître leurs témoins, et que ledit LeCourt représentera le marché par écrit qu'il prétend avoir été fait. ROUER DE VILLERAY.»[28]

Jugement condamnant Michel Lecours à payer à Pierre Aigron dit Lamothe la somme de 40 livres en vertu d'une sentence rendue le 15 janvier 1678; 7 février 1678

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Entre Michel LECOURT appelant de sentence du lieutenant général de la prévôté de cette ville en date du onze janvier dernier et anticipé présent en personne d'une part, et Pierre AIGRON dit LAMOTHE intimé et anticipant comparant par sa femme, assistée de Hubert huissier son procureur, d'autre part. Parties ouïes la Cour sans avoir égard à la sentence dont était appel, du consentement dudit LeCourt l'a condamné et condamne payer audit Aigron la somme de quarante-six livres, en laquelle somme est comprise celle de six livres pour la moitié des frais et dépens faits par ledit Aigron tant en première instance que pour l'appel, ce faisant renvoyé des fins et conclusions dudit Aigron en ce qui concernait le laitage prétendu de dix vaches et de ce qui concerne la garde des bestiaux, sans préjudice des autres différent et prétentions des parties. ROUER DE VILLERAY.»[29]

Cause entre Étienne Marandeau (Maranda), demandeur, et Pierre Aigron (Égron) dit Lamothe, défendeur ; un défaut est accordé au demandeur à l'encontre du défendeur, défaillant, lequel est condamné à payer au demandeur la somme de 9 livres, avec dépens: 23 août 1678[30]

Réception en appel de Pierre Aigron Lamothe contre Guillaume Fournier, d'une sentence rendue en la Prévôté de Québec le 2 août 1681; 26 août 1681

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du mardi 26e août 1681. Le Conseil assemblé où étaient Monsieur l'intendant. Maîtres. Louis Rouer de Villeray premier conseiller. Charles LeGardeur de Tilly. Nicolas Dupont de Neuville. Jean-Baptiste Depeiras. Charles Denys de Vitré. Claude de Bermen de la Martinière conseillers. Et François Madeleine Ruette d'Auteuil procureur général. Vu la requête présentée au Conseil par Pierre Aigron LaMothe, tendante à être reçu appelant de sentence de la prévôté de cette ville à l'encontre de lui rendue au profit de Guillaume Fournier le deuxième jour du présent mois d'août, pour les torts et griefs qui lui sont faits par icelle et qu'il plaise à la Cour lui permettre de faire intimer ledit Fournier sur ledit appel. Autre requête dudit Fournier aussi ce jourd'hui présentée tendante pour les fins y contenues à ce qu'il lui soit permis de faire assigner et anticiper ledit Aigron sur sondit appel, à comparaître lundi prochain, tout considéré. Dit a été que sous le bon plaisir du Roi n'y ayant de chancellerie en ce pays, le Conseil a reçu et reçoit ledit Pierre Aigron LaMothe à sondit appel, permis à lui de faire intimer ledit Fournier à jour certain et compétent par le premier huissier de ce dit Conseil sur ce requis, pour être procédé sur icelui et fait droit aux parties ainsi qu'il appartiendra. DUCHESNEAU.»[31]

Permission à Guillaume Fournier de faire assigner en anticipation d'appel Pierre Aigron en vertu d'une sentence rendue en la Prévôté de Québec le 2 août 1681; 1er septembre 1681

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Vu la requête ce jourd'hui présentée au Conseil par Guillaume Fournier, tendante pour les raisons y contenues à ce qu'il lui soit permis de faire assigner et anticiper Pierre Aygron sur l'appel par lui interjeté de sentence de la prévôté de cette ville en date du deuxième d'août dernier. Ledit Conseil sous le bon plaisir du Roi n'y ayant de chancellerie en ce pays a permis et permet audit Fournier de faire assigner et anticiper ledit Pierre Aygron sur sondit appel, à jour certain et compétent par le premier huissier sur ce requis, pour être fait droit aux parties sur ledit appel ainsi qu'il appartiendra. DUCHESNEAU.»[32]

Arrêt ordonnant que les copies de la requête présentée à Monsieur l'Intendant par Guillaume Fournier, habitant de la rivière Saint-Luc, sera signifiée à Nicolas Gosselin, Me de la barque «La Sainte-Anne», à son dernier domicile à Québec; 25 janvier 1683

