Nicolas (Pelletier) Peltier (1649 - 1729)

Born 30 Apr 1649 in Sillery, Canada, Nouvelle-France

Ancestors

Husband of Madeleine Tegoussi — married 1675 in Saguenay, Canada, Nouvelle-France

Husband of Françoise Ouechipichinokoue — married 3 Jun 1677 in Tadoussac, Canada, Nouvelle-France

Husband of Marie Outchiouanich — married 5 Aug 1715 in Québec, Canada, Nouvelle-France

Descendants

Died 12 Feb 1729 at age 79 in Chicoutimi, Canada, Nouvelle-France

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Nicolas (Pelletier) Peltier lived
in Canada, Nouvelle-France.

Biographie

+ Nicolas Peltier (1649 - 1729)

Nicolas Peltier fils, benjamin de la famille du pionnier Nicolas, habitera le poste de Tadoussac puis sera le premier homme blanc à s’installer en permanence au Saguenay–Lac Saint-Jean. Il a également inspiré l’imagination de plusieurs écrivains. Claire Domey, dans son roman « Ilinishu, Enfant des Bois » (roman inspiré de « l’Histoire du Saguenay »), raconte la vie de Nicolas Peltier fils et de son fils, Charles (1679–1741) – dit Ilinishu dans le roman – et leur vie de pionnier au Lac St-Jean. Arthur Buis imagina un personnage fantastique et se demande si ce Peltier était un « coureur des bois », un philosophe ou un ermite.

Texte tiré de «L'histoire du Saguenay» «Depuis l'origine jusqu'à 1870» Publication de la Société Historique du Sageunay (sic) No 3, Tome 1, Édition du Centenaire, Chicoutimi 1938:

À l'autre extrémité du Domaine du Roi, vers les sources de la rivière Ashuapmouchouan, vivait à cette époque un Canadien qui peut avoir droit au titre du "premier habitant du Lac-Saint-Jean". Il s'appelait Nicolas Peltier. (C'est ainsi qu'on écrivait son non et que lui-même le signait). Allié aux sauvages par ses mariages, vivant à leur manière, faisant la chasse et trafiquant avec eux, il était installé là, à 183 milles au nord-ouest du lac Saint-jean. Son église paroissiale était la chapelle de Saint-Charles de Métabetchouan; après 1700 il venait à celle de Chicoutimi.

Ce Peltier, dont l'établissement était mentionné sur la carte et dans le Journal de l'explorateur Normandin, fut longtemps une énigme pour nos historiens (Bules, J.-Ed. Roy, etc.) Il est maintenant connu.

Fils de Nicolas Peltier, Maître-charpentier de Québec, il fut baptisé à Sillery le 2 mai 1649,. en 1676 il épousait à Québec une Montagnaise, Madeleine Tegochik, nièce d'un des plus fameux chefs du lac Saint-Jean.

Il entra au Saguenay en 1672, avec un permis particulier (on appelait cela un congé) du gouverneur Frontenac, et y commença pour son compte avec assez de succès pour porter ombrage aux maîtres de la Traite de Tadoussac; Ceux-ci protestèrent et réussirent un moment à l'éloigner,

Il revint en 1676, Sa femme étant morte le printemps suivant au poste de Métabetchouan, il s'y maria peu après, le 3 juin 1677, avec une sauvagesse algonquine. A partir de cette date (grâce aux actes de baptême de ses enfants) on le trouve un peu partout: à Métabetchouan en 1679, chez les Papinachois en 1682, à Nekoubau en 1685, à Sorel en 1688, au lac Mangoung en 16;;87, à Chicoutimi en 1690... Il avait fixé sa demeure à la hauteur des terres, vers Chibougamau.

Le 5 août 1715, Peltier épousait en troisièmes noces une Montagnaise, "fille du grand chef Jean-Baptiste Nanabesa.

