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Marie Marguerite Dufrost, Mère d'Youville
Fondatrice des Soeurs de la Charité de Montréal et la première Sainte née au Canada
Enfant aîné de Christophe Dufrost, sieur de La Jemmerais et de Marie Renée Gaultier de Varennes, Marie Marguerite naît au manoir de Varennes le 15 octobre 1701 et est baptisée le 16 à Varennes (Ste-Anne), son parrain fut Jacques René Gauthier de Varennes, sa marraine Marie Marguerite Gaultier de Varennes, oncle et tante de l'enfant.[1][2]
Elle était la nièce de l'explorateur et militaire Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, et arrière-petite-fille de Pierre Boucher de Grosbois et de Boucherville.
Son père décède lorsqu'elle n'a que 7 ans. Marie Marguerite sera pensionnaire chez les Ursulines à Québec vers l'âge de 11 ans, pendant 2 ans.[3] Elle retourne au domicile familial ensuite, aidant sa mère qui avait 5 autres enfants plus jeunes que Marguerite
Marguerite aurait projeté un mariage avec Louis Hector Piot de L'Angloiserie, fils de Charles Gaspard Piot de L'Angloiserie. Aucun contrat de mariage, ni mariage ne se trouvent. En 1720, sa mère se remarie avec Timothée Sylvain [Sullivan], un chirurgien irlandais[4]. Ce mariage fit obstacle au projet de mariage de Marguerite. Fait intéressant, Louis Hector Piot loua une maison à Varennes de Timothée Sylvain en 1722.[5]
Elle déménage à Montréal en 1721 avec sa mère et son beau-père.
Mariage
Le 11 août 1722 devant le notaire Pierre Raimbault, François Madeleine You de la Découverte (écrit Hiou, sic) et Marie Marguerite Dufros de la Gemmerais font un contrat de mariage. Ce sont la mère et le beau-père de Marguerite qui stipulent pour elle. Les futurs époux signent tous deux avec une multitude de témoins.[6]
Le 12 août 1722 à Notre-Dame de Montréal, après dispense des trois bans de mariage, François You et Marie Marguerite de la Gemeraye furent mariés[7].
Enfants du mariage (tous les actes sont à Notre-Dame de Montréal sauf comme noté)
Des 2 fils qui survivront, tous deux deviendront prêtres, François en 1747 et Charles en 1752.[18] François Madeleine d'Youville de la Découverte décède le 4 juillet 1730 et est inhumé le 5 à Montréal (ND), on lui donne environ 30 ans sur l'acte.[19] Leur dernier enfant lui est posthume.
François Madeleine avait hérité de sa mère, mais avait dissipé son héritage, et laissé des dettes importantes. Après son décès, Marguerite renonce à sa succession, sauf pour garder la maison où ils habitaient, qui lui est octroyée par bail judiciaire. Elle y tiendra un commerce pendant plusieurs années.[20]
Vie religieuse
Le 31 décembre 1737, Marguerite, Catherine Cusson, Marie Louise Thaumur et Catherine Demers dite des Sermons s’engagent à se consacrer au service des pauvres. Bien que ce ne soit encore qu’une association séculière, il semble qu’elles prononcent des vœux de pauvreté, chasteté et obéissance, et ce moment est considéré comme la date de fondation de leur communauté.[20]
En 1747, l'hôpital Général de Montréal, fondé par les Frères Charron, est en difficulté financière, et le nombre de frères est très réduit. C'est alors que l'hôpital sera confié aux soeurs de la Charité.[21] D'hôpital ne servant que les hommes précédemment, il ouvre ses portes à tous, servant aussi d'hospice aux plus démunis.[22][23]
La communauté continuera ses oeuvres à l'hôpital, et fondera en 1754 un orphelinat pour les enfants abandonnés, connu plus tard sous le nom de Crèche d'Youville.[22]
Marguerite et ses compagnes prennent l’habit religieux qui a été porté dans la congrégation jusque dans les années 1960. Par un mandement de l’évêque Mgr de Pontbriand, les sœurs reçoivent des règles qui organisent la vie de la communauté. Désormais, les Montréalais reconnaissent et apprécient l’œuvre de Marguerite qui accueille les démunis de la ville. On entend dans les rues « Allez chez les Sœurs Grises, elles ne refusent jamais rien ».Au cours de cette année [1755], des Sœurs vont se dévouer auprès des victimes d’une grave épidémie de variole. Comme elles ne sont pas cloîtrées, elles se rendent chez les picotés. Elles vont même soigner les Amérindiens à Oka. Ces derniers seront reconnaissants à la communauté puisqu’on les retrouve dans la liste des bienfaiteurs qui vont permettre la reconstruction de l’hôpital après l’incendie de 1765.
