Jacques Brisset
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Jacques Brisset (abt. 1624 - 1701)

Jacques Brisset aka Brissette
Born about in La Rochelle, Aunis, Francemap
Son of [father unknown] and [mother unknown]
[sibling(s) unknown]
Husband of — married before 1648 in Francemap
Descendants descendants
Died at about age 77 in Champlain, Canada, Nouvelle-Francemap
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Contents

Biography

Flag of France
Jacques Brisset migrated from France to New France.
Flag of New France

Birth

Date: c 1626
Place: La Rochelle, Aunis, France

He is born in France and marries Jeanne Feteis/Fettis/Feteac there. Their son Jacques is also born there. They have a daughter, Marie, born on 18 March 1665 in Trois-Rivières. Jacques had preceded the family in the colony, speculation is that he came as an engagé on a 3 year contract. He was captured by the Iroquois on 25 August 1659, and does not come back from that until after July 1660. His wife and son only come to Canada in 1662.

Death & Funeral

Jacques Brisset was buried on 1 Dec 1701 in Champlain, the record gave him around 80 years of age, in the presence of Bernard Brisset his grandson who could not sign, Jacques Babie, Pierre Disy (signs Monplaisir) and Pierre Moulin, who all signed with the priest L, Geoffroy[1]

Biographie

Comme la plupart des immigrants à la Nouvelle-France qui n'avaient pas les moyens de payer le passage, Jacques a dû signer un engagement et devenir un de ceux qu'on nommaient les "trente-six mois". Cet engagement était un contrat bilatéral où le signataire s'engageait au départ de la France à servir à la colonie pour un certain nombre d'années, normalement trois ans, d'où le nom "trente-six mois". Celui-ci recevait en retour libre passage à la Nouvelle-France, maintien et salaire.[2][3]

Jacques aborda au printemps de 1648 un navire à La Rochelle en direction de la Nouvelle-France. Nous avons décidé de choisir cette date en déduisant que Jacques a dû arriver en cette année, 36 mois avant sa première acquisition de propriété. Il laissait derrière lui sa jeune épouse, Jeanne Fétis, et son fils, Jacques, âgé d'un an. Les archives indiquent qu'il ne put signer.[2]

Le "Catalogue des Immigrants : Région de Québec et des Trois-Rivières/1651" contient ces informations sur Jacques Brisset :[2]

BRISSET, Jacques 28, ne signe; première apparition: mention dans inventaire Hertel 6 juin 1652; achète un emplacement 11 oct. 1652 et obtient une terre en ou avant 1656 au Cap-de-la-Madeleine; pris pas les Iroquois 25 août 1659; revient après juil. 1660; sa femme, Jeanne Fétine (sic), et ses enfants ne viennent le rejoindre au pays qu'en 1662; confirmé aux Trois-Rivières en 1664; vit encore en 1681.[4]

Jacques Brisset fut confirmé à Trois-Rivières le 22 mai 1664.[5]

Jacques brisset s'est marié en France à Jeanne Fétis[5] (variations: Fétiac, Fétéis, Fettis, Feltis)

Enfants:

  1. Jacques Brisset, né en France c 1648 (18 ans en 666, 19 en 1667, 33 en 1681); marié à Françoise Dandonneau contrat 1672 (Guillaume de La Rue)
  2. Marie Brisset, née et baptisée 18 mars 1665 Trois-Rivières, parrain Jean Père marraine Marie Landeau épouse de Louis Tétreau; __ Brisset inhumée 20 février 1668 Trois-Rivières[6][5]

Malgré toutes ces épreuves, et surtout malgré toutes les cicatrices et les faiblesses physiques que Jacques avait dû supporter suite à sa captivité chez les Iroquois, celui-ci décida de demeurer dans son pays adoptif et d'y faire venir son épouse et son fils. En 1662, sa femme Jeanne Fétis, son fils Jacques et son frère Jean (d'après certains documents tirés des Archives de Québec nous savons qu'il avait seulement un fils) vinrent le rejoindre aux Trois-Rivières. Avant son départ de France, Jean indiquait comme sa place d'origine le bourg de Saint-Laurent-de-la-Salle, en la Province de l'Aunis, près du port de La Rochelle. C'est le seul indice que nous avons pu découvrir de la place d'origine possible de Jacques Brisset en France.[2]

