Anne (Gaultier) Gaultier de la Chesnaye
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Anne (Gaultier) Gaultier de la Chesnaye (1652)

Anne "Marie, Madeleine" Gaultier de la Chesnaye formerly Gaultier aka de la Chesnaye
Born in Côte de Lauzon, Canada, Nouvelle-Francemap
Ancestors ancestors
Wife of — married 26 Nov 1665 in Notre-Dame de Québec, Canada, Nouvelle-Francemap
Wife of — married 25 Oct 1672 in Notre-Dame de Québec, Canada, Nouvelle-Francemap
Died [date unknown] in Francemap
Problems/Questions
Profile last modified | Created 30 Jun 2014
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Biography

Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Anne (Gaultier) Gaultier de la Chesnaye a vécu
au Canada, Nouvelle-France.

Anne Gautier est née le 19 janvier 1652 sur la côte de Lauson, ondoyée à la naissance, le baptême suppléé le 6 avril 1652 à Québec (ND).[1]

Note: elle est baptisée Anne. Elle signe diversement Anne Marie, Marie Anne, ou Anne Madeleine au fil du temps, à sa fantaisie vraisemblablement.

Mariage

(contrat de) Mariage de Guillaume Feniou et Anne Marie Gaultier (20 novembre 1665). Notaire Michel Fillion[2] Les 2 futurs signent, ainsi qu'Esther de Lambourg, mère de la future, Louis Rouer de Villeray, et de nombreux membres de la famille étendue d'Anne Marie, dont sa tante Catherine Gaultier et plusieurs de ses cousins Duquet etc.[3]

Anne Marie Gaultier épouse Guillaume Feniou, fils de Guillaume Feniou et de Françoise Gaigneur de la paroisse de St-Sauveur de la ville de La Rochelle, le 26 novembre 1665 à Notre-Dame de Québec.[4]

Un seul enfant du mariage, qui décède en bas âge.[5]

Recensement 1666 QUÉBEC, HAUTE ET BASSE-VILLE
Guillaume Feniou, 35, marchand ; Anne-Magdelaine Gaultier, 16, sa femme ; Sébastien Nollet, 22, domestique engagé.[6]

Recensement 1667 QUÉBEC
Le sieur Guillaume Feniou, 34 ; Anne Gaultier, sa femme, 16 ; Charles Baillargeon, domestique, 20..[6]

Guillaume décède en 1671, date et lieu exacts inconnus.[5]

Mariage 2
Contrat de mariage de Jacques Ragueneau et Marie Anne Gaultier, veuve Guillaume Feniou (24 octobre 1672). Notaire Romain Becquet[2] Jacques Ragueneau est capitaine au régiment du Piedmont, fils de Jacques Ragueneau, écuyer conseiller du Roy en son gouvernement commissaire et provincial de la guerre, et de damoiselle Marie Thirement, de la paroisse de St-Louis, ville et archevêché de Paris, Marie Anne Gaultier est veuve du sieur Guillaume Feniou, vivant marchand bourgeois de cette ville. Cités présents sont Louis de Buade comte de Frontenac gouverneur..., Daniel de Remy de Courcelles, Jean de Peiras, et de la part de la future Ignace Gaultier de Lachesnaye son frère, Louis Rouer sieur de Villeray son oncle en loy; 2 000 livres tournois de douaire préfix; la future apporte 3 000 livres autant de ses biens propres que par successions futures. Le contrat est signé dans la maison dudit sieur de Perac. Les témoins sont Jean Baptiste Gosset et Étienne Marandeau. Tous signent avec le notaire. [7]

Marie Anne Gaultier, veuve de Guillaume Feniou, se remarie le 25 octobre 1672 à Notre-Dame de Québec avec Jacques Ragueneau, fils de Jacques Ragueneau et de Marie Thirement, de la paroisse de St-Louis de la ville de Paris.[8]

Aucun enfant du mariage.[5]

On trouve Anne étant marraine de quelques enfants entre 1674 et 1676 à Québec.[5] Le couple est introuvable au recensement 1681.[9]

Des poursuites devant le Conseil Souverain démontrent que Jacques Ragueneau retourne en France avant son épouse, qui le rejoindra par la suite. (voir notes)