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Vu par la Cour la requête présentée en icelle par Guillaume Fournier habitant de ce pays demeurant à la Rivière Saint-Luc, contenant qu'ayant procès en cette dite Cour à l'encontre de Pierre Aigron sur un appel par lui interjeté de sentence de la prévôté de cette ville pour gagner temps, ne pas payer le suppliant, et s'évader de ce pays pour aller s'habituer à l'île persée comme il a fait nonobstant les défenses qui avaient été faites par Monsieur Duchesneau lors intendant de ce pays à tous capitaines de vaisseaux de l'embarquer ni ses effets, à quoi Nicolas Gosse maître de la barque la Sainte-Anne ayant contrevenu ledit suppliant aurait été contraint, après avoir par ci-devant fait quelque instance par-devant mondit sieur Duchesneau, de s'adresser à Monsieur l'intendant par requête pour en avoir justice, la Cour ne s'assemblant, étant en vacances, le suppliant étant pressé par la saison de retourner à sa terre de laquelle il n'a pu revenir qu'à présent, à cause de la grande difficulté du chemin et des risques qu'il y a à passer le fleuve, pourquoi, et attendu que cette affaire a été différée jusqu'à présent mondit sieur l'intendant l'ayant renvoyé en cette dite Cour par son ordonnance, étant au bas de la requête que lui aurait présenté ledit Fournier, en date du dix-sept novembre dernier, et vu les pièces y énoncées et attachées, il suppliait cette Cour de lui permettre de faire venir les personnes par lesquelles il prétend faire preuve de son allégué pour être ouïs par-devant tel conseiller qui serait commis, pour ce fait et la vérité dudit exposé connue lui être fait droit sur ses fins et conclusions. Vu aussi la requête présentée à Monsieur l'intendant par ledit Fournier ci-dessus mentionné, et un jugement de Monsieur Duchesneau du dix-huitième septembre 1681. Dit a été que copie et signification de la requête présentée à Monsieur l'intendant sera donnée audit Gosse à son dernier domicile en cette ville ensemble du jugement de Monsieur Duchesneau du dix-huit septembre 1681 pour en venir plaider en cette dite Cour au premier jour. DEMEULLE.»[33]

Défaut en faveur de Guillaume Fournier contre Pierre Aigron; 25 juin 1685

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Défaut à Guillaume Fournier anticipant contre Pierre Aigron appelant de sentence à l'encontre de lui rendue en la prévôté de cette ville le deux août 1681 anticipé et défaillant faute d'être comparu a l'assignation qui lui a été donnée ce jour à son dernier domicile à la rivière Saint-Charles en parlant à la femme de Julien Jouin y demeurant, suivant l'exploit de Hubert huissier de cette Cour du cinq de ce mois, et en conséquence d'ordonnance d'icelle du dernier avril présente année, et avant faire droit sur le profit dudit défaut, la Cour a ordonné que dans huitaine ledit intimé produira sa demande et pièces justificatives conformément à l'ordonnance pour ce fait être ordonné ce que de raison, et soit signifié. R. V.»[34]

Défaut de Guillaume Fournier contre Pierre Aigron Lamothe déclaré bien obtenu; ordonné que la sentence sortira son plein effet et que le dit Aigron est condamné à payer la somme de 60 sols d'amende; 30 juillet 1685

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Vu par le Conseil la sentence rendue en la prévôté de cette ville le dix-septième septembre 1667. Entre Guillaume Fournier d'une part Et Pierre Aigron LaMothe d'autre par laquelle ledit Aigron est condamné payer audit Fournier la somme de cent trente livres et aux dépens, signée Rageot et scellée, autre sentence rendue entre lesdites parties le deuxième août 1681 portant que la susdite serait exécutée à l'encontre dudit Aigron lequel serait tenu payer audit Fournier ladite somme de cent trente livres, avec défenses à toutes personnes d'embarquer et souffrir partir ledit Aigron à peine d'être tenus de payer ladite somme en leur propre et privé nom, et icelui Aigron condamné aux dépens, ladite sentence signée Marandeau commis greffier et scellée signifiée audit Aigron par Levasseur suivant son exploit du quatrième desdits mois et an, au bas duquel est la déclaration d'appel dudit Aigron, arrêt de ce dit Conseil du premier septembre audit an rendu sur requête dudit Fournier par lequel il lui était permis de faire assigner et anticiper ledit Aigron sur son appel, au bas duquel est exploit de signification d'icelui par ledit Levasseur avec assignation audit Aigron en date du 18e octobre ensuivant, requête dudit Fournier, et arrêt sur icelle du trentième avril dernier portant que ledit Aigron soit assigné à son dernier domicile au premier jour d'après la fête Saint-Jean-Baptiste dernier passé pour procéder sur ladite anticipation d'appel, et sur les autres fins de ladite requête, exploit de signification et assignation donnée audit Aigron à son dernier domicile à la Rivière Saint-Charles en parlant à la femme de Julien Jamain à comparaître en ce Conseil aux fins dudit arrêt, ledit exploit en date du cinquième juin signé Hubert. Défaut obtenu par ledit Fournier contre ledit Aigron faute d'être comparu à ladite assignation en date du vingt-cinquième dudit mois de juin, signifié audit Aigron à sondit dernier domicile par ledit Hubert suivant son exploit du septième de ce mois, le rapport de maître Mathieu Damours Deschaufour conseiller et tout considéré dit a été que ledit Conseil a déclaré et déclare ledit défaut avoir été bien et dûment obtenu, et pour le profit, que ledit appel sera et demeurera désert, ce faisant ordonne que lesdites sentences dont était appel sortiront effet. Et condamne ledit Aigron appelant en soixante sols d'amende, et aux dépens, la taxe réservée en ce dit Conseil, et avant faire droit sur la somme de deux cent trente-huit livres prétendue ordonné que ledit Fournier en justifiera plus amplement. ROUER DE VILLERAY DAMOURS.»[35]

