Jean Drapeau
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Jean Drapeau (1916 - 1999)

Jean Drapeau
Born in Montréal, Québec, Canadamap
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Husband of [private wife (1920s - 2010s)]
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Died at age 83 in Montréal, Québec, Canadamap
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Preceded by
Camillien Houde
Mayor of Montréal/Maire de Montréal
1954 to 1957
Succeeded by
Sarto Fournier
Preceded by
Sarto Fournier
Mayor of Montréal/Maire de Montréal
1960 to 1986
Succeeded by
Jean Doré

Biographie

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Jean Drapeau is Notable.

Jean Drapeau, né le 18 février 1916 et mort le 12 août 1999, est un avocat et homme politique canadien. Il fut maire de Montréal de 1954 à 1957 et de 1960 à 1986.

Fils de Joseph-Napoléon Drapeau et de Berthe Martineau, Jean Drapeau est né à Montréal en 1916. Son père fut notamment courtier d'assurances, conseiller municipal et travailleur d'élections pour l'Union nationale et l'initia à la politique. Jean Drapeau fait des études en sciences sociales puis en droit à l'Université de Montréal. Il est un ancien membre de l'Ordre de Jacques-Cartier.

Début de carrière

En 1942, alors que commençait la polémique de la conscription, l'étudiant en droit Jean Drapeau se présente comme candidat indépendant lors d'une élection fédérale partielle dans la circonscription électorale d'Outremont, contre le candidat et ministre du gouvernement King, le major-général L.R. Laflèche. Drapeau perd, par un score toutefois honorable de 7765 voix contre 12323 à son adversaire. Il participe au mouvement d'opposition à la conscription de la Ligue pour la défense du Canada et au Bloc populaire canadien de Maxime Raymond et d'André Laurendeau. Devenu avocat, Drapeau est candidat du Bloc populaire à l'élection générale québécoise de 1944 dans la circonscription électorale de Jeanne-Mance, où il est défait.

Drapeau pratique ensuite pendant quelques années comme avocat criminaliste à Montréal. En 1945, il épouse Marie-Claire Boucher. Ils auront trois fils. Lors de la grève d'Asbestos en 1949, il agit comme avocat défenseur de grévistes.

Jean Drapeau et Pacifique Plante en 1954.

En 1950, il agit comme adjoint de Pacifique (Pax) Plante pour mener une enquête sur la corruption et la moralité à Montréal, ce qui lui donne une visibilité publique. En 1953, il est avocat de la commission d'enquête présidée par le juge François Caron. Le rapport Caron, qui est rendu public quelques semaines avant l'élection municipale de 1954 à Montréal, crée un climat favorable à un changement de l'administration municipale.

Lors de l'élection municipale de 1954, Drapeau est élu maire de Montréal, sous la bannière de la Ligue d'action civique, qui faisait campagne sur la base d'une épuration de l'administration municipale. Cette période voit sa collaboration avec Pierre Desmarais (en), qui devient président du comité exécutif de Montréal. Ce premier mandat à la mairie est source de difficultés pour Drapeau, dont la popularité s'éroda. Il se heurte à de nombreuses oppositions, dont celle des dirigeants syndicaux ainsi que celle du gouvernement Maurice Duplessis. Lors de l'élection municipale de 1957, Drapeau est défait par Sarto Fournier. Drapeau entreprend alors de donner des conférences. Des ligues d'action civique se fondent à différents endroits au Québec. En 1959, Jean Drapeau publie ses idées dans Jean Drapeau vous parle. En 1960, il y a crise puis scission dans la Ligue d'action civique. Jean Drapeau fonde alors le Parti civique, auquel la Ligue d'action civique fait la lutte1.