Chez les Sœurs Grises, on offre le gîte et le couvert au plus grand nombre possible. En échange, toutes les personnes valides travaillent. Certains font la lessive, d’autres préparent la nourriture, on coud des vêtements, des tentes et d’autres travaux d’aiguille pour les paroisses et le magasin du Roi. Un jour, Marguerite reçoit l’intendant Bigot en habit de travail alors qu’elle est à confectionner des chandelles.
En plus des personnes démunies, Madame d’Youville reçoit des dames qui paient pension et bénéficient de l’hospitalité cordiale qui règne dans la maison malgré la pauvreté. Selon les annales des Sœurs Grises, la bonté de cœur et l’affabilité de Marguerite tempèrent l’austérité des lieux et rendent la vie agréable à l’Hôpital Général.
Les humbles besognes et les durs labeurs des Sœurs sont ponctués par des moments de réflexions spirituelles qui les accompagnent dans les soins accordés aux démunis. Celle qu’on nomme désormais Mère Youville vit une profonde spiritualité basée sur l’amour du Père Éternel, un Père compatissant et aimant tous ses enfants. Elle place sa confiance en Lui et en la Divine Providence.
À titre de Supérieure de la communauté, Marguerite instruit les novices de l’importance de l’oraison, la prière quotidienne qui permet la confiance en Dieu le Père et l’abandon à la Providence. Elle enseigne les voies de la charité afin de supporter les défauts des autres comme on espère qu’ils tolèrent les nôtres.
Une des règles de la communauté concerne l’habillement des Sœurs dessiné par Marguerite d’Youville « puisque vous croyez convenable que toutes celles qui composent votre maison soyent habillées uniformément ». Il faut dire qu’une nouvelle fois, Marguerite surprend ses contemporains. Son habit de religieuse ne sera pas noir comme celui des autres communautés, mais plutôt de couleur gris-beige, par humilité. De plus, elle ne porte pas le voile, mais une sorte de bonnet plus pratique pour les travaux quotidiens.[24]
La seigneurie de Châteauguay, achetée en 1765 par Marguerite d’Youville, a servi à nourrir les malades en cultivant ses terres très productives. Pendant longtemps, cette seigneurie fut le plus important lieu de la communauté après l’Hôpital général de Montréal. À la suite de l’abolition des seigneuries, les Sœurs Grises ont conservé l’île Saint-Bernard à Châteauguay et la Commune.[25]
Décès
Marie Marguerite La Gemeray, veuve Youville, décède le 23 décembre 1771 et est inhumée le 26 dans l'église de l'hôpital Général de Montréal, on dit d'elle Première supérieure et administratrice de ladite maison, âgée de soixante-dix ans, deux mois et huit jours. C'est le Vicaire Général du diocèse de Québec Étienne Montgolfier qui officie aux obsèques.[26][27]
Héritage
En mai 1959, cinquante-quatre Sœurs Grises se rendent à Rome pour la béatification de Marguerite d’Youville.[24]
Le Béatification est faite le 3 mai 1959 par Jean XXIII. Elle est la première née au Canada à être reconnue ainsi.[28]
Elle est Canonisée le 9 décembre 1990 par Jean-Paul II. Elle a le 16 octobre assigné comme fête[29]
Suite à la vente de la Maison Mère, en 2010 les restes de Marguerite d'Youville sont transférés à la basilique Sainte-Anne de Varennes, où elle repose maintenant dans une de ses chapelles.[24]
L'oeuvre commencée par Marguerite d'Youville et ses compagnes de première heure a essaimé à travers la province et le pays. Elle inclut diverses communautés indépendantes, entre autres:
Sœurs grises de Montréal ;
Sœurs de la Charité de Saint-Hyacinthe ;
Sœurs de la Charité d’Ottawa ;
Sœurs de la Charité de Québec ;
Grey Nuns of the Sacred Heart ;
Grey Sisters of the Immaculate Conception (Pembroke, Canada).[30]
L'édifice de la Maison Mère des Soeurs Grises de Montréal sera acheté en 2007 par l'Université Concordia. Il devient un pavillon de l'université, et est désigné site historique du Canada.[31]
Marie Marguerite Dufrost, Mère d'Youville
Founder of the Sisters of Charity of Montreal and the first Canadian born Saint
