Marie Gravois (abt. 1646 - aft. 1708)

Descendants

Contents 1 Biographie 2 Biography 3 Sources 4 Acknowledgements

Biographie

Marie Gravois

D'origine inconnue, née vers 1646^[1] (35 ans au recensement de 1681)

Elle arrive à Québec le 25 septembre 1667 à bord du vaisseau Le St-Louis de Dieppe^[2]

Mariage
Marie Gravois épousa Philippe Estienne à Trois-Rivières le 3 novembre 1667 en présence de monsieur et mademoiselle de Godefroy, monsieur de Vieux-Pont et autres, le prêtre célébrant étant François Dollier. Aucun parent n'est mentionné sur l'acte, la dispense de 2 bans avait été accordée par monseigneur de Petrée, évêque de Québec.^[3][4] Philippe était veuf de Marie Vien.

Enfants du couple

1. Joseph, né c 1668 (13 ans en 1681); Joseph Étienne dit Philippe marié avec Marie Maouensaoua 1713 Kaskasia
2. Michel, né c 1669 (12 ans en 1681); Michel Étienne dit Philippe marié avec Marie Ouacanteoua (Illinoise) 1703 Kaskasia; lieutenant de milice en 1724
3. Dominique Estienne, né 4 nov 1671 bapt 12 Trois-Rivières; marié avec Jeanne Cartier 19 juin 1707 Montréal (ND)
4. René Estienne, né 7 sept 1673 bapt 8 Trois-Rivières; marié avec Marie Aubuchon 20 sept 1698 Pointe-aux-Trembles de Montréal
5. Jacques Estienne, bapt 15 sept 1675 Trois-Rivières; engagé Ouest 1703 et 1707; parrain de sa nièce Catherine Desautels 8 janvier 1711 Montréal (ND)
6. Pierre Estienne, bapt 15 avril 1678 Trois-Rivières; sépulture 9 sept 1693 Trois-Rivières
7. Madeleine Estienne, bapt 16 juin 1680 Trois-Rivières; mariée avec François Pigeon 15 oct 1697 Pointe-aux-Trembles de Montréal
8. Étienne Estienne, bapt 15 août 1682 Trois-Rivières; engagé Ouest 1708
9. François Estienne, né 24 avril 1685 bapt 25 Trois-Rivières
10. Marie Charlotte Étienne, née 16 mars 1690 bapt 17 Trois-Rivières; Charlotte mariée avec Gilbert Desautels 30 janvier 1708 Pointe-aux-Trembles de Montréal^[5][6]

En octobre 1679, Jeanne Couc fut assassinée à Trois-Rivières. Marie Gravois fut parmi les témoins assignés à comparaitre dans le procès, quoiqu'elle semble ne pas s'être présentée en premier. Il y eut ensuite des délais dans le remboursement des frais de voyage etc, appelés taxes en l'occurence.

Défaut au substitut du procureur général contre Marie Gravois femme de Philippe Etienne, habitant des Trois-Rivières; faute d'être comparue à l'assignation donnée en cette ville, par-devant le sieur de la Martinière (Lamartinière), conseiller commissaire en ce procès, la Cour ordonne ladite Gravois à comparaître de nouveau sous peine d'emprisonnement . - 17 septembre 1680

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Défaut au substitut du procureur général en cette Cour, contre Marie Gravois femme de Philippe Etienne habitant des Trois-Rivières faute d'être comparue à l'assignation à elle donnée en cette ville par-devant le sieur de La Martinière conseiller commissaire en cette partie le dernier jour d'août dernier passée par Demeromont huissier suivant son exploit du quatorze dudit mois, pour être ouïe sur l'exposé en certain arrêt de cette Cour du huitième juillet dernier, pour le profit duquel ordonné ladite Cour que ladite Gravois sera réassignée à jour certain et compétent, à quoi elle sera contrainte par emprisonnement de sa personne en cas de contumace, et de grâce sans amende pour le présent défaut ladite Cour ayant égard au contenu en sa déclaration étant ensuite dudit exploit d'assignation. DUCHESNEAU.»^[7]

Ordre de payer à Louis Merommont, huissier en la Juridiction ordinaire des Trois-Rivières, les voyages qu'il a effectué sur quelques arrêts dans l'affaire concernant le meurtre de Jeanne Couc, commis par Jean Ratier . - 17 septembre 1680