Cette dernière femme de Nicolas Peltier, Marie 8tchi8anish (la lettre 8 employée dans les langues sauvages se prononce «ou», comme le «w» anglais. Lisez donc Outchiouaniche, ou Outchiwaniche) était une personne remarquable. Le Père Laure, à qui elle rendit grandement service, a fait d'elle un touchant éloge. Voir Relation inédite, p. 14: ^[1]

Voici un texte tiré de « l’Almanach historique du Saguenay », «paru dans le Quotidien de Chicoutimi en juin 1988 : » Personnage original, Nicolas Peltier vécut au Saguenay dans un lieu qui conserva son nom. En effet, sur la carte de la partie du Domaine des postes du Roy, visitée en 1732 par l’arpenteur Joseph-Laurent Normandin, on indique qu’à 183 milles du Lac St-Jean se situe l’établissement de M. Peltier. »

Par contre, Nicolas Peltier fils ne suscita pas la même admiration chez tout le monde. Mgr Amédée Gosselin se fit même très sévère à son égard : « Il n’était ni un philosophe, ni un ermite, mais un coureur des bois, un commis de messieurs les intéressés et, ce qui est plus grave, un Canadien-français devenu sauvage de mœurs. »

Nous terminerons par une pensée tirée de la conférence que Mme Mona Gauthier nous donnait lors du 2e Ralliement de l’Association des familles Pelletier à Laval en 1988. Faisant une promenade en raquette dans la banlieue de Saint-Fulgence, alors qu’elle admirait le beau paysage, elle dit : « Je voulais savoir quel avait été cet homme qui avait pu admirer comme je le faisais maintenant la magnificence du Saguenay à cet endroit où il se perd entre les montagnes après avoir formé la célèbre Baie des Ha ». Oui, elle nous livre dans cette conférence sa recherche du personnage qui, sans s’en douter de son vivant, laisse son nom à un lieu aussi poétique que cette « Anse-à-Peltier ». ^[2]

Etude de Ser-Alexander Alemann 2005

Nicolas Peltier est sans aucun doute le pionnier du métissage dans le Domaine du Roy, même avant que ce territoire soit établi comme zone contrôlée exclusive à la traite de Tadoussac. Cependant, il n'est pas le premier à épouser une femme de ce territoire. Il fut précédé par son frère François Peltier dit Antaya qui épousa une certaine Dorothée à Tadoussac avant 1660. Cette dernière ne semble pas avoir eu d'enfant qui lui survécu. Ainsi, Nicolas Peltier est le premier à engendrer une descendance métisse au Royaume du Saguenay.

Dès lors se pose la question, qu'est-ce une descendance métisse, car le cas de Nicolas Peltier nous met face à un paradoxe. La descendance métisse de Nicolas Peltier a produit deux réalités complexes. Un groupe métis plutôt aborigène et un groupe métis plutôt canado-européenne. Il ne fait aucun doute que ces deux groupes sont autochtones mais nettement distincts.

Comme nous savons que d'autres individus sont à l'origine du métissage dans le Domaine du Roy, et que la communauté métisse du Domaine à seize souches principales, et, que celles-ci ne sont pas toutes apparues sur le territoire en même temps, il importait que cette étude évite de semer plus de confusion que d'éclaircissement. Ainsi les descendants de Nicolas Peltier qui sont présentés dans la présente sections ne sont pas tous ses descendants mais seulement ceux qui ne descendent pas des autres pionniers du métissage. Ce sont des métis du Domaine du Roy qui se rattachent de la souche la plus ancienne et qui a précédé de trois générations la seconde souche de métissage du Domaine et Mingan.

Les autres descendants de Nicolas Peltier seront rencontrés lors de l'étude des quinze autres souches de métissage qui suivront. Ainsi on pourra suivre le parcourt démographique d'une population métissée dans un milieu exclusivement autochtone jusqu'à l'entrée en scène de Louis Chatellereault.

Cependant, le cas de Marie-Jeanne Peltier, la première fille de Nicolas nous impose un constat révélateur; Marie-Jeanne Peltier a grandi à Sorel et sa descendance est nettement de culture métisse plus canadoeuropéenne. Les composantes de la descendance de cette dernière sont plus conformes au schéma habituel du métissage dans l'Est du Canada.

Vous pourrez voir une descendance qui baigne dans un univers sauvage et une autre qui gravite parmi la colonie française. Mais encore là on ne peut pas dire que cette descendance vit en conformité avec la situation régulière des colons. Cette grande descendance est très tôt liée à l'exploitation du Domaine pour sa valeur forestière. L'union des prérogatives des droits naturels des Sauvages avec les intérêts commerciaux britanniques réintroduisent ces descendants métis de Nicolas Peltier malgré le déracinement subit par leur ancêtre Marie-Jeanne Peltier.

Cette étude corrige la confusion qui existe chez certains généalogistes qui confondent Marie-Jeanne Peltier avec sa soeur non germaine, l'illustre Marie-Josèphe Peltier dite Miskou dans le traitement du dossier de Cécile Kaorate. À la décharge de ces derniers, l'erreur initiale fut commise par l'officiant de l'époque en appelant Marie-Jeanne, Marie-Josèphe. Il appelle aussi Cécile Kaorate, Cécile Peltier...