Le 11 avril 1703, Jacques Ragueneau, conseiller du Roy, ancien commissaire des guerres, et Anne de La Chesnays font une procuration à Marseille donnant pouvoir au cousin d'Anne, Augustin Rouer de Villeray, pour vendre leurs propriétés à Québec. Cette procuration se trouve avec les documents de vente l'année suivante dans le greffe de Chambalon.[10]

Vente par Augustin Rouer de Villeray, procureur de Jacques Ragueneau et Anne de Lachenaye, à Georges Cadoret et Barbe Boucher, acquéreurs pour René Maheu, fils de feu René et de la dite Boucher, savoir : une terre et habitation en la côte de Lauzon, de 4 arpents et demi sur 40 de profondeur, joignant au nord est à Mathurin et au sorouest à la veuve St-Denis à la dite Anne de Lachenaye par succession de ses père et mère (4 avril 1704). Notaire Louis Chambalon [2][11]

Notes

Une autre Anne Gautier est inhumée le 30 janvier 1706 à Québec (ND), l'acte lui donne 66 ans. (en marge on lit Anne Gautier V'e Ragueneau d'une autre main)[12] Ce n'est PAS cette Anne Gauthier L'âge est erronné, Anne n'aurait eu que 54 ans alors. Elle est passée en France avec son mari après 1676. Ils ne sont jamais revenus dans la colonie.


Poursuite de succession de son défunt époux Guillaume Feniou.:

Appel mis à néant d'Anne Gauthier, femme de Jacques Ragueneau, auparavant veuve de Guillaume Feniou, marchand de Québec, appelante de sentence de la Prévôté du 23 octobre 1671, et Gédéon Petit, héritier bénéficiaire du défunt Alexandre Petit, vivant marchand de La Rochelle, Guillaume Changeon (Chanjon), marchand tant pour lui que pour Louis Roy, les représentants Bertrand Chenay LaGarenne, Marie Laurence veuve d'Eustache Lambert, Me Nicolas Dupont, conseiller, Martin Poirier, marchand de La Rochelle, Jean Chamot, Timothée Roussel, maître chirurgien, et Pierre Biron, curateur de la succession vacante; distribution de certaines sommes restantes encore à la dite succession de Feniou; 19 avril 1687