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Sur ce qui a été représenté à la Cour par le substitut du procureur général en icelle que Demeromont huissier en la juridiction ordinaire des Trois-Rivières ayant été par lui employé pour l'exécution de quelques arrêts que ladite Cour aurait rendus pour l'instruction du procès extraordinairement encommencé à cause du meurtre commis en la personne de Jeanne Couc, lequel Demeremont ayant pour cet effet fait quelques voyages et donné et fait donner par l'huissier Adhémar quelques assignations a plusieurs témoins, dont il n'a eu ni taxes ni payements, il requiert que lesdits salaires et vacations soient taxés et qu'il soit donné exécutoire audit Demeromont sur le receveur du domaine du Roi pour en avoir le payement. Vu les exploits des assignations données par ledit Demeromont aux fins susdites à Pierre Saintonge habitant de Boucherville et à Jacques Brunet habitant du Cap Varennes du deuxième avril dernier, autres exploits d'assignation donnés par ledit Adhémar à Jean Crevier sieur de Saint-François et à Jacques Julien du vingtième dudit mois d'avril. Autres exploits d'assignation à Pierre Gilbert, Gabriel Benoît, Marie Gravois, Mathieu Brunet dit Lestang et à Martin Fouezy, des douze, quatorze et dix-sept août derniers. Dit a été que la Cour règle le premier a voyage dudit Demeromont à quatre journées, à raison de quatre livres dix sols chacune, et le second à cinq journées sur le même pied, montant ensemble à la somme de quarante livres dix sols dont il sera payé par le receveur du domaine ainsi que de celle de trois livres douze sols pour neuf exploits à raison de huit sols chacun, dont est exécutoire audit Demeromont à l'encontre dudit receveur du domaine, sauf à la reprendre par lui s'il est dit enfin de procès. DUCHESNEAU.»^[8]

Taxation de Jean Lemagnan dit LaGeauge et de Charles Vanet dit LeParisien (100 livres pour 20 jours), de Mathieu Brunet dit Létang (20 livres pour 8 jours) et de Marie Gravois, femme de Philippe Étienne (27 livres et 10 sols pour 11 jours); témoins entendus dans le procès pour le meurtre de Jeanne Couc, et de Louis Merommont, huissier, taxé pour la somme 22 livres et 10 sols pour 5 jours . - 4 novembre 1680

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du lundi quatre novembre 1680. Le Conseil assemblé où étaient. Maîtres. Louis Rouer de Villeray premier conseiller. Charles Legardeur de Tilly. Mathieu Damours Deschaufour. Nicolas Dupont de Neuville. Jean-Baptiste Depeiras. Et Charles Denys de Vitré conseillers. Et maître François Madeleine Ruette d'Auteuil procureur général. Sur ce qui a été représenté à la Cour par le procureur général qu'il aurait fait assigner les nommés Jean Le Magnan dit LaJauge, Charles Vanet dit le Parisien, Marie Gravois femme de Philippe Etienne et Mathieu Brunet dit Lestang pour être ouïs par-devant les conseillers commissaires sur l'exposé en certain arrêt du huit juillet dernier touchant le meurtre arrivé en la personne de défunte Jeanne Couc, suivant les exploits de Meromont huissier en date des cinq dix et onze octobre dernier, en conséquence de quoi lesdits Magnan, Vanet, Brunet et Marie Gravois seraient descendus en cette ville et auraient été ouïs et examinés, et en seraient partis sans avoir été taxés de leurs voyages et séjour ledit sieur commissaire ne l'ayant voulu faire qu'avec la Cour, pourquoi ils auraient été obligés de laisser pouvoir de demander leur taxe et d'en recevoir le payement, pour sur icelui payer la dépense qu'ils ont été obligés de faire pendant leur séjour en cette ville, ce qu'il est de la justice de leur accorder. Vu lesdits exploits d'assignation sus-datés, les dépositions desdits témoins contenues les informations, leurs récolements et confrontations. Le rapport de maître Charles Denys de Vitré conseiller subrogé au lieu de maître Claude de Bermen aussi conseiller commissaire en cette partie absent, tout considéré. La Cour a taxé auxdits le Magnan et Vanet la somme de cent livres pour vingt journées à raison de cinquante sols à chacun, par jour. Audit Mathieu Brunet la somme de vingt livres pour huit jours aussi à cinquante sols par jour, lui remettant l'amende de dix livres en laquelle il aurait été condamné par arrêt sur défaut du dix-sept septembre dernier, étant à Montréal lors de l'assignation. Et n'en ayant eu avis. A ladite Marie Gravois la somme de vingt-sept livres dix sols pour onze jours aussi à cinquante sols par jour. Et audit Demeromont huissier la somme de vingt-deux livres dix sols pour cinq journées tant pour son transport que pour les assignations par lui données aux ci-dessus dénommés. lesdites sommes revenant ensemble à celle de cent soixante-dix livres que le fermier du domaine du Roi payera aux sus-nommés ou à leur ordre, dont est exécutoire sauf à être reprise en fin de procès si le cas y échoit. ROUER DE VILLERAY.»^[9]