Les recensements de 1666 et de 1667, spécifiquement celui de 1666 dont le texte paraît plus bas, placent la famille aux Trois-Rivières et Cap-de-la-Madeleine, endroit où elle devait demeurer pendant quelques années :

Recensement 1666 LES TROIS-RIVIÈRES
Jacques Brisset, 40, habitant ; Jeanne Fortier, 40, sa femme ; Jacques, 18 ; Marie, 1 ; Charles Montillier, 22, domestique.[7]

Recensement 1667 PETIT CAP DE LA MADELEINE
Jacques Brisset, 46 ; Jeanne Fetine (Fetine, Feteis, Fétive ou Fortier), 44 ; Jacques, 19 ; Marie, 2 ; Charles du Montmelquier, domestique, 30 ; 6 arpents en valeur.[7]

Recensement 1681 Champlain
Jacques Bricet 55 ; Jeanne Fintize, sa femme, 56 ; 2 fusils ; 9 bêtes à cornes ; 30 arpents en valeur.[8]

Jacques Brisset (sieur Courchêne) 33 ; Marguerite Dandoneau, sa femme, 23 ; enfants : Jacques 6, Bernard 3 ; domestiques ; Vincent 30, Catherine 14.[8] (son fils et sa famille)


Depuis, on a trouvé quelques infos complémentaires, grâce à Philippe Brissette, qui a écrit sur le livre d'or : Je salue les cousins d'Europe et j'en profite quand même pour vous indiquer que Jacques Brisset, le premier ancêtre canadien était un huguenot originaire de La Rochelle qui a été baptisé au temple protestant de St-Yon dans les années 1620, son lieu d'origine n'est plus inconnu. Longue vie à votre site! Philippe Brissette[2]

Notes

Jacques Brisset, famille affirme que son épouse est venue au pays avec son fils et son frère Jean Brisset en 1662. Aucune trace de ce Jean Brisset n'a été trouvée à date.

Actes notariaux/Notarial acts

Notaire Séverin Ameau (Trois-Rivières)[9]

-Marché entre Jean Pacaut et Jacques Brisset au sujet d’une maison au Bourg des T.-R. Led. marché fait précédemment entre feu G. Guillemot Sr Duplessis,

Mathurin Baillargeon et Claude Houssard (11 octobre 1652). Ratification du susdit marché par Mathurin Baillargeon (16 décembre 1652). Quittance par Dame veuve Guillemot Duplessis à Jean Pacaut et Jacques Brisset du prix de vente d ’une maison (8 août 1655). (No 4.) Voir No. 9.) Vol XI pg 50

-Quittance par Mathurin Baillargeon et Claude Houssart à Jean Pacaut et Jacques Brisset, d’une somme de 300 l. ts. prix de vente d’une maison (16 décembre 1652). (No. 9.) Voir No. 4.) Vol XI pg 51
-Concession par les RR. PP. Jésuites à Christophe Crevier Sr de la Meslée, Jacques Beriault. Jacques Brisset, Jean Pacault, Pierre Dandonneau dit Lajeunesse et Michel LeMay, d ’une île située dans les T.-R., nommée l ’Île St-Christophe (9 mars 1655). (No. 24). Vol XI pg 54
-Vente par Jean Pacaut et Jacques Brisset associés à François LeMaistre dit le Picard, d ’une place de 20 toises carrées, avec maison, dans le Bourg des T.-R., tenant à la rue St-Pierre, à Elie Grimard, aux terres de M. Godefroy et M. Normanville (23 octobre 1655) (quittance du 29 août 1656). (No. 32.) Vol XI pg 55
-Vente d ’une terre par Jean Pacaut à Nicolas Petit dit La Prée, sur le bord des T.-R., seigneurie des Jésuites, attenante Jacques Brisset, Baptiste Bourgery, à la rivière des T.-R, (16 août 1656). (No. 41.) Vol XI pg 57
-Vente par Nicolas Petit dit La Prée à François LeMaistre d ’une concession située sur la rivière des T.-R., Seigneurie des Jésuites, attenante à Jacques Brisset et Baptiste Bourgery. Venant des Jésuites par contrat fait à Jean Pacaut le 15 juin 1656 et par un transport à Nicolas Petit du 16 août 1656 devant Ameau (13 juillet 1657). (No. 53.) Vol XI pg 59
-Vente par Claude David à Jacques Brisset d’une place de 22 pieds de large sur 24 de long, aux T.-R., attenante Claude Jutras dit Lavallée. Quittance par Claude David à Jacques Brisset de 60 l. ts. (2 mai 1659). (No. 63.) Vol XI pg 60-61
-Concessions de 2 x 40, par Etienne Pezard à Frs. Chorel St-Romain, Ls Foucher Laforest, Chs. Bonnain, Urbain Baranger, Pierre Niquet, Chs Dutaux, Michel Feuillon, René Houray, Alexandre Raoul (No. 129.) ; Pierre Dandonneau Lajeunesse, Laurent Gouin, Jean Boullard, Pierre Artault de la Tour, Mathurin Gouin, Chs. Aubert, Ls Dettreau, Jacques Grassiot, René