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée: «Du dix-neuf avril 1687. Le Conseil assemblé auquel assistaient Monsieur l'intendant Maîtres Charles LeGardeur de Tilly. Mathieu Damours Dechaufour. Nicolas Dupont de Neuville. Charles Denys de Vitré. Claude de Bermen de la Martinière conseillers. Et François Madeleine Ruette d'Auteuil procureur général. Messieurs Dupont et le procureur général retirés. Entre Anne GAULTIER femme de Jacques Ragueneau, auparavant veuve de Guillaume Feniou marchand en cette ville autorisée par justice à la poursuite desdits droits, passée en France quelques années après ledit Ragueneau, appelante de sentence du lieutenant général de la juridiction ordinaire de cette ville, en date du 28e octobre 1671, et demanderesse en requête par elle présentée en ce Conseil le 13e juin 1675 d'une part, et Gédéon PETIT, héritier bénéficiaire de défunt Alexandre Petit, vivant marchand à La Rochelle, créancier de la succession vacante dudit défunt Feniou, intimé, Guillaume Chanjon aussi marchand, tant pour lui, que pour Louis Roy, les représentants Bertrand Chesnay Lagarenne, Marie Laurencé veuve de Eustache Lambert, maître Nicolas Dupont conseiller en ce dit Conseil, Martin Poirier marchand en ladite ville de La Rochelle, tant en son nom, que comme ayant lesdits droits par transport de Léonard Compain. Jean Chamot et Timothée Roussel maître chirurgien en cette ville, aussi créanciers de la succession dudit Feniou, opposant et intervenant d'autre part, et Pierre Biron curateur à ladite succession vacante d'autre. Vu ladite sentence dont est appel, par laquelle est ordonné entre autres choses que les bagues, Joyaux, linge, habits et autres hardes, par elle réclamées à l'inventaire lui seraient délivrés, qu'elle prendrait la somme de cent livres pour ses habits de deuil, et vingt-quatre livres pour ses aliments depuis le décès de son mari, les qu'elles sommes elle prendrait par préférence à tous créanciers, et pour le surplus de ses conventions matrimoniales, consistant en un douaire préfix de mille deux cents livres, et un préciput de six cents livres, qu'elle viendrait en ordre avec les créanciers de ladite succession. copie de requête de ladite Gaultier, signifiée à Moïse Petit fils dudit Alexandre, par Roger premier huissier le dix-sept décembre 1672 tendante à être reçue à son appel de ladite sentence et qu'elle viendrait en ordre, au bas de laquelle est ordonnance de Monsieur le comte de Frontenac lors gouverneur en ce pays du seizième décembre 1672; par laquelle ladite Gaultier est reçue à sondit appel, ladite sentence du vingt-troisième octobre 1671 portant entre autres choses que ladite Gaultier entrera en ordre avec les créanciers pour son douaire et préciput. Arrêt du Conseil dudit neuvième dudit mois de décembre audit an 1672 rendu entre ladite Gaultier et ledit Moïse Petit, portant appointement en droit à écrire et produire et se communiquer, pour au rapport du conseiller commissaire être fait droit. Requête dudit sieur Ragueneau du vingt-sept mars 1673 à ce qu'il lui fut accordé sur lesdites conventions matrimoniales provision de quelque somme, au bas de laquelle aurait été ordonné en ce Conseil ledit jour que communication en serait donnée audit Petit et au syndic desdits créanciers pour y répondre dans huitaine et être fait droit au premier jour d'après signifiée audit Petit le vingt-neuf ensuivant par l'huissier Roger. Ladite requête de l'appelante du treize juin 1675 à ce qu'il fût ordonné qu'elle serait payée par préférence à tous autres, de la somme de douze cents livres de douaire préfix, des intérêts d'icelle jusqu'à parfait payement, de celle de six cents livres de préciput et intérêts du jour de la demande, de trois cents livres à quoi elle se restreint pour ses habits de deuil, et de cent vingt livres pour le loyer d'une année de la maison où ledit Feniou demeurait, à elle appartenant et à ses frères, de la part desquels elle se chargeait envers eux, les meubles et effets l'ayant occupée pendant ledit temps après le décès dudit Feniou, sauf à déduire sur le tout cinq cents livres reçues par provision; et cents livres reçues sur étant moins desdites trois cents livres pour habits de deuil, ce faisant que la caution soit déchargée, avec dépens, signification de ladite requête audit Petit par Genaple suivant son exploit du quinze desdits mois et an. Contrat de mariage dudit Feniou et de ladite Gaultier passé par-devant Michel Fillion notaire en cette ville le vingt-trois novembre 1665, par lequel entre autres choses lesdits douaire et préciput sont stipulés, ainsi qu'il est énoncé en ladite requête du treize juin 1675. acte de renonciation faite par ladite appelante à la communauté qui était entre ledit défunt et elle lors de l'inventaire des effets de ladite succession par-devant ledit lieutenant général le vingt-neuf septembre 1671. Ledit acte portant communication en être donnée au procureur dudit Petit et par ses mains aux autres créanciers opposant, pour y répondre dans trois jours pour tout délai. Arrêt de ce dit Conseil du dix avril 1675 rendu sur requête dudit sieur Ragueneau, portant que lui et sa dite femme auraient délivrance sur les effets de ladite succession de la somme de cinq cents livres par provision en donnant caution, et que ledit Petit chargé desdits effets y serait contraint. signification et commandement à lui fait par ledit Roger le lendemain, au bas de quoi est la réponse dudit Petit, et qu'il acceptait