Recensement 1681: Ville de Trois-Rivières
Philippe Étienne 50 ; Marie Gravois, sa femme, 35 ; enfants : Marguerite 18, Marie 15, Joseph 13, Michel 12, Dominique 11, René 8, Jacques 6, Pierre 3, Madeleine 1 ; 1 fusil ; 3 bêtes à cornes ; 5 arpents en valeur.^[10]

Donation par Philippe Estienne et Marie Gravois, sa femme, à la Fabrique de l'église de Ste-Anne (de-la-Pérade), d’un arpent de large sur toute la profondeur de leur concession, pour la construction de l ’église de Ste-Anne, cimetière et presbytère, avec un 1/2 arpent de terre pour faire le jardin du curé (29 septembre 1685). (No 382.) Notaire Séverin Ameau Vol XI pg 128^[11]

Requête de Marie Lucas, femme de Louis Fafard, sieur de Long Val (Longval), bourgeois, demeurant aux Trois-Rivières, demanderesse, contre Philippe Estienne (Étienne) et sa femme Marie Gravois, défendeurs, aussi des Trois-Rivières, pour la somme de 20 livres pour la valeur de sa truie qu'elle aurait donnée en garde aux défendeurs et qu'elle aurait retrouvée morte dans les grains; ladite Gravois dit qu'elle aurait averti, la veille, qu'elle ne voulait plus la garde et qu'elle ne serait plus responsable des risques concernant ladite truie; il est ordonné que la truie soit estimée et que les défendeurs seront tenus de payer la moitié de sa valeur alors que les parties sont chacun condamnés à la moitié des dépens, signé le Chasseur (Lechasseur) . - 4 août 1687^[12]

Ratification par Marie Gravois, femme de Philippe Etienne, du contrat d'échange passé le 20 octobre 1693 devant le notaire Séverin Ameau dit Saint-Séverin (Notaire Séverin Ameau dit Saint-Séverin) . - 10 octobre 1694^[13] (voir contrat d'échange sur profil de Philippe)

Testament de Marie Gravois, femme de Philippe Estienne, en faveur de Magdelaine, sa fille (25 octobre 1694). (No 480.) Notaire Séverin Ameau Vol XXVI pg 20^[11]

Décès
On ne connait pas la date ni le lieu de son décès. Elle n'est pas citée présente au mariage de sa fille Madeleine en 1697 (n'est pas nommée en fait), et n'est pas citée défunte sur les mariages de Dominique en 1707 et Marie Charlotte en 1708.^[6] Landry la dit défunte entre le 3 novembre 1692 et le 13 octobre 1697 (mariage de Madeleine), mais elle fit son testament en 1694^[11]. Jetté la dit défunte après janvier 1708 (mariage de Marie Charlotte).^[5] Son époux décède à l'Hôtel-Dieu de Montréal en 1710, aucune mention n'est faite d'elle alors.^[6]

Biography

Marie Gravois of unknown origin, born around 1646,^[1] (35 on 1681 census).

She arrived in Québec city on 25 Sept 1667 aboard the ship Le St-Louis from Dieppe.^[2]

Mariage
Marie Gravois married Philippe Estienne in Trois-Rivières on 3 November 1667 in the presence of monsieur and mademoiselle de Godefroy, monsieur de Vieux-Pont and others, the priest celebrating being François Dollier. No parents are mentionned on the record, dispensation of 2 bans had been granted by monseigneur de Petrée, bishop of Québec.^[3][4] Philippe was widower of Marie Vien.