Baudouin, Pierre Jouineau, Nicolas Lemoyne, Jos Massé Besnier (No. 130.) ; Jacques Besnard, Chs. Denart, Ant. Desrosiers (3 x 40), Claude David (3 x 40), Guillaume de la Rue, Jacques Brisset, René Besnard de Bourjoly (3 x 40), Nicolas Gourde, Jean Bourdeau LaTaille (No. 131); Gabriel Benoit LaForest, Jacques Fouilloud, Pierre Retour, Pierre Constant (3 x 40), Julien Brosseau dit La Verdure, Marin Richard dit LaVallée, Chs de Montmarquan (No. 132); Pierre Jouineau (No. 133); Jacques Grassiot (No. 134) ; Fs. Detreau (No. 135) ; Antoine Desrosiers (3 x 40) (No. 136); Jacques Pouillon (No. 137); Claude David (No. 138) (3 x 40); Jacques Brisset (No. 139) ; Alexandre Raoul (No. 140) ; Chs du Taux (Dutaut) (No. 141); Pierre Dandonneau dit Lajeunesse (No. 142); Chs. Bonin (No. 150) (17 mars 1665). Vol XI pg 76-77 (Note: Étienne Pézard sieur de La Tousche était seigneur à Champlain)

Notaire Guillaume de La Rue (Trois-Rivières etc)[9]

-Vente d’une habitation de 2 arpents de front sur 40 arpents de profondeur,

sise en la seigneurie de Champlain, par Louis Pinard, chirurgien à Champlain, et Magdelaine Ariel, sa femme, à Jacques Brisset (23 novembre 1670). (#64) Vol XXVI pg 141 (père ou fils?)

-Contrat de mariage entre Jacques Brisset, bourgeois de Champlain, fils de Jacques, bourgeois et de Jeanne Fettis, dudit lieu; et Marguerite Dandonneau, fille de Pierre Dandonneau dit Lajeunesse, de Champlain, et de Françoise Jobin (15 novembre 1672). (#80) Vol XXVI pg 143
-Vente d ’une habitation de 3 arpents de front sur 40 arpents de profondeur,

sise en la seigneurie de Champlain, par Claude Danys, dudit lieu, et Susanne Denoyon, sa femme, à Jacques Brisset, père, et Jeanne Feltis, sa femme, et Jacque Brisset fils, et Marguerite Dandonneau, sa femme (24 avril 1676). (#132) Vol XXVI pg 148-149

Notaire Michel Roy dit Châtellerault [9]

-Concession d’une terre de 6 arpents de front sise dans l’ile de la seigneurie

de Ste-Anne, par Michel Gamelin à Jacques Brisset (15 janvier 1670). (#18) Vol XXVII pg 110 (père ou fils?)

-Désistement d’un bail à ferme de 3 ans par Jean Brisset, en faveur de Pierre Pinot; Brisset quittera la maison mais continuera à faire les récoltes et autres travaux pour les 2 prochaines années ( 10 août 1700). (#289) Vol XXVII pg 137

Notaire François Trotain[9]

-Contrat de mariage entre Jean Brisset, fils de Jean Brisset et de Marguerite

Gaboury, natif de Saint-Laurent de LaSalle, évêché de LaRochelle; et Geneviève Trut, fille de Mathurin Trut et de Margueritte Picard, veuve de Jean Moreau, de Batiscan (24 juin 1693). (#18) Vol XXVII pg 155

Papiers épars[9]