Drapeau et son Parti civique sont massivement élus lors de l'élection municipale de Montréal de 1960. Drapeau est réélu continuellement par la suite et demeure maire de Montréal pendant les 26 années suivantes, jusqu'à sa retraite de la vie politique en 1986. Un règne de 29 ans

Au cours de son administration, le milieu des années 1960 voit la réalisation à Montréal de grands chantiers tels le métro, la Place des Arts, l'exposition universelle de 1967 et la formation du club de baseball les Expos en 1969. Pour aider au financement de la ville, il met sur pied en 1968 la première loterie publique au Canada, qu'il nomme simplement la « taxe volontaire », un mode de financement qui est repris et amplement développé par la suite par le gouvernement provincial. Drapeau est appuyé pendant une quinzaine d'années (1954-1972) dans ses grands dossiers, par Lucien Saulnier qui est son président du Comité exécutif à la Ville de Montréal.

Lors des élections municipales d'octobre 1970, Drapeau utilise habilement la situation de la crise d'octobre pour discréditer et neutraliser l'opposition municipale (parti FRAP), dont certains candidats sont même, en vertu de la Loi des mesures de guerre, emprisonnés sans accusation pour n'être relâchés qu'une fois l'élection terminée.

Le milieu des années 1970 est marqué par la préparation et la tenue des Jeux olympiques d'été de 1976 à Montréal. Toutefois, sa gestion du projet olympique entraîne d'importants dépassements de coûts ainsi qu'une dette énorme, la construction du stade olympique de Montréal ayant coûté un milliard de dollars. Cette dette ne sera éteinte que fin 2006, 30 ans plus tard.

La fin des années 1970 et le début des années 1980 voient une augmentation des critiques à l'endroit de son administration municipale et la création, en 1974, d'un nouveau parti municipal d'opposition, le Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM). Le candidat du RCM à la mairie, Jacques Couture, fait bonne figure lors de l'élection municipale de 1974, gagnée néanmoins par Drapeau. La popularité du RCM s'accroît graduellement au cours de la décennie suivante. Drapeau fut critiqué notamment pour son style autoritaire, sa propension pour les projets coûteux et son peu d'intérêt pour l'environnement quand il était un maire. Drapeau ne se représenta pas lors de l'élection de 1986, qui est remportée par le RCM, dirigé par Jean Doré, qui lui succéde au poste de maire.

Après sa retraite de la politique active, le premier ministre du Canada, Brian Mulroney le nomme ambassadeur du Canada au siège de l'Unesco à Paris, poste qu'il occupe de 1987 à 19912.

Jean Drapeau meurt en 1999. Il est enterré au cimetière Notre-Dame-des-Neiges à Montréal.[1] Un parc situé sur les îles Sainte-Hélène et Notre-Dame, sites de l'exposition de 1967, ainsi que la station du métro de Montréal qui s'y trouve, portent aujourd'hui son nom.

Biography

Jean Drapeau, CC GOQ (18 February 1916 – 12 August 1999) was a Canadian lawyer and politician who served as mayor of Montreal from 1954 to 1957 and 1960 to 1986. During his tenure as mayor he was responsible for the construction of the Montreal Metro system and the Place des Arts concert hall, for conceiving Expo 67, for securing the 1976 Summer Olympics, and for helping to bring Major League Baseball to Montreal with the creation of the Montreal Expos.

Early life and career

The son of Joseph-Napoléon Drapeau and Alberta (Berthe) Martineau, Jean Drapeau was born in Montreal in 1916. His father, an insurance broker, city councilor and election worker for the Union Nationale party, introduced him to politics. Jean Drapeau studied law at the Université de Montréal.

Drapeau was a protégé of nationalist priest Lionel Groulx in the 1930s and 1940s,[1] and was a member of André Laurendeau's anti-conscription Ligue pour la défense du Canada. In 1942, he ran as a candidate of the nationalist Bloc Populaire, which opposed Canadian conscription during World War II, in a federal by-election. Drapeau lost the election. He was also a Bloc populaire candidate in the 1944 provincial election but was badly defeated in his Montreal constituency.[1]

He began his practice as a criminal lawyer in Montreal in 1944. During the Asbestos Strike of 1949, he took on the legal defence of some of the strikers.[1]

In 1945, he married Marie-Claire Boucher. They had three sons.