10 known children to the couple, 6 known to marry and 1 to die young. (listed above)

In October 1679, Jeanne Couc was assassinated in Trois-Rivières. Marie Gravois was among the witnesses assigned to appear in the trial, although she does not seem to have presented herself at first. There were thereafter delays in the reimbursement of travel expenses etc, called taxes in the occurence. (see BANQ 1680 sources, in French)

1681 Census: Ville de Trois-Rivières
Philippe Étienne 50 ; Marie Gravois, his wife, 35 ; children : Marguerite 18, Marie 15, Joseph 13, Michel 12, Dominique 11, René 8, Jacques 6, Pierre 3, Madeleine 1 ; 1 gun ; 3 horned beasts ; 5 arpents in value.^[10]

On 29 Sept 1685 Philippe Estienne and his wife Marie Gravois, made a donation to the Vestry of the church of Ste-Anne (de-la-Pérade), of one arpent in width and the full depth of their concession for the construction of the church of Ste-Anne, cemetery and rectory, with a 1/2 arpent of land to make the garden of the parish priest, before notary Séverin Ameau^[11]

In 1687 there was a civil suit by Marie Lucas, wife of Louis Fafard, sieur de Long Val (Longval), against Philippe Estienne and his wife Marie Gravois, defendants, for the sum of 20 livres for the value of the sow she had given into the keeping of the defendants and had found dead in the grain; the said Gravois stated she had warned her the day before that she no longer wished to mind it and would no longer be responsible for risks concerning the said sow; it was ordered that the sow be estimated and that the defendants would be held to pay half its value, and both parties were condemned to each pay half the expenses of the court. (see BANQ 4 Aug 1687)

Testament of Marie Gravois, wife of Philippe Estienne, in favour of Magdelaine, her daughter (25 October 1694). Notary Séverin Ameau ^[11]

Death
Where or when she actually dies is not known, she is not mentioned on her husband's funeral record in July 1710 in Hôtel-Dieu de Montréal. ^[6] She is not cited present at the marriage of her daughter Madeleine in 1697 (is not named at all in fact), and is not cited as deceased on the marriages of Dominique in 1707 and Marie Charlotte in 1708.^[6] Landry states she died between 3 November 1692 and 13 Octobre 1697 (marriage of Madeleine), but she did her testament in 1694^[11]. Jetté says she died after January 1708 (marriage of Marie Charlotte).^[5]

Sources

1. ↑ ^{1.0 1.1} Yves Landry: Orphelines en France, pionnières au Canada: Les Filles du roi au XVIIe siècle; édition révisée 2013 Éd BQ ISBN 978-2-89406-340-8 pg 121
2. ↑ ^{2.0 2.1} Migrations: navire / ship St-Louis 1667
3. ↑ ^{3.0 3.1} Mariage IGD
4. ↑ ^{4.0 4.1} Migrations: actes de mariage FDR (via Wayback machine)
5. ↑ ^{5.0 5.1 5.2} Dictionnaire généalogique des familles du Québec des origines à 1730, René Jetté, avec la collaboration du PRDH, 1983, Presses de l'Université de Montréal, A-J, PDF pg 407-408
6. ↑ ^{6.0 6.1 6.2 6.3 6.4} Quebec, Vital and Church Records (Drouin Collection), 1621-1997 - Drouin IGD
7. ↑ BANQ 17 Sept 1680
8. ↑ BANQ 17 Sept 1680 bis
9. ↑ BANQ 4 Nov 1680
10. ↑ ^{10.0 10.1} Wikisource Recensement 1681 Census selon Benjamin Sulte Histoire des Canadiens-français, Tome 5, chap. 4
11. ↑ ^{11.0 11.1 11.2 11.3 11.4 11.5} BAnQ Notarial acts index Inventaire des greffes des notaires du régime français, par Pierre Georges Roy et Antoine Roy; 27 Vol + index 1-8
12. ↑ BANQ 4 Aug 1687
13. ↑ BANQ 10 Oct 1694

• IGD: Actes d'état civil et registres d'église du Québec (Collection Drouin), 1621 à 1997 - Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection: Institut Généalogique Drouin (membership) https://www.genealogiequebec.com
• BAnQ: Bibliothèque et Archives nationales du Québec/Québec National Library and Archives https://www.banq.qc.ca/accueil/
• Migrations: 700 Filles du roi via Wayback machine
• The Programme de recherche en démographie historique (PRDH) list of the «Filles du Roi» (the King’s Daughters) Université de Montréal - accessed 12 June 2014
• La Société des Filles du roi et soldats du Carignan - accessed 12 June 2014

Acknowledgements

Gravois-27 was created by Danielle Liard through the import of GED Célina Mazurette Lapierre.GED on Aug 30, 2014