Eldest child of Christophe Dufrost, sieur of La Jemmerais and Marie Renée Gaultier de Varennes, she was born in the Varennes manor on October 15th, 1701 and baptised on the 16th in Varennes (Ste-Anne), her godfather was Jacques René Gauthier de Varennes, her godmother Marie Marguerite Gaultier de Varennes, uncle and aunt of the child.[1][2]
She was the niece of the explorer and military man Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye, and great-grand-daughter of Pierre Boucher de Grosbois et de Boucherville.
Her father died when she was only 7. Marie Marguerite will be schooled in the Ursulines' boarding-school in Québec city at around age 11, for 2 years.[3] She returns to the family home thereafter, helping her mother, who had 5 other children younger than Marguerite.
Marguerite would have planned a marriage with Louis Hector Piot de L'Angloiserie, son of Charles Gaspard Piot de L'Angloiserie. Neither marriage nor marriage contract are found for them. In 1720, her mother remarried with Timothée Sylvain [Sullivan], an Irish surgeon[4]. This marriage created an obstacle to the projected marriage of Marguerite. Interesting fact, Louis Hector Piot will rent a house in Varennes from Timothée Sylvain in 1722.[5]
She moved to Montréal in 1721 with her mother and step-father.
Marriage
On 11 August 1722 before notary Pierre Raimbault, François Madeleine You de la Découverte (written Hiou, sic) and Marie Marguerite Dufros de la Gemmerais entered into a marriage contract. It is Marguerite's mother and step-father who stipulate for her. The future spouses both sign along with a multitude of witnesses.[6]
On 12 August 1722 in Notre-Dame of Montréal, after dispensation of the three marriage banns, François You and Marie Marguerite de la Gemeraye were married[7].
6 children will be born to them, 4 died young, the last child being posthumous to its father (listed above). Of the 2 sons who will survive, both will become priests, François in 1747 and Charles in 1752.[18] François Madeleine d'Youville de la Découverte died on 4 July 1730 and was buried on the 5th in Montréal (ND), listed as aged 30.[19]
François Madeleine had inherited from his mother, but had dilapidated his inheritance and left important debts. After his death, Marguerite renounced his succession, except that she kept the house where they were living, which was granted her by judicial adjudication. She will run a commerce from it for several years.[20]
Religious life
On 31 December 1737, Marguerite, Catherine Cusson, Marie Louise Thaumur and Catherine Demers dite des Sermons undertook to consecrate themselves to the service of the poor. Although this was as yet only a secular association, it seems they pronounced vows of poverty, chastity and obedience, and this moment is considered as the date of the foundation of their community.[20]
In 1747, Montréal's General hospital, founded by the Frères Charron, is in financial difficulty, and the number of brothers is quite reduced. This is when the hospital will be given over to the sisters of Charity.[21] From a hospital serving only men previously, it opens its doors to all, also serving as a hospice for the poorest.[22][23]
The community will continue its works in the hospital, and will found an orphanage for abandonned children in 1754, known later under the name of Crèche d'Youville.[22]
Marguerite and her companions take the religious habit which has been worn by the congregation until the 1960s. Per a mandate from the bishop Mgr de Pontbriand, the sisters receive the rules which organise the life of the community. Henceforth, Montréalers recognize and appreciate the work of Marguerite who receives the poor of the city. One hears in the streets « Go to the Grey Nuns, they never refuse anything ».During this year [1755], some Sisters will devote themselves to the victims of a grave epidemic of smallpox. As they are not cloistered, they go to the homes of those affected. They even go care for the Natives at Oka. These last will be grateful to the community, as one finds them in the list of donors who permitted the reconstruction of the hospital after the fire of 1765.
