Marie Chrétien a migré de France au Canada, Nouvelle-France.
Marie Chrétien variation: Chrestien
Fille d'Anselme Chrétien, bourgeois de Paris demeurant au faubourg St-Germain-des-Prés, paroisse de St-Sulpice, et d'Anne Bernard, Marie est née vers 1655 (26 ans en 1681, plus de 80 ans à sa sépulture en 1733)[1]
Elle arrive à Québec le 31 Juillet 1670 à bord du navire La Nouvelle France[2] comme Fille du Roy[3], ne sachant pas signer.[4] Il n'est pas question de biens apportés par cette fille dans son contrat.[5]
Paul Perrot et Marie Chrestien firent un contrat de mariage devant le notaire Bénigne Basset le 26 octobre 1670 à Montréal. Paul est fils de déffunt Simon Perrot, vivant charpentier de navire demeurant à Mortagne, pays de Saintonge, et de Marguerite Serie (sic). Il habite sur l'Isle Ste-Thérèse. Marguerite est fille de défunt Ancelme Chrestien, vivant bourgeois de Paris demeurant au faubourg St-Germain-des-Prés, et d'Anne Bernard. Parmi les témoins cités présents on trouve du côté du futur: Sidrac Dugué, capitaine commandant l'Isle de Montréal, seigneur de l'Isle Ste-Thérèse, et son épouse Marie Moyen, Élisabeth Moyen veuve de Lambert Closse, René Lanceleur bourgeois, Pierre Rivière, Pierre Guillory, Mathurin Gauthié, habitants de ladite Isle Ste-Thérèse, Philippau Pothié habitant de la Prairie de la Magdeleine; et de la part de la future: Gabriel Souart prêtre, Gilles Perot curé de Montréal, Catherine Gauchet femme de Jean Baptiste Migeon de Branssat, les damoiselles Élisabeth Souart, Charze Sallé, Françoise Gobillau veuve d'Augustin Maguet, Catherine Fourrier femme de Mathurin Marcadier, Marthe Françoise Barton femme de Joseph Chevalier, Jeanne Villay (?), et Catherine (?) femme du sieur Caillé demeurant à Montréal. L'acte est fait dans la maison du sieur Migeon, les témoins officiels étant Jean Gervaise et François Bailly.
Multiples signatures sur l'acte, les futurs ne peuvent signer.[6]
Le 4 novembre 1670 à Notre-Dame de Montréal, Paul Perot, habitant de l'île Ste-Thérèse, fils de feu Simon Perot et de Marguerite Cerisier de la paroisse de St-Surin de Mortagne, évêché de Saintes, épouse Marie Chrestien, fille de feu Anselme Chrestien et d'Anne Bernard de la paroisse de St-Sulpice, faubourg Saint-Germain à Paris, en présence de Sidrac Dugué, capitaine commandant du lieu, Pierre Caillet, maître tailleur, René Lanceleur, Jean Moriau dit Jollycoeur, Mathurin Mercadier, Antoine Auguier, habitants, et plusieurs autres. Les époux ne signent pas, on voit les signatures de multiples témoins.[7]
+Marie Pero, née dans la seigneurie Duguay le 30 novembre 1672, baptisée le 14 janvier 1673 chez M. Duguay (enregistré à Boucherville)[8]; Marie Perot mariée avec Jean Cousin le 15 mai 1688 à Repentigny[9], Marie Perrot veuve Beauregard remariée avec François Denoyer dit Lamontagne le 11 septembre 1696 à Montréal (ND)[10]
Paul Perot, né à Repentigny, baptisé le 30 octobre 1674 à Pointe-aux-Trembles[11] (nommé Pierre par la suite); Pierre Perrot dit Lagorce décédé le 8 janvier 1684 à Repentigny, inhumé le 9 à Repentigny (enregistré à Lachenaie) à 9 ans.[12]
+Paul Perrot, né à Repentigny, baptisé le 28 octobre 1676 à Pointe-aux-Trembles[13], Paul Perot a épousé Marie Montambaut le 6 novembre 1702 à Ste-Famille, Île d'Orléans[14]
