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Claude Gardon (1655 - 1734)

Claude Gardon
Born in Sécheras, Ardèche, Francemap
Ancestors ancestors
Husband of — married 11 Jul 1675 in Quintenas, Ardèche, Francemap
Descendants descendants
Died at age 79 in Quintenas, Ardèche, Francemap
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Profile last modified | Created 29 Jan 2017
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Contents

Biographie

Enfance à Sécheras (1655-1666)

Issu d'une famille de laboureurs (paysans propriétaires) de Sécheras, petite paroisse du Nord-Vivarais, sur le premier plateau en promontoire sur le Rhône, au nord de Tournon, Claude Gardon, fils de Jean Gardon et de Jeanne Chavanon, est baptisée le 16 février 1655. En tant que fils aîné, il reçoit le prénom de son grand-père Claude Gardon (ca 1595-ca 1637). Son parrain est son oncle Antoine Gardon qui vit sous le même toit.

Les jeunes années de Claude sont rythmées par les travaux des champs, notamment la culture du chanvre. Avec sa soeur aînée Anne et son frère cadet Louis (né en 1657), il s'occupe aussi des bêtes, notamment les moutons. Son autre oncle, Pierre Gardon, est tailleur d'habits dans le village. Des cousins Gardon, à Eclassan et à Vion, travaillent aussi dans ce domaine, ce qui permet d'écouler une partie de la production.

Peu de temps après la naissance d'une autre soeur, Catherine en 1660, Claude perd sa mère. Son père décide de céder ses terres à son frère Antoine. Ainsi, après le mariage de ce dernier en janvier 1666, Claude et sa fratrie embarquent avec leur père sur une carriole pour une nouvelle destination.

Formation à Quintenas (1666-1675)

La famille s'installe un peu plus au nord du premier plateau ardéchois, à Quintenas. Cette paroisse est situé à un peu plus d'une heure de marche d'Annonay, ville qui connaît un essor économique préindustriel avec le papier et la tannerie, et où l'oncle Pierre Gardon a déménagé quelques années auparavant. Ils élisent domicile dans le hameau de Montjoux où réside les Digonnet, cardeurs de laine, connaissances du père.

Quelques mois plus tard, à l'automne 1666, Anne, l'aînée des enfants, décède à l'âge de quatorze ans. Claude est placé comme apprenti maçon dans le village, tandis que son frère Louis est placé auprès de son oncle Pierre à Annonay. Leur père décède peu de temps après, le 8 mai 1669.

Claude a alors quatorze ans. Jeune orphelin sans famille proche dans le village, il poursuit son apprentissage et s'intègre bien dans la communauté locale, notamment par le biais de la pratique religieuse. Devenu maçon, il s'émancipe rapidement et épouse le 11 juillet 1675 une jeune quintenassienne, fille de laboureur, Marie Lambert. Il n'a alors que vingt ans.

Maçon à Quintenas (1675-1696)

Le couple s'installe au centre du village. Claude se met rapidement à son compte et devient donc "maître maçon". En cette période d'apogée du règne de Louis XIV, la croissance économique est forte et la demande en bâtisses en pierres explose, les gens délaissant les vieilles constructions en bois et torchis. Quintenas dispose justement d'une petite notoriété dans la maçonnerie en pierres. Bref les affaires marchent bien, de nombreux chantiers s'ouvrent à Annonay.

Claude peut compter sur ses relations familiales. Sa belle-mère, Isabeau Jobert, est issue d'une vieille famille de Quintenas, tandis que les Lambert viennent de Vernosc. Il conserve également des liens avec son oncle Antoine Gardon, qui a repris les terres familiales de Sècheras et a maintenant plusieurs jeunes enfants. A Annonay, il voit également son frère Louis, formé au métier de tailleur d'habits par leur oncle Pierre Gardon. La propre famille de Claude s'agrandit avec la naissance de nombreux enfants (il y en aura douze au total).

Claude fait aussi partie d'une confrérie de Pénitents catholiques qui prient et oeuvrent dans la paroisse. Une école confessionnelle est ouverte où ses enfants peuvent apprendre à lire, écrire et compter alors que lui reste illettré. Il a d'ailleurs de l'ambition pour sa progéniture. Il paiera des études supérieures à ses fils Lambert (né en 1678) et Jacques (né en 1690) qui deviendront respectivement notaire et architecte, tandis qu'au autre fils, Louis (né en 1680) sera destiné à prendre sa succession dans la maçonnerie et la taille de pierres.

Maçon à Brézenaud (1696-1734)

Ayant acquis une solide réputation dans son métier et mis un peu d'argent de côté, Claude Gardon décide d'investir et de se construire sa propre maison en pierres. Il jette son dévolu sur le hameau de Brézenaud, à l'ombre du château du même nom, qui dépend de la même paroisse de Quintenas. Ce lieu présente l'avantage d'être avancé sur la route d'Annonay ce qui fait gagner près d'une demi-heure de trajet à pied pour se rendre dans la grande ville. Il achète également des terrains dans le même secteur.

Ces années autour de 1700 sont difficiles, avec des étés secs et des hivers rigoureux, sans parler de la crise économique qui ronge le royaume de France, empêtré dans la guerre et l'immobilisme de la fin de règne de Louis XIV. Claude passe peu à peu la main à son fils Louis pour la gestion de l'entreprise de maçonnerie. Son épouse décède en 1724. Il se consacre alors à ses petits-enfants et aux oeuvres de charité. Il meurt en 1734 en véritable patriarche. Son entreprise lui survit mais ce sera une lente décroissance tout au long du 18ème siècle.

Sources

  • Registres paroissiaux

Actes notariés





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