maître Jean-Baptiste Depeiras conseiller en ce dit Conseil pour caution. Requête de ladite appelante audit lieutenant général afin d'être autorisée en justice à la poursuite de ses droits attendu l'absence de sondit mari, au bas de laquelle est l'entérinement d'icelle du douze juin audit an 1675. Autre arrêt du dix-sept des mêmes mois et an portant que l'appelante communiquerait audit Petit les pièces énoncées en sa requête dudit jour treizième juin, signifié à l'intimé le vingtième ensuivant, et que ladite appelante avait produit par devers le conseiller rapporteur les pièces dont elle prétendait s'aider, à ce qu'il eût a en prendre communication. Autre arrêt du quatorze juin 1677 rendu sur requête de l'appelante, portant que les créanciers de ladite succession mettraient en les mains de maître Mathieu Damours aussi conseiller commissaire, les pièces justificatives de leurs créances dans huitaine pour tout délai afin d'être examinées et contestées par-devant lui. signification d'icelui audit sieur Dupont et aussi Moïse petit, Chanjon, Lagarenne, veuve Lambert et Biron curateur. Un état des prétentions et conventions matrimoniales de ladite appelante d'elle signé et daté du seizième dudit mois de juin audit an 1677 par lequel elle demande lesdits Douaire et préciput, et en outre la somme de quatre cents livres à elle léguée par testament d'une de ses tantes, et dont elle prétendait que ledit défunt avait profité, ainsi qu'il paraît par obligation passée devant Becquet vivant notaire en cette ville le neuf novembre 1670. Ladite obligation par laquelle Esther de Lambourg veuve de Guillaume Gaultier sieur de Lachesnaie est redevable à ladite succession de la somme de douze cent trente-quatre livres un sol, dont fait partie celle de trois cents livres argent prix de France, à elle léguée comme dit est par Demoiselle Marie de Lambourg veuve de Etienne Duvault écuyer, et transporté verbalement à ladite Esther de Lambourg mère de l'appelante, pour la recevoir en vertu de procuration du même jour neuf novembre 1670 demande aussi ladite appelante la somme de trois cents livres pour ses habits de deuil; de cent vingt livres pour l'année que la maison a été occupée par les effets de ladite succession sept cent vingt livres de loyer d'icelle pour six années que ledit Feniou en avait joui n'en ayant rien payé, et qu'elle prétend lui être due et à ses deux frères auxquels elle en tiendrait compte. cinq cent quarante livres pour l'intérêt de son douaire et préciput pendant six années. cent vingt livres pour six années d'intérêts pour ladite somme de quatre cents livres à elle léguée. La somme de quatre-vingt-dix livres pour six années d'intérêt de celle de trois cents livres qu'elle demande pour ses habits de deuil, trente-six livres aussi pour six années d'intérêt de ce qui est dû pour une année de location de la maison occupée par les effets de ladite succession vacante. Et deux cent seize livres pour intérêt de sept cents livres à cause des six années que ledit défunt l'a occupée, sauf à tenir compte des cinq cents livres reçus par provision, et de cent livres reçues sur ce qu'elle prétend lui être accordé pour habits de deuil sentence de la prévôté de cette ville du vingt-neuf octobre 1672 portant entre autres choses que maître Louis Rouer de Villeray premier conseiller en ce Conseil toucherait pour les enfants mineurs desdits Guillaume Gaultier et sa femme la somme de quatre-vingt-dix livres pour neuf mois d'occupation de la maison par lesdits meubles, comme aussi que ledit sieur Dupont aurait délivrance de marchandises par lui réclamées à l'inventaire des biens dudit défunt Feniou. Autre arrêt rendu sur requête de l'appelante le vingt-huit juin 1677 portant prorogation de délai de huitaine, pendant lequel les créanciers qui n'avaient satisfait à celui du quatorzième desdits mois et an seraient tenus de le faire, autrement forclos. Arrêt du trentième avril 1678 sur autre requête de ladite appelante par lequel il aurait été dit que lesdits créanciers justifieraient de leurs créances dans quinzaine, et que le procès serait jugé en l'état qu'il se trouverait au premier jour d'après, signifié auxdits créanciers et curateur les quatorze et vingt mai ensuivant. Autre arrêt du vingt-trois octobre 1679 rendu sur requêtes desdits Petit et Chanjon, portant que le lieutenant du siège des Trois-Rivières enverrait incessamment certaines révélations faites en conséquence de publication d'un monitoire l'appelante étant soupçonnée d'avoir diverti vue partie des effets mobiliers de ladite communauté, pour être jointe au procès, et jusqu'à ce, aurait été sursis à faire droit sur la requête dudit Chanjon, et qu'il ait fait apparaître de certificat du greffier que les autres créanciers n'avaient pas produit. Procès-verbal de défunt maître Gilles Boyvinet lieutenant général audit. siège, du treize novembre 1673 contenant la déclaration que lui aurait faite François Charron pour satisfaire à ladite publication. pièces produites par ledit Petit trois cédules signées Feniou et datées du onze novembre 1670 la première de la somme de deux mille trois cent quatre-vingt-treize livres quatre sols, la seconde de trois mille livres, et la troisième de deux cent trente-trois livres. Une facture de cinq balles de marchandises fournies audit défunt Feniou, montant à trois mille quatre-vingt-dix-sept livres quatre sols six deniers, au bas de laquelle est un écrit signé Biaille lors commis dudit Petit, portant