En terminant, cette descendance de Nicolas Peltier qui demeure sans interruption dans le Domaine est celle-là même que certains prennent pour des aborigènes non métissés. Or, il existe que très peu d'autochtones non métissés dans le domaine depuis la progéniture de Nicolas Peltier qui est à l'origine d'une nouvelle population autochtone sur ce territoire déserté. Avec la descendance de quelques Mik'Maks (Micmac) et quelques Etchemins et quelques Abénakis, Nicolas Peltier et ses trois unions avec les trois Attikameks, Madeleine Tegochik / Teg8chik, Françoise 8ebechinok8e et Marie Pechabanokueu, trop souvent qualifiées, toutes trois, d'algonquiennes de la région des Trois-Rivières, est à l'origine d'un renouvellement de population qui remplace les aborigènes disparus à la fin du XVIIième. ^[3]

Rapport de la Compagnie de la Baie d'Hudson

"A post was in operation on Lake Nikabau by 1690. Joseph Laurent Normandin, sent by the crown in 1732 to survey the region, reported:

Autrefois, c.a.d. du bonhomme Peletier il y avoit un petit establissment, à environ une lieue de l'entrée de ce lac de coste du Sud. Ce petit establissement consistait en un maison au rapport des Sauvauges, car il n'en paroist aucuns vestiges. Cette maison servoit a faire la traitte et estoit batie de mesme facon que celle du post de Chomontach8ane.

There is no indication that it was re-established. " ^[4]

Timeline

1666 --- In the Recensement de la Nouvelle-France en 1667 by Jean Talon, on page 36 we read: “Nicolas Pelletier, 77; Jeanne de Vourtais, his wife, 53; Nicolas, 18; Pierre Quartier, hired hand, 18.” Their home was in the region of Cap Rouge et Côte de Saint Ignace

Birth / Naissance

30 APR 1649, Sillery, Quebec, Canada

Baptism / Baptême

02 MAY 1649, Sillery, Quebec, Canada

Marriage / Mariage

Marriages were held in the chapel of St. Charles on lake St. Jean dit Peokouagami near the Metakekiouan River

• Nicolas at 26 & Madeleine Tegoussi at 26, 1675, Saguenay Quebec, Canada
• Nicolas at 28 & Françoise Ouechipichinokoue at 28, June 3, 1677, Tadoussac, Quebec, Canada
• Nicolas at 66 & Marie Outchiouanich at 37, August 5, 1715, Québec, Canada

Death / Décès

12 FEB 1728/29, Chicoutimi, Quebec, Canada

Burial / Sépulture

12 FEB 1729, Chicoutimi, Quebec, Canada

Biographical Notes / Notes biographiques

[...] " en 1702, le missionaire Crépieul nous apprend que le sieur Nicolas est allé au grand lac Mistassini avec 10 français et deux Montagnais rebâtir sa maison et le cimetière commun et celui des enfants." ^[5]

Research Notes / Notes de recherche

Enfants: ^[3]

1. Madeleine Teg8chik
   • Marie-Jeanne Peltier
   • Charles Echimaska8at
   • Marie-Geneviève Peltier
   • Frs-Bonaventure Peltier
   • Marie-Josèphe Peltier
   • Marie Peltier

Other / Autre

• Nos Origines ^[6]

Sources

1. ↑ [(http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2021836 Relation inédite, p. 14.)]
2. ↑ Claude E Pelletier, m.g.a. et Laure Gauthier, m.g.a. Texte révisé par Benoit Pelletier Shoja, décembre 2009 [1]
3. ↑ ^{3.0 3.1} Ser-Alexander Alemann 2005 [2]
4. ↑ NATIONAL HISTORIC PARKS AND SITES BRANCH, MANUSCRIPT REPORT NUMBER 207, THE FUR TRADE IN EASTERN CANADA UNTIL 1870 by NORMAN ANICK, VOLUME II, (1976) , PARKS CANADA DEPARTMENT OF INDIAN AND NORTHERN AFFAIRS [3]
5. ↑ ESSAI BIBLIOGRAPHIQUE SUR LA REGION DU LAC MISTASSINI, compilé et annoté par Jacques ROUSSEAU, Jardin Botanique de Montréal, Montreal, 1954 [4]
6. ↑ Site web de Nos Origines [5]