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Marie Baril (abt. 1633 - 1721)

Marie Baril
Born about in Reims, St. Etienne, Marne, Francemap
[sibling(s) unknown]
Wife of — married 13 Oct 1670 in Québec, Canada, Nouvelle-Francemap
Descendants descendants
Died at about age 88 in Château-Richer, Canada, Nouvelle-Francemap
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Profile last modified | Created 12 Nov 2013
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Filles du Roi
Marie Baril
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Biographie

Flag of France
Marie Baril migrated from France to Québec.
Flag of Québec
Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Marie Baril a vécu
au Canada, Nouvelle-France.

Marie Baril, fille de Julien Baril et de Madeleine Boisleau, de la paroisse Saint-Étienne de Reims en Champagne, elle contracte mariage devant le notaire Becquet, le lundi premier septembre 1670, avec François Sauvin, fils de feu Jean Sauvin et de Marie Mallevault, de Coureau, évêché de Saintes en Saintonge et l'épouse à Québec, le lundi 13 octbre 1670. De leur union naît une seule fille. C'est par elle qu'ils ont des descendants au pays. Elle vient au pays avec le contingent des filles du roi à l'été 1670. À son mariage, elle apporte une dot de 500 livres dont 50 lui viennent du roi. Elle est instruite et sait signer. C'est elle qui s'occupe des affaires de la famille en se faisant donner une procuration par son mari. Ce dernier pratiquait le métier de charpentier de navires. Après avoir vécu quelques temps sur la Côte de Beaupré, ils vont s'établir à Québec. Le 8 février 1675, elle loue à Guillaume Morel leur terre de Sainte-Anne-de-Petit-Cap pour trois ans et la moitié des grains. Les affaires vont bien pour eux. Elle tient un petit commerce à Québec et vend des marchandises aux gens de la Côte de Beaupré. Ainsi le 19 avril 1680, son voisin, Jacques Gamache, de Sainte-Anne-du-Petit-Cap lui doit 116 livres 18 sols et 8 deniers, pour des marchandises qu'elle lui a vendues et pour prêt de 25 livres afin de l'aider à payer au seigneur de la Côte de Beaupré ses arrérages de rentes. Ils se font de la sorte de nombreux amis à Beaupré et sont choisis à maintes reprises comme parrain et marraine à cet endroit. À prêté ainsi de l'argent, elle se présente souvent devant le tribunal seigneurial de Beaupré, pour réclamer paiement de diverses dettes. Ainsi le 14 juin 1683, c'est d'Antoine Baillon qu'elle exige la remise d'un canot. Ce dernier, quelques jours plus tard, à titre de procureur de l'évêque de Québec, l'empêche de clore son jardin sous prétexte que cette clôture nuira au moulin à vent de la seigneurie. Le 19 février 1685, ce sont six minots de blé qu'elle se fait rembourser par Pierre Laforêt. En juillet 1686, Nicolas Desmarais est condamné à lui remettre 50 livres. Le 20 février 1687, elle loue pour un an à raison de 90 livres, la maison du maçon André Couteron sur la rue du Cul de Sac à la Basse-Ville de Québec. Ce bail est renouvelé car, le 7 février 1691, jour où son mari et elle se font don mutuel de leurs biens, ils habitent toujours à cet endroit. Le 26 février 1692, elle poursuit le charpentier Nicolas Desmarais pour la somme de 200 livres, car il n'a pas complété la charpente d'un bâtiment qu'elle fait construire à Québec. Elle remet au notaire Chambalon, le 7 mars 1693, une liste de ses dernières volontés, écrites de sa main. Ce dernier en fait leur testament officiel. Elle y déclare que leur fille Marie-Françoise Chauvin est leur unique héritière et qu'ils lui lèguent tous leurs biens. Par contre, ils lèguent également en priorité 3000 livres à Pierre Vaux en remerciement de ses services. Ils le considèrent comme leur fils. Le sieur Roger, résidant au Séminaire, recevra 200 livres pour l'aider à subsister s'il vient à quitter le Séminaire. Ils promettent « à leur servante, domestique angloise de nation nommée Marie Coupart, 300 livres pour qu'elle demeure à leur service jusqu'à leur décès. » Ils n'oublient pas leurs filleuls en leur léguant chacun 50 livres. Enfin les « pauvres honteux » de Québec reçoivent 100 livres. Ces bonnes intentions n'ont guère de suites. Peu de temps après leur retour sur la Côte de Beaupré où ils ont toujours conservé leur maison, commencent pour eux une série de problèmes financiers qui vont gâcher leurs vieux jours. Une sentence de la Prévôté de Québec, du 21 octobre 1701, les condamne à rembourser au marchand Dominique Bergeron la somme de 542 livres pour les marchandises qu'il leur a fournies depuis 1698. Elle en appelle de cette sentence et la cause traîne devant les tribunaux jusqu'en 1709, où le marchand Bergeron obtient l'autorisation de défoncer sa porte pour saisir ses meubles. Son mari était alors décédé depuis le 29 août 1707. Elle se débat ensuite du mieux qu'elle peut contre ses créanciers. Le marchand Fornel, par une sentence du quinze septembre 1705, fait saisir sa maison de Québec pour rembourser une dette de 2127 livres. La maison est vendue aux enchères. Le 25 juin 1708, elle en appelle encore au Conseil Souverain au sujet d'une sentence de la Prévôté de Québec la condamnant à payer à Madeleine Cloutier veuve de Jean Bouchard dit Dorval, la somme de 1600 livres. C'est à Château-Richer qu'elle décède et est inhumée le 20 octobre 1721. [1]


Sources

  1. Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700) T. 1, p. 115, éd. La maison des ancêtres, Langlois, Michel.

Acknowledgments

Thank you to Theresa Salari for creating Baril-62 on 12 Nov 13. Click the Changes tab for the details on contributions by Theresa and others.






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