qu'il avait tiré un billet sur ledit Feniou de quatre-vingt-seize livres payables à Martin Provost, et que ledit Feniou ne lui avait fait sa promesse que de trois mille livres pour solde de compte de ladite facture aussi en date dudit jour onzième novembre 1670. Sentence dudit lieutenant général au siège de la prévôté de cette ville du treize octobre 1671 rendue entre ledit Martin Provost et ledit Biaille, portant condamnation envers ledit Provost de ladite somme de quatre-vingt-seize livres arrêt du Conseil rendu sur appel de ladite sentence interjeté par ledit Biaille du dix-neuf desdits mois et an, portant ledit appel au néant, et qu'elle serait exécutée, et ledit Biaille en dix livres d'amende pour son fol appel. Autre arrêt du vingt-trois novembre ensuivant rendu sur requête civile dudit Biaille contre ledit arrêt du dix-neuvième par lequel il en est débouté condamné en vingt livres d'amende seulement et par grâce, et ordonné que lesdites sentence et arrêt sortiraient effet. Un compte de l'année 1670 signé Petit de ce que ledit Biaille prétendait lui être dû en son particulier par ledit Feniou montant à deux cent trente-trois livres trois sols huit deniers. Compte courant pour ladite succession, contenant le débit et le crédit, signé par ledit Biaille le vingt-deux octobre 1672 par lequel elle est reliquataire pour solde, de la somme de dix-neuf cent quarante-neuf livres trois sols six deniers demandes et prétentions dudit Petit datées du vingt-sept juin 1677 pour être payé par préférence, tant sur les deniers qu'il avait en ses mains, que sur ce qui était dû à ladite succession comme provenant de ses effets. Requête dudit Petit afin d'être reçu opposant à la distribution des deniers et dettes actives de ladite succession, pour être payé de quatre cent quatre-vingt-dix-neuf livres douze sols six deniers due par ladite succession à Jean Deleau LaMotthe, ledit Petit étant en ses droits. Ordonnance dudit Conseil étant au bas du vingt-trois avril 1681, portant qu'elle serait communiquée aux autres créanciers, signification d'icelle du vingt-neuf dudit mois auxdits Lagarenne, Rageot pour ledit Poirier, Duquet pour ladite Gaultier, Chanjon et Biron curateur. Un mémoire non signé daté du douze avril 1665 contenant les espèces et prix des marchandises envoyées par ledit Deleau, prétendues remises audit défunt Feniou en 1667 par Claude Charon, montant à quatre cent quatre-vingt-dix-neuf livres dix sols prix de France à vendre en ce pays pour le compte et risques dudit Deleau, ce qui ne peut avoir été fait à moins de cinquante pour-cent d'augmentation, et monte à sept cent cinquante livres suivant autre requête dudit Petit, par laquelle il expose, que le dû dudit Deleau est porté par le grand livre dudit défunt Feniou page huit, et par trois de ses missives contenues en son livre de copies de lettres écrites audit Deleau les dix-neuf octobre 1666, feuillet quatre, vingt-sept août 1667 feuillet huit, et onze novembre 1669. feuillet vingt-deux, concluant par ladite requête à ce qu'il soit ordonné qu'il entrera en ordre au lieu et place dudit Deleau avec les autres créanciers de ladite succession, pour être en déduction de ce qui lui est dû par ledit Deleau, payé de ladite somme de sept cent cinquante livres. Et pour justifier par ledit Petit qu'il est créancier dudit Deleau aurait produit une cédule datée du quatre novembre 1676 signée J. Deleau LaMothe, par laquelle il lui est redevable de la somme de sept cent quarante-sept livres payable au mois d'octobre ensuivant. Une lettre de change du lendemain de la somme de dix-huit cent soixante-cinq livres pour valeur reçue en marchandises payable à La Rochelle au mois de mars ensuivant, signée J. Deleau, au bas de laquelle est l'acceptation qui en aurait été faite le même jour, signée Deleau Dumartre, et l'acte de protêt qui en aurait été fait par Pierre débordes pour ledit Petit faute de payement du contenu en icelle, par-devant Gerbeau notaire à Tours le vingt-neuf avril 1677. Vu aussi la page huit du livre dudit Feniou, et le livre où sont les trois copie de missives écrites audit Deleau par ledit Feniou cotées par la dernière requête ci-dessus. Une cédule de ladite Gaultier audit Biaille du vingt-quatre octobre audit an 1672 de la somme de cent vingt-six livres pour vente de marchandises payable au mois de juillet ensuivant, paraphée "ne varietur" le vingt-cinq août 1673, signé L. T. Chartier sentence dudit siège en cette ville du même jour, rendue entre ledit Petit et ledit sieur Ragueneau, portant appointement à mettre, et cependant ladite cédule tenue pour reconnue. Autre sentence du lendemain, portant que ledit Petit produirait les livres de compte et journal dudit Biaille, et que ledit Ragueneau justifierait de l'âge de sa femme au bas de laquelle est l'acte d'appel d'icelle par ledit Petit. Requête dudit Petit afin d'être reçu à sondit appel, ce qui lui aurait été accordé par ordonnance dudit sieur de Frontenac étant ensuite du trente et un desdits mois et an, et l'exploit d'assignation donnée audit Ragueneau, le premier septembre suivant, à comparaître en ce Conseil au lundi d'après. Vu d'office l'arrêt rendu entre lesdites parties le quatrième septembre audit an 1673, par lequel ledit appel est mis au néant et ordonné que ladite sentence serait exécutée, et à ces fins les parties renvoyées par-devant ledit lieutenant général sauf l'appel. Production dudit Chanjon, un écrit de lui signé et daté du quinze juin 1677.[13]