-“À la requête de François Lory, huissier du Cap-de-la-Magdelaine, et à ses périls, risques et fortune et à faultc par Michel Lemay lui avoir payé la somme de douse livres, 10 sols qu’il lui doit, ay pris, saisy et arrestté et mis en la main du Roy nostre sire, entre les mains de sieur Jacques Bricet à untel et chacun les sommes et deniers, grains et aultres chose généralement quelconques qu’il doibt ou debvra ci après au dit Lemay pour quelque cause que ce soit auquel sieur Bricet parlant à sa personne à dom-lle cy l'a ici commandement de par le Roy nostre sire de ne sen desaisir pas que par Justice ne soit ordonné à peyne de payer deux fois et baillé coppie les an et jour susdit. L A. Bernard (27 octobre 1677). (#8) Vol XXVII pg 276-277

Notaire Gilles Rageot[9]

-Accord entre Jacques Turcot et Jacques Brisset (17 octobre 1686). (N° 3159.) Vol IV pg 151 (père ou fils?)
-Vente de Charles Aubert de la Chesnaye à Jacques Brisset et Louis Dandonneau (11 novembre 1690). (N° 4120.) Vol IV pg 228 (père ou fils?)

Notaire Antoine Adhémar (Trois-Rivières, le Cap, puis Montréal) (père ou fils, dans la plupart des cas la question se pose)[9]

-Quittance par le sieur de St-Romain à Brisset (à l’acquit de Claude David) (9 mars 1677). Vol V pg 23
-Conventions entre les sieurs de Laprade, Brisset et Lejamble (7 août 1677). Vol V pg 26
-Donation du sieur Lejamble au sieur Brisset (8 août 1677). Vol V pg 26
-Transaction entre Jacques Aubuchon et Jacques Brisset (18 novembre 1677). Vol V pg 28
-Marché entre Jacques Brisset, Pierre Le Jamble et Claude David (28 novembre 1677). Vol V pg 28
-Engagement de Paul Desmarais à M. Brisset (26 septembre 1678). (Manque). Vol V pg 33
-Bail de boeufs du sieur Brisset à Jean Lariou dit Lafontaine le Gascon ( 1er octobre 1679). Vol V pg 40
-Bail de vache de Jeanne Féteis [ou Fortier], épouse de Jacques Brisset, au sieur Claude David (5 novembre 1681). (Manque). Vol V pg 50
-Titre nouvel des sieurs Brisset, père et fils (29 décembre 1682). Vol V pg 58
-Conventions entre St-Romain, Brisset, David et Foisy (9 mai 1683). Vol V pg 62
-Concession de Michel De La Prade à Jacques Brisset (14 juillet 1683). Vol V pg 63 (plutôt fils)
-Bail du sieur Lajeunesse au sieur Brisset (9 janvier 1684). Vol V pg 64
-Quittance sous seing privé par Marie-Jeanne Couillard à Jacques Brisset (31 mars 1685). Vol V pg 73
-Obligation de Jacques Brisset et François Fafart à Jean Sybille (13 juin 1695). Vol V pg 234 (plutôt fils)
-Vente de J. Dandonneau, Jean Fafard et Jacques Brisset à Pierre Fafard (23 septembre 1697). Vol V pg 277 (plutôt fils)

Il existe d'autres actes d'Antoine Adhémar dans le volume VI de la collection, ils sont de toute évidence pour Jacques fils, étant après 1701.[9]

Bibliothèque et Archives Nationales du Québec
Procès-verbal fait par maître Pierre le Febvre (Lafebvre - Lefèvre) et Antoine Desrosiers, habitants des Trois-Rivières, experts et arbitres pour faire la visite d'une maison, située dans le bourg des Trois-Rivières sur la grande rue, appartenant à Jacques Brisset pris par les Iroquois (Amérindiens) le 25 août dernier, lesquels ont bien visité la maison et affirment l'avoir trouvée couverte de planches, entourée de pieux de cèdres dont les deux tiers sont bousillés (ouvrage qui est mal fait), la cheminée faite, deux pignons, porte sans gonds, poutres dans la maison et il y a une cour . - 16 juillet 1660[10]

Requête de Jean le moine (Lemoine), habitant du Cap-de-la-Madeleine, demandeur, à l'encontre de Jacques Brisset, de lui scier 80 planches restant des 100 qu'il lui devait; la femme de Brisset soutient qu'il est obligé de n'en scier que la moitié; ordonné à Brisset de comparaître dans la huitaine . - 29 novembre 1664[11]