Arrêt ordonnant la communication à Pierre Aigron la requête de Guillaume Fournier; et défense au dit Aigron de s'emparer à Québec ou au Cap-de-la-Madeleine du vaisseau dans lequel il est venu; 30 août 1685

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Vu la requête présentée en cette Cour par Guillaume Fournier, tendante pour les causes y contenues à ce qu'il lui fut permis de faire venir incessamment et à heure présente s'il se pouvait Pierre Aigron pour convenir s'il n'est pas vrai qu'il lui doit la somme de cent quatre-vingt-dix-neuf livres douze sols cinq deniers, et qu'il l'a payée pour lui au sieur de Lachesnaie Aubert, et en cas de déni, de faire venir ledit sieur de Lachesnaye, si l'article porté en son compte n'est suffisant pour en justifier; et encore pour reconnaître par ledit Aigron s'il n'a pas vendu pour cinquante ou cinquante-cinq livres de mâtereaux à René Reome (Réaume); offrant ledit Fournier déduire audit Aigron la somme de trente-neuf livres douze sols cinq deniers portée par la transaction mentionnée en ladite requête. Comme aussi de taxer les dépens desquels ledit Aigron est condamné envers lui par arrêt du trente juillet dernier, ou qu'il fût commis quelqu'un de Messieurs pour y procéder et à faute par ledit Aigron de payer ce dont il est redevable audit Fournier, qu'il fût ordonné qu'il y sera contraint par corps étant un forain, ou qu'il donnera caution solvable en cette ville. Dit a été avant faire droit sur ladite requête qu'elle sera communiquée audit Aigron pour en venir à lundi prochain, et cependant défenses audit Aigron de désemparer de cette ville, et au capitaine du vaisseau dans lequel il est venu de l'île persée (Percé) de favoriser son départ, à peine d'être tenu en son nom de ce qui est dû par lui au du Fournier, et commis le sieur Damours conseiller pour faire la taxe de dépens. DEMEULLE.»[36]

Fichier Origine

AIGRON / ÉGRON / LA MOTTE, Pierre 240012
Date de baptême: 01-11-1630
Lieu d'origine: Aytré (St-Étienne) (Charente-Maritime) 17028
Parents: Pierre AIGRON et Marie Daguin
Métier du père: Marchand
Première mention au pays: 1660
Occupation à l'arrivée: Maître de barque
Date de mariage: 24-01-1663
Lieu du mariage: Québec (Notre-Dame)
Conjointe: Marie-Madeleine Doucet
Décès ou inhumation: Vers 1687
Remarques: Son épouse Marie-Madeleine Doucet est née à La Rochelle (David et Louise Melon). Un fils Nicolas, né à Québec, m. sous Esgron à La Rochelle (St-Jean-du-Pérot) 17300, le 09-01-1696, cm du 01-01-1696 greffe Guillemot, avec Marie Buffard [Louis, marchand et Marguerite Gendreau, mariés à La Rochelle (Ste-Marguerite), le 26-08-1665]. Les actes suivants sont à Aytré (St-Étienne). Deux soeurs: Marie Aygron, d. à 14 ans le 01-12-1644; Magdeleine Aigron/Aygron, née 24-03-1644, d. 19-12-1644. Son père Pierre Aygron est d. à 40 ans, le 20-06-1649. Sa mère est d. à 40 ans le 16-03-1651.. [37][38][39]

Biography

Pierre Aigron variations: Égron, Esgron, dit Lamotte, Lamothe

In 1686, at Isle Percee, LAMOTTE (sic) was living with his wife and their four children. There was no land or livestock listed because this was a fishing community of five families.[40]