Mayor of Montreal

Jean Drapeau's profile grew as the result of his role in a public inquiry led by Pacifique Plante into police corruption in the early 1950s. When Camillien Houde retired as mayor of Montreal, Drapeau was well poised to succeed him.[1]

Drapeau was elected mayor of Montreal in 1954 at the age of 37, as the candidate of the Civic Action League, on a platform of cleaning up the administration. In 1957, he lost to Sarto Fournier who was backed by the powerful Premier of Quebec Maurice Duplessis,[1] but Drapeau was elected again in the election of 1960, and from then he was re-elected without interruption until he retired from political life in 1986. His long tenure would eventually turn the Parti Civique into his personal fief, with no clear heir.

During Jean Drapeau's tenure as mayor, he initiated construction of the Montreal Metro subway system, Place des Arts, and Expo 67, the Universal Exposition of 1967.[1] To support the expenditures, Drapeau created the first public lottery in Canada in 1968, which he called simply a "voluntary tax", an idea that would later gain favour and become enlarged by the provincial government by creating Loto-Québec society in 1970.

In the municipal elections of October 1970, Drapeau used the proclamation of the War Measures Act and the October Crisis to discredit and neutralize the candidates of the opposition party by accusing them of being terrorist sympathisers and supporters of the Front de libération du Québec. Some opposition candidates, including his main opponent, were imprisoned only to be released after the end of the election in which Drapeau's party won all 52 seats.[1]

The 1970s saw the preparation of the 1976 Summer Olympics. Cost overruns and scandals forced the Quebec government to take over the project. The Summer Games were also marked by Drapeau's controversial decision to dismantle the Corridart public art display just before the Games.[2]

Public criticism of Drapeau's municipal administration grew and led to the creation of a new opposition party in 1974, which gradually grew in popularity over the next decade. Drapeau did not seek re-election in the election of 1986, which was won by the opposition. Canadian Prime Minister Brian Mulroney appointed Drapeau to the position of Canadian ambassador to UNESCO in Paris.[1]

Despite the nationalism of his youth, Drapeau remained neutral during the 1980 Quebec referendum.[1]

In 1967, Drapeau was made a Companion of the Order of Canada and received the Royal Architectural Institute of Canada’s Gold Medal.[3] He was named a Grand Officer of the National Order of Quebec in 1987.

After his death in 1999 (at age 83), Drapeau was interred in the Cimetière Notre-Dame-des-Neiges in Montreal.[1]

One of the biggest parks in Montreal, Parc Jean-Drapeau, composed of Île Notre-Dame and Ile Sainte-Hélène in the middle of the Saint-Lawrence river, site of the universal exposition of 1967, was renamed in his honour, as was the Metro station serving the park.

References

1 "Jean Drapeau" in the Canadian Encyclopedia online

https://web.archive.org/web/20030613050440/http://archives3.concordia.ca/privatefonds/P119.html

2 "RAIC Gold Medal". Royal Architectural Institute of Canada. Retrieved 11 December 2009.
3 "The Montreal Olympics: The Summer Games of '76". CBC Digital Archives. Canadian Broadcasting Company. Retrieved 26 January 2011.

Sources

  1. 1.0 1.1 Memorial: Find a Grave (has image)
    Find A Grave: Memorial #7284250 (accessed 10 November 2022)
    Memorial page for Jean Drapeau Famous memorial (18 Feb 1916-12 Aug 1999), citing Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, Montreal, Montreal Region, Quebec, Canada (plot: Section ML Concession 1); Maintained by Find a Grave.






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Bravo Danielle! Beau travail!
posted by Louise St-Amour
I took on his tree by interest, and find that I am 5th cousin once removed with him after all the work is done.  :D
posted by Danielle Liard

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