Requête de François Boivin, maître charpentier, demandeur, de lui être livré une barrique d'anguilles par Jacques Brisset qui lui avait promis sur le paiement de laquelle ledit Boivin dit avoir avancé 4 pots d'eau-de-vie (Alcool); Brisset n'en reconnaît que 3 pots dudit Boivin par l'ordre de monsieur Pinard, marguillier de l'église des Trois-Rivières; lequel avait promis audit Brisset de lui donner de l'eau-de-vie pour son travail au prix de Québec; ordonné de faire comparaître Pinard . - 20 décembre 1664[12]

Témoignage de Louis Pinard, marguillier, dans la cause de François Boivin, maître charpentier, à l'encontre de Jacques Brisset; Pinard dit n'avoir donné aucun ordre à Brisset de prendre l'eau-de-vie (alcool) de Boivin; ordonné à Brisset de rendre dans huitaine 3 pots d'eau-de-vie ou leur valeur avec les frais de justice . - 10 janvier 1665[13]

Déclaration faite au papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales par Suzanne de Noyon (Denoyon), femme de Claude David, laquelle déclaration étant relative à la moitié d'un emplacement contenant vingt toises en carré sise en la ville des Trois-Rivières, sur lequel il y a une maison et une grange, à une terre en nature de bois abattu et de haut bois bornée d'un bout par la rivière des Trois-Rivières, de deux arpents de front sur vingt-quatre arpents de profondeur, et à une terre de cinq arpents de front sur vingt arpents de profondeur située d'un bout sur le fleuve Saint-Laurent, au-dessus de la sixième rivière . - 30 juin 1668

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du dit jour de relevée (dernier jour de juin 1668) Est comparu Suzanne de Noyon, femme de Claude David, absent, laquelle déclare et avoue que son dit mari et elle tiennent et possèdent en la censive de nos dits seigneurs la moitié d'un emplacement situé en cette ville qui contenait vingt toises en carré ou environ, duquel dit emplacement le dit David en a vendu à Claude Jutras dit Lavallée la moitié, et de l'autre moitié au dit David et à sa femme appartenant ils en auraient vendu à Jacques Brisset une partie pour bâtir contenant vingt-deux pieds de large sur et à côté de la grande rue et de vingt-quatre pieds de long l'an mille six cent cinquante-deux pour la somme de soixante livres le restant de la dite moitié du dit emplacement ils ont déclaré leur appartenir par concession et titre qui leur en aurait été donné du total ci-dessus par Monsieur Dailleboust (D'Ailleboust), lors gouverneur, en date du sixième juin mille six cent cinquante, signé, Dailleboust (D'Ailleboust), aux charges que Messieurs de la Compagnie lui ordonneraient et de faire bâtir et renclore de bons pieux et cette dite ville dans l'an de la date de la dite concession, au bas duquel titre est acte de ratification donné par Monsieur de Lauson (Lauzon) au dit Claude David de la dite concession, à la charge d'un denier de cens portant lods et ventes etc. etc, et du retranchement ordonné par Monsieur Dailleboust (D'Ailleboust), le dit acte en date du vingt-unième mai mille six cent cinquante-deux signé de Lauson (Lauzon) et plus bas par Monsieur le gouverneur, Boujonnier, sur laquelle dite terre la dite de Noyon a déclaré que son dit mari y a fait bâtir une maison et grange tenant ensemble et le reste est en cour et jardin joignant d'un côté à Guillaume Pepin (Pèpin) d'autre le dit Jutras à cause de son dit acquêt, d'un bout les héritiers Etienne Vien, et d'autre le dit Brisset et la dite grande rue notre-Dame. Item, deux arpents de terre de front sur vingt-quatre de profondeur si tant s'en trouve joignant d'un côté le chemin tendant de cette ville sur les coteaux d'autre le Sieur de la Poterie (LaPoterie) à cause de son acquêt de feu Gilles Trottier, d'un bout les héritiers Jean Vien, d'autre sur la rivière les Trois-Rivières, au dit David concédés par feu Monsieur Dailleboust (D'Ailleboust), lors gouverneur, par titre en date du neuvième juin mille six cent cinquante signé Dailleboust (D'Ailleboust) de laquelle terre il y en a à peu près environ quatre ou cinq arpents en nature de bois abattu et le reste haut bois, la dite concession faite aux charges que Messieurs de la Compagnie lui ordonneraient de faire travailler sur icelle et de souffrir les chemins qui s'y pourront établir, au bas duquel titre est acte de ratification d'icelui par Monsieur de Lauson (Lauzon) à la charge d'un denier de cens portant lods et ventes, etc. etc le dit acte en date du vingt-unième mai mille six cent cinquante-deux signé de Lauson (Lauzon) et plus bas par Monsieur le gouverneur Boujonnier. Item, cinq arpents de terre de front sur vingt de profondeur situés au-dessus de la sixième rivière d'un bout sur le fleuve Saint-Laurent et d'un côté les terres de Claude Jutras dit Lavallée d'autre aux terres non concédées au dit David distribuées et départies pour en jouir ses successeurs et ayant cause à perpétuité pleinement et paisiblement aux droits de chasse et de pêche et de faire travailler incessamment sur la dite terre à la charge de six deniers de cens pour arpent payable à la recette du domaine de Québec au jour Saint-Rémi par chacun an le dit cens portant lods et ventes ainsi que dessus est dit, et de souffrir les chemins qui seraient jugés nécessaires par les officiers de la Compagnie de la Nouvelle-France, et de lui faire ratifier la dite concession, à faute de quoi elle demeurera nulle par titre en date du vingt-unième juillet mille six cent cinquante-sept signé Boucher sur laquelle dite terre la dite femme a dit que son dit mari n'y a pu faire faire aucuns travaux jusque ici à cause des incursion des Iroquois, requérant acte de ses dits aveux et déclarations et exhibition de titres, se soumettant au payement du dit cens à elle octroyé au dit nom de ses dits aveux et déclarations et soumission payable le dit cens au dit jour Saint-Rémi tant du passé que pour l'avenir et a déclaré ne savoir signer. Leneuf » [14]