Sources

  1. Baptême Anne Gautier Collection Drouin, IGD (Membership) (image sur profil)
  2. 2.0 2.1 2.2 BAnQ Notarial acts index Inventaire des greffes des notaires du régime français, par Pierre Georges Roy et Antoine Roy; 27 Vol + index 1-8 (Fillion Vol II pg 101) (Becquet Vol III pg 97) (Chambalon Vol XIX pg 80)
  3. FamilySearch: Michel Fillion, actes, Dossiers, 1-206, 208, 207 (29 nov. 1660 - 1 avril 1688) Granite Mountain Record Vault United States & Canada Film #2371289 Item 14, Image Group Number (DGS) 8125037, pgs 1650-1652/2056 contrat de mariage Guillaume Feniou - Anne Gaultier, original
  4. Mariage Anne Marie Gaultier - Guillaume Feniou Collection Drouin, IGD (Membership) (image sur profil)
  5. 5.0 5.1 5.2 5.3 Quebec, Vital and Church Records (Drouin Collection), 1621-1997 - Drouin IGD
  6. 6.0 6.1 Wikisource: Recensements 1666-1667 Censuses selon Benjamin Sulte Histoire des Canadiens-français, Tome 4, chap. 4
  7. BAnQ: Romain Becquet, Actes (6059 pages), 14 avril 1671 - 31 octobre 1672 (881 fichiers), pgs 879-880/881 contrat de mariage Jacques Ragueneau - Marie Anne Gaultier, original
  8. Mariage Marie Anne Gaultier - Jacques Ragueneau Collection Drouin, IGD (Membership) (image sur profil)
  9. Wikisource Recensement 1681 Census selon Benjamin Sulte Histoire des Canadiens-français, Tome 5, chap. 4
  10. BAnQ; Louis Chambalon, Actes 6 mai 1703 - 27 mai 1704 (966 fichiers), pgs 787-789/966 procuration faite à Marseille
  11. BAnQ; Louis Chambalon, Actes 6 mai 1703 - 27 mai 1704 (966 fichiers), pgs 785-786/966 vente de 1704
  12. Sépulture-Funeral image autre Anne Gautier Collection Drouin, IGD (Membership)
  13. 19 avril 1687 Cote : TP1,S28,P3572 Fonds Conseil souverain - Archives nationales à Québec Id 403661
  • IGD: Actes d'état civil et registres d'église du Québec (Collection Drouin), 1621 à 1997 - Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection: Institut Généalogique Drouin (membership) https://www.genealogiequebec.com
  • BAnQ: Bibliothèque et Archives nationales du Québec/Québec National Library and Archives https://www.banq.qc.ca/accueil/
  • PRDH: Research Programme in Historical Demography (membership): Individu: 27006


Profile created by Robert Blais, Sunday, June 29, 2014.





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