Research Notes

In the original 1686 census at Isle Percee, Pierre Aigron was listed as LAMOTTE.[41]

Sources

  1. Bapt. image Fichier
  2. 2.0 2.1 Gustave Lanctot, « AIGRON, dit Lamothe, PIERRE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 17 août 2021
  3. (BRH, 18 (1912) 113).
  4. (cf. Jug. et Del., I, 81, 97, 109).
  5. (Ibid.. I. 75, 79, 109, 187; II, 16, 146, 672, etc.),
  6. (Ibid.. II, 856).
  7. (Ibid., II. 672, 1008, 1022)
  8. 8.0 8.1 8.2 Rapport de l'Archiviste de la Province de Québec 1951-1953: Nos ancêtres au XVIIe siècle Archange Godbout, première partie (A), débute page 449 pg 467-468
  9. Rapport de l'Archiviste de la province de Québec, 1975, 1975 Vieilles familles de France en Nouvelle-France R.P. Archange Godbout pg 145 - 284 pg 131-133 (pages informatiques)
  10. 10.0 10.1 10.2 10.3 10.4 10.5 BAnQ Notarial acts index Inventaire des greffes des notaires du régime français, par Pierre Georges Roy et Antoine Roy; 27 Vol + index 1-8
  11. Mariage IGD Note: La date exacte est incertaine, elle est en blanc dans l'acte, le dernier ban est publié le 21 janvier, l'acte suivant est en date du 29 janvier
  12. (Grace Lee Nute, Caesars of the wilderness, 223, 227).
  13. (Ibid., 254).
  14. (cf. Relation.,, par M. Jérémie. dans Bulletin de la Soc Hist. de St-Boniface, II, 13).
  15. BAC-LAC: Recensement de l'Intendant De Meulles au début de 1686 de l'Acadie et l'Île Percée, pg 34/36 original
  16. (Bibl. Nat , Coll. Clairambault 1016, f. 331):
  17. 1688 Census of Gaspésie, English version, W.F. Ganong, The New Brunswick Historical Society Collections, 1907, Vol III
  18. Blogue de Guy Perron, répertoire des engagés de François Peron pour le Canada en 1658: Pierre Motte
  19. 1er décembre 1663 Cote : TP1,S28,P1481 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401570
  20. 7 décembre 1663 Cote : TP1,S28,P1486 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401575
  21. 7 décembre 1663 Cote : TP1,S28,P1483 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401572
  22. 19 janvier 1664 Cote : TP1,S28,P1509 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401598
  23. 1er février 1664 Cote : TP1,S28,P1527 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401616
  24. 24 avril 1664 Cote : TP1,S28,P1682 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401771
  25. 26 avril 1664 Cote : TP1,S28,P1685 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401774
  26. 11 août 1676 Cote : TP1,S28,P1238 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401327
  27. 27 juillet 1677 Cote : TP1,S28,P1862 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401951
  28. 24 janvier 1678 Cote : TP1,S28,P2026 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 402115
  29. 7 février 1678 Cote : TP1,S28,P2029 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 402118
  30. 23 août 1678 Cote : TL1,S11,SS1,D12,P418 Fonds Prévôté de Québec - BAnQ Québec Id 381159
  31. 26 août 1681 Cote : TP1,S28,P2814 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 402903
  32. 1er septembre 1681 Cote : TP1,S28,P3018 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 403107
  33. 25 janvier 1683 Cote : TP1,S28,P3214 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 403303
  34. 25 juin 1685 Cote : TP1,S28,P3373 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 403462
  35. 30 juillet 1685 Cote : TP1,S28,P3390 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 403479
  36. 30 août 1685 Cote : TP1,S28,P3416 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 403505
  37. ID: DGFQ, p. 3 (Jetté); ref: AG-LAR, p. 2 (Godbout); DBC, vol. 1, p. 42
  38. Dossier Fichier
  39. Fichier Pierre Aigron 2018 Fédération québécoise des sociétés de généalogie//Québec Federation of Genealogical Societies
  40. Tim Hebert; Transcription of the 1686 Acadian Census, at Port-Royal, Acadie 1686 Census Transcribed. The original census can be found at Acadian Census microfilm C-2572 of the Library and Archives Canada “Acadie Recensements 1671 – 1752,” Images 15-60;
    at Isle Percee: LAMOTTE, his wife and 4 children
  41. https://heritage.canadiana.ca/view/oocihm.lac_reel_c2572/58

Profile created by Robert Blais, Saturday, September 6, 2014.





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