Déclaration faite au papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales par Antoine Lemaître dit Lamorille, au nom de la veuve de feu François Lemaître, laquelle déclaration étant relative à une place contenant vingt toises en carré bornée d'un côté par la rue Saint-Pierre, en la ville des Trois-Rivières, sur laquelle il y a une maison et une grange . - 5 juillet 1668

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du cinquième jour de juillet 1668, de matin. A comparu Antoine Lemaistre (Lemaître) dit Lamorille, au nom et se faisant fort de la veuve et héritiers de feu François Lemaistre, porteur de l'ancien titre, lequel au dit nom avoue et déclare qu'il tient en la censive de nos dits seigneurs de la Compagnie des Indes Occidentales une place située en cette ville contenant vingt toises en carré ou environ joignant d'un côté le Sieur Godefroy l'aîné, d'autre les enfants feu Etienne Vien, la rue Saint-Pierre entre deux, d'un bout Elie Grimard, d'autre le dit Sieur Godefroy, sur lequel emplacement est une maison et une grange que le dit feu Lemaistre y a fait bâtir, le dit emplacement et maison à eux dite veuve et enfants du dit Lemaistre appartenant par acquêt que le dit défunt en aurait fait de Jean Pacault (Pacaut) et Jacques Brisset par contrat passé par-devant Ameau, notaire, en date du vingt-troisième octobre mille six cent cinquante-cinq, signé Ameau, pour et moyennant le prix et somme de trois cent cinquante livres tournois et neuf pièces de bois de pin, un houret servant à scier au long et une huche à pétrir, et aux charges et conditions portées dans le contrat de donation faite du dit emplacement par Messieurs de la Compagnie de la Nouvelle-France, lesquels Pacault et Brisset en auraient fait acquisition de feu Monsieur Jean Sauvaget, comme procureur de Demoiselle Etienne Desprès veuve feu le Sieur Duplessis Querbodot (Kerbodot), par contrat en date du onzième octobre mille six cent cinquante-deux ainsi que mentionné au premier contrat d'acquêt susdaté et qu'il est au greffe, déclarant le dit Lamorille ne l'avoir en mains et que le dit acquêt était de la somme de trois cents livres tournois, et le dit Sieur Duplessis Querbodo en était propriétaire par vente à lui faite par Mathurin Baillargeon et Marie Mestayer (Métayer), sa femme, et Claude Houssard ainsi qu'il appert par acte signé Guillemot et des marques des dits Baillargeon et Mestayer en date du cinquième août mille six cent cinquante-deux pour et moyennant pareille somme de trois cents livres tournois, et de payer les droits seigneuriaux à la dite Compagnie ou ses officiers et aux charges et conditions portées par le dit titre de concession, faite aux dits Baillargeon et Mestayer, sa femme, et Houssard par la dite Compagnie de la Nouvelle-France, le dit emplacement au dit Houssard concédé par Monsieur Dailleboust (D'Ailleboust) et de lui signé en date du deuxième jour de juin mille six cent cinquante, pour en jouir par lui, ses successeurs ou ayant cause en roture aux charges que la dite Compagnie lui ordonnerait et à condition d'y bâtir et renclore et fermer avec cette dite ville suivant qu'il leur serait ordonné par le gouverneur de ce pays de bons pieux dans l'an de la date de la dite concession faute de quoi elle demeurerait nulle, et de faire icelle ratifier par la dite Compagnie, au bas duquel titre est ratification d'icelle par feu Monsieur de Lauson (Lauzon), par acte de lui signé et daté du dix-septième juin mille six cent cinquante et un, à la charge d'un denier de cens, de laquelle dite déclaration aveu et exhibition de titre le dit Lamorille au dit nom a requis acte, se soumettant au payement du dit cens tant du passé que pour l'avenir, en quoi nous l'avons condamné, ensemble des autres droits seigneuriaux et lui avons décerné le dit acte par lui requis au désir de sa déclaration après exhibition des dits titres et contrats, et a déclaré ne savoir signer. Leneuf »[15]