François Perro, né à Repentigny le 4 février 1678, baptisé le 7 à Boucherville[15]
Anne Perot, née le 3 février 1680, baptisée le 4 à Repentigny[16], mariée à Louis Chapelain avant le 1 octobre 1701, décédée le 14 avril 1744 à Deschambault
+Marie Anne Perot, née le 7 juillet 1682, baptisée le 8 à Repentigny[17], mariée avec Nicolas Pasquin le 19 octobre 1705 contrat du notaire Louis Chambalon de Québec
Jacques Perrot, né le 15 mars 1684, baptisé le 17 à Repentigny (enregistré à Lachenaie)[18] (Note: nommé Irénée sur certains sites, en erreur)
Jean Pero, né vers 1686, inhumé le 21 janvier 1709 à Cap-Santé à 22 ans[19]
Louis Perot, né le 17 janvier 1688, baptisé le 18 à Repentigny[20], décédé le 24 janvier 1688, inhumé le 25 à Repentigny à 6 jours[21]
+Jacques Perrot, né le 19 mars 1690, baptisé le 20 à Repentigny[22]; Jacques Perot, 21 ans, épouse Marie Madeleine Paquin le 28 juillet 1711 à Ste-Famille, Île d'Orléans[23]
Marie Josephe Perrot, née et baptisée le 11 avril 1695 à Montréal (ND)[24], décédée le 25 avril 1695 à Montréal
Recensement 1681 Census SEIGNEURIE DE REPENTIGNY
Paul Perrot 36 ; Marie Chrestien, sa femme, 26 ; enfants : Marie 9, Pierre 7, Paul 5, François 3, Anne 1½ ; 2 fusils ; 2 bêtes à cornes ; 8 arpents en valeur.[25]
Décès
Marie Chrétien, veuve du bonhomme Lagorse, décède le 30 novembre 1733 et est inhumée le 1er décembre à Deschambault (St-Joseph), l'acte lui donne plus de 80 ans.[26]
Biography
Marie Chrétien migrated from France to New France.
Marie Chrétien variation: Chrestien
Marie was born around 1655, daughter of Anselme Chrétien and of Anne Bernard, in the parish of St-Sulpice, Faubourg St-Germain-des-Prés (6th arrondissement) of Paris, France. (26 in 1681 census, over 80 on funeral record in 1733)[1]
She arrived in Québec city on 31 July 1670 aboard the ship La Nouvelle France[2] as a Fille du Roy[3], unable to sign.[4] There is no mention of goods brought by this girl on her contract.[5]
Marriage
Paul Perrot and Marie Chrestien entered into a marriage contract before notary Bénigne Basset on 26 October 1670 in Montréal[6]
Marie married Paul Perot (Perrault) on 4 Nov 1670 in Notre-Dame church of Montréal.[27] The couple had 11 children (listed above).
Death
Marie Chrétien, widow of old man Lagorse, died on 30 November 1733, and was buried on December 1st in the parish cemetery of Saint-Joseph in Deschambault, being given over 80 years of age on the record.[28]
↑ 4.04.1 Yves Landry: Orphelines en France, pionnières au Canada: Les Filles du roi au XVIIe siècle; édition révisée 2013 Éd BQ ISBN 978-2-89406-340-8 pg 82-3
↑ 5.05.1 Dumas, Silvio. Les filles du Roi en Nouvelle-France : étude historique avec répertoire biographique, Société historique de Québec 1972, pg 207
DNA Connections
It may be possible to confirm family relationships with Marie by comparing test results with other carriers of her mitochondrial DNA.
However, there are no known mtDNA test-takers in her direct maternal line.
It is likely that these autosomal DNA test-takers will share some percentage of DNA with Marie:
Chretien-134 and Chrétien-124 appear to represent the same person because: Similar name, close date and same place of birth spouse date and place of death and spouse needs merging too