At the Grey Nuns, is offered shelter and food to the greatest number possible. In exchange, all able-bodied persons work. Some do the laundry, others prepare the food, are sewn clothing, tents and other needlework for the parishes and the King's store. One day, Marguerite received intendant Bigot in work clothes while making candles.
As well as poor folks, Madame d’Youville received ladies who paid a pension and benefitted from the cordial hospitality which reigns in the house despite the poverty. Per the annals of the Grey Nuns, Marguerite's goodness of heart and affability temper the austerity of the place and render life agreeable in the General Hospital.
The humble works and hard labours of the Nuns are punctuated by moments of spiritual reflections which accompanies them in the care given the poor. She who is henceforth named Mère Youville lives a profound spirituality based on love of the Eternal Father, a Father who is compassionnate and loving all his children. She places her trust in Him and in Divine Providence.
As Superior of the community, Marguerite instructs novices in the importance of the orison, the daily prayer which permits the trust of God the Father and the abandonment to Providence. She teaches the ways of charity in order to support others' faults as it is hoped they tolerate ours.
One of the rules of the community concerns the dress code of the Nuns, drawn by Marguerite d’Youville « since you consider it seemly that all those who comprise our house be dressed uniformly ». It should be said again, Marguerite surprised her contemporaries. Her religious habit will not be black like that of other communities, but rather grey-beige in colour, in humility. Also, there is no veil worn, but a sort of bonnet, more practical for daily work.[24]
The seigneurie of Châteauguay, bought in 1765 by Marguerite d’Youville, served to feed the sick by cultivating very productive land. For a long time, this seigneurie was the most important location for the community after Montréal's General hospital. After the abolition of seigneuries, the Grey Nuns kept île Saint-Bernard in Châteauguay and the Commune.[25]
Death
Marie Marguerite La Gemeray, widow Youville, died on 23 December 1771 and was buried on the 26th in the church of Montréal's General Hospital, it is said of her First superior and administratrix of the said house, aged seventy years, two months and eight days. It is the Vicar General of the diocese of Québec Étienne Montgolfier who officiates at the funeral.[26]
Heritage
In May 1959, fifty-four Grey Nuns go to Rome for the Beatification of Marguerite d’Youville.[24]
The Beatification is done on May 3rd 1959 by John XXIII. She is the first born in Canada to be so recognized.[28]
She is Canonised on 9 December 1990 by John-Paul II. She has October 16th assigned as feast day[29]
Following the sale of the Mother House, in 2010 the remains of Marguerite d'Youville are transfered to the Sainte-Anne basilica of Varennes, where she now rests in one of the chapels.[24]
The work started by Marguerite d'Youville and her companions of the first hour has spread across the province and the country and beyond. It included various independent communities, among which:
Sœurs grises de Montréal ;
Sœurs de la Charité de Saint-Hyacinthe ;
Sœurs de la Charité d’Ottawa ;
Sœurs de la Charité de Québec ;
Grey Nuns of the Sacred Heart ;
Grey Sisters of the Immaculate Conception (Pembroke, Canada).[30]
The Grey Nuns of Montréal's Mother House building will be bought by Concordia University in 2007. It has become a pavillion of the university, and is designated as a historic site of Canada.[31]
Connections to Kings: Marguerite is 22 degrees from Martin King, 17 degrees from Barbara Ann King, 17 degrees from George King, 16 degrees from Philip King, 21 degrees from Truby King, 15 degrees from Louis XIV de France, 16 degrees from King Charles III Mountbatten-Windsor, 18 degrees from Amos Owens, 10 degrees from Gabrielle Roy, 20 degrees from Richard Seddon, 25 degrees from Pometacom Wampanoag and 32 degrees from Charlemagne Carolingian on our single family tree. Login to see how you relate to 33 million family members.
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Danielle