Déclaration faite au papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales par Philippe Étienne, au nom et pour Jacques Brisset, habitant, laquelle déclaration étant relative à une place contenant vingt-deux pieds de large sur vingt-quatre pieds de long bornée d'un bout par la rue Notre-Dame, en la ville des Trois-Rivières . - 11 juillet 1668

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du onzième du dit mois (11 juillet 1668) Est comparu Philippe Etienne, demeurant en cette ville, au nom et faisant pour Jacques Brisset, habitant de ce pays, lequel au dit nom, avoue et déclare tenir en la censive de nos dits seigneurs une place contenant vingt-deux pieds de large sur le bord de la rue notre-Dame et vingt-quatre pieds de long, au dit Brisset appartenant par contrat d'acquêt qu'il en aurait fait de Claude David, par contrat passé par-devant Ameau, notaire, le deuxième jour de mai mille six cent cinquante-neuf, signé Ameau, moyennant soixante livres tournois au bas duquel est la quittance du Sieur Simon Denis (Denys) pour la somme d'un écu pour les lods et ventes, la dite quittance en date du vingt-sixième mai mille six cent cinquante-neuf signée Denis (Denys), auquel David elle appartenait par concession du cinquième juin mille six cent cinquante, aux charges et ainsi qu'il est dit en sa déclaration du dernier jour de juin dernier qu'il a faite par-devant nous, de laquelle dite déclaration nous avons décerné acte. Leneuf »[16]

Instance de madame Lafond (de Lafond), demanderesse, à l'encontre de Claude Jutras (Jutrat) dit Lavallée (La Vallée) pour lui être rendue une peau d'orignal. Ladite demanderesse était en soumission de présenter des témoins ce qui a été remis après les fêtes où Jacques Brisset sera approché . - 13 avril 1669[17]

Contestation entre le sieur Etienne Pezard de la Touche, Jacques Brisset de Champlain et le sieur Gilles Boivinet, conseiller du Roi et lieutenant général aux Trois-Rivières . - 19 novembre 1677- 17 octobre 1678

Portée et contenu: Ce dossier comprend les sentences du lieutenant général au siège ordinaire des Trois-Rivières; des extraits des registres du Conseil souverain de Québec; une requête; un exploit de signification; les répliques .[18]

Requête de Marie-Jeanne Couillard, veuve de feu Claude David, de Champlain, assistée de Jacques Brisset, son curateur élu par justice, demanderesse, comparante par Jean Cusson, son procureur, contre Claude David, père du défunt Claude David fils, défendeur, demeurant à Villiers, comparant par Normandin, son procureur, pour la somme de 300 livres pour son douaire, 150 livres pour son préciput et 109 livres et 9 sols pour la valeur des articles contenus dans l'inventaire, le tout, conformément à son contrat de mariage; condamné le défendeur à payer la somme de 300 livres pour douaire, 150 livres pour son préciput et 109 livres et 9 sols pour les articles contenus dans l'inventaire et condamné le défendeur aux dépens liquidés à 20 sols . - 14 février 1685

Portée et contenu: À la suite de la requête, il est mentionné que le sieur de Normandin, procureur de Claude David, a élu domicile chez le sieur de Grandmesnil (Grandménil), aux Trois-Rivières .[19]


Appel de sentence de Jacques Brisset, demeurant à Champlain, demandeur, contre Jacques Turcot, faisant pour François Lucas dit Dontigny et Ignace Baillargeon, défendeur et intimé, à la suite de la sentence du juge de Champlain, datée du 17 septembre 1685, pour qu'elle soit mise au néant et pour que le défendeur soit tenu de rapporter les profits de la traite à leur communauté, suivant une convention passée entre eux, du 31 juillet 1683 au 8 août 1685 à Sault-Sainte-Marie; le défendeur dit qu'il n'a pas signé ladite convention et que les activités de la société ont cessé au printemps; ledit Turcot est condamné à rapporter tous les profits de la communauté pour être partagés et à payer les dépens liquidés à 100 sols, y compris l'expédition de la sentence, signé Bourbaux (Bourbeau) . - 2 août 1686

Portée et contenu: Sont aussi présents ses associés Martin Foisy et Barthélemy David et le Révérend Père Jésuite .[20] (père ou fils?)

Jacques was born about 1620. He passed away about 1701.

Sources

  1. Sépulture-funeral image IGD
  2. 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4 Jacques Brisset, famille
  3. NOTE: Jacques Brisset n'apparait pas dans l'inventaire fait par Carpin des engagés de La Rochelle, quoique Carpin admet lui-même que sa liste est incomplète, certains greffes de notaires n'ont pas survécu Carpin, Gervais (1999). Le Réseau du Canada: Étude du mode migratoire de la France vers Ia Nouvelle-France (1628-1662) Il note par contre un dénommé Brisset parmi les 100 associés: Brisset Part acquise entre 1644 et le 15 janvier 1651 - Associé jamais signalé auparavant. On ne le retrouve que dans le rôle des associés présents à l'assemblée générale du 15 janvier 1651, pour une part. - Cette part, il a dû l'acquérir parmi les parts abandonnées, ou encore il peut être un héritier. pg 531
  4. Catalogue des immigrants 1632-1662: Marcel Trudel, Éd Hurtubise HMH 1983 ISBN 2-89045-579-3
  5. 5.0 5.1 5.2 Dictionnaire généalogique des familles du Québec des origines à 1730, René Jetté, avec la collaboration du PRDH, 1983, Presses de l'Université de Montréal, A-J, PDF pg 172
  6. Quebec, Vital and Church Records (Drouin Collection), 1621-1997 - Drouin IGD
  7. 7.0 7.1 Wikisource: Recensements 1666-1667 Censuses selon Benjamin Sulte Histoire des Canadiens-français, Tome 4, chap. 4
  8. 8.0 8.1 Wikisource Recensement 1681 Census selon Benjamin Sulte Histoire des Canadiens-français, Tome 5, chap. 4
  9. 9.0 9.1 9.2 9.3 9.4 9.5 9.6 9.7 BAnQ Notarial acts index Inventaire des greffes des notaires du régime français, par Pierre Georges Roy et Antoine Roy; 27 Vol + index 1-8
  10. BANQ 16 Jul 1660
  11. BANQ 29 Nov 1664
  12. BANQ 20 Dec 1664
  13. BANQ 10 Jan 1665
  14. BANQ 30 Jun 1668
  15. BANQ 5 Jul 1668
  16. BANQ 11 Jul 1668
  17. BANQ 13 Apr 1669
  18. BANQ 1677-1678
  19. BANQ 14 Feb 1685
  20. BANQ 3 Aug 1686
  • Actes d'état civil et registres d'église du Québec (Collection Drouin), 1621 à 1997 - Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection: Institut Généalogique Drouin IGD (membership) https://www.genealogiequebec.com
  • BANQ: Bibliothèque et Archives Nationales du Québec/Québec National Library and Archives http://www.banq.qc.ca/accueil/

Acknowledgements

Brisset-15 was created by Danielle Liard through the import of avril 2014.GED on Apr 23, 2014.





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