Daniel François (Suire) Suire dit Perron (1638 - 1678)

Born 25 Nov 1638 in Dompierre-sur Mer, Aunis, France

Ancestors

Husband of Louise Gargottin — married 26 Feb 1664 in Château-Richer, Canada, Nouvelle-France

Descendants

Died 22 Feb 1678 at age 39 in L'Ange-Gardien, côte de Beaupré, Canada, Nouvelle-France

Problems/Questions Profile managers: David Lamitie [send private message], Lisa Trudeau [send private message], and Alexandre Boily [send private message]

Biography

Daniel (Suire) Suire dit Perron migrated from France to New France.

Daniel François Suire dit Perron was born in 1639. He died in 1678.

In the 17th century, the city of La Rochelle, old capital of Aunis and nowadays prefecture of the province of Charente-Maritime, was one of the largest ports of France, and one of the first to benefit from the establishment of a colony in the valley of the St-Lawrence (Canada). Many pioneers of Rochelaise origin traded in significant quantities there between their country of adoption and their birthplace.^[1]

Among the merchants of La Rochelle who built commercial bonds with New-France, François Peron was a re-supplier who, each year, from 1655 to 1663, chartered a sailing ship for the delivery of food and goods to Quebec. This middle-class man was of Protestant faith.^[2][1]

In 1638, François Peron had an affair with a young woman named Jeanne Suire. Although he admitted having enjoyed the carnal company of Jeanne, François refused to marry her when she became pregnant with their baby, Daniel. As an illegitimate child, he was named Daniel Suire. ^[1]

Daniel Suire was born on 25 November 1638, baptized on December 26, 1638, registered in the Protestant register of Dompierre and Bourneuf, today Dompierre-sur-Mer, in La Rochelle, in Aunis (now Charente-Maritime dept).^[1]

In 1657, Daniel Suire crossed the Atlantic to New-France for the first time, on board the Traveur. Although his father refused to marry his mother, Francois did not give up on him, for he was their son. In the autumn of 1663 arrived a group of "fille de roi", among whom was Louise Gargotin, almost a fellow-countrywoman, because she originated in Jarrie, a borough located 8 km from the center of La Rochelle. Daniel planned to fix himself in the colony and to found a family.^[1]

Daniel (Suire) Suire dit Perron lived
in Canada, Nouvelle-France.

On February 23, Daniel and Louise signed their marriage contract and, three days later, one of the first priests of the seminary in Quebec blessed their union. When François Peron learned that his son Daniel had joined the Catholic faith, he disowned him, and when his father died, this son, who had always borne the surname of his mother, took that of his father. He was consequently designated Daniel Peron dit Suire, and a second letter "R" was added to this patronym, which made it Perron.^[1]

The couple lived in L'Ange-Gardien and had six children. The first, Antoine Suire Perron, born in 1664, took a wife on January 15, 1691 - Jeanne Tremblay, daughter of the prolific ancestor Pierre Tremblay and Ozanne Achon, and became the father of eight children.^[1]

In the 1667 Recensement de la Nouvelle-France, Daniel (28 years), Louise (30 years), and one child, Antoine (3 years), were listed.^[3]

Biographie

Daniel Suire dit Peron

FILS NATUREL de Francois Perron et Jeanne Suire, il nait le 25 novembre 1638 et est baptisé le 26 décembre à Dompierre-sur-Mer au temple calviniste.^[4]

Abjure le calvinisme le 6-12-1663 à Québec

Son acte d'abjuration de l'hérésie de Calvin à Québec le 6 décembre 1663 (Abj. A-7 n 2) lui donne pour parents Daniel Perron et Jeanne Suire, tandis que son contrat de mariage (gr. Duquet, 23 février 1664) stipule qu'il est le fils charnel de François Perron et de Jeanne Suire. Source: Archange Godbout

Note: En haine du geste que son fils a posé d'abjurer, François Peron va renier son fils.

Son père décédé, il s'approprie le nom Peron dont un "R" sera ajouté par la société catholique de la Nouvelle-France.

Daniel Suire dit Perron comparaît souvent devant les tribunaux. Il est agent de son père en Nouvelle-France, ledit père étant un marchand important. Voir ici au BANQ pour plusieurs exemples

Mariage
Contrat de mariage de Daniel Suire et Lse Gargotin (23 février 1664). Vol II pg 111 Notaire Pierre Duquet^[5]

Le 26 février 1664 à Château-Richer, Daniel Perron, natif de La Rochelle, épousa Louise Gargottin, aussi de La Rochelle, en présence de Pierre Biron, Jacques de la Roé, et René Cosset dit le Poitevin, le prêtre officiant étant Thomas Morel.^[6][7]

Ils sont établis à L'Ange-Gardien.

Enfants connus du couple

1. Antoine Suire, né 29 nov 1664 baptisé 2 décembre Château-Richer; Antoine Peron marié avec Jeanne Tremblé 15 janvier 1691 L'Ange-Gardien
2. François Suire, né & baptisé 22 février 1666 Château-Richer; inhumé 4 avril 1666 à Château-Richer attention 2 mois
3. Marie Peron (?), née c 1667 (24 ans au mariage); mariée avec Louis Tremblé 27 novembre 1691 L'Ange-Gardien
4. Madeleine Perron, née 5 avril 1670 baptisée 7 L'Ange-Gardien; Marie Madeleine Peron mariée avec Charles Godin 17 octobre 1689 L'Ange-Gardien
5. Jean le Suire, né 10 août 1672 baptisé 24 L'Ange-Gardien; Jean le Suire marié avec Anne Godin 10 novembre 1698 L'Ange-Gardien
6. Anne Peron, née 19 mars 1676 baptisée 22 L'Ange-Gardien; mariée avec Joseph Graton 4 octobre 1697 L'Ange-Gardien^[8]

Ils manquent au recensement 1666, à celui de 1667 ils sont voisins de Pierre Gendron.^[9]

Recensement 1667: CÔTE DE BEAUPRÉ

Daniel Perron, 28 ; Louise Gargotin, sa femme, 30 ; Antoine, 3 ; 5 arpents en valeur.^[9]

Décès
Francois est décédé le 22 février 1678 dans la paroisse de l'Ange-Gardien,

Inventaire de feu Daniel François Peron et Louise Gargotin (11 février 1679). Vol II pg 59 Notaire Paul Vachon^[5]

Poursuite à propos du père de Daniel Suire et sa succession, qui eut lieu après le décès de Daniel. C'est sa veuve remariée avec Charles Alain qui fait face aux demandes.

Provisoire ordonnant, avant de faire droit aux parties, Jean-Baptiste Garros et Charles Alain et Louise Gargottin, sa femme, que toutes les pièces concernant les créanciers de défunt François Perron, marchand de La Rochelle, seront mises entre les mains du procureur général et que le dit Alain en aura communication . - 19 avril 1687

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Entre Jean-Baptiste GARROS tant pour lui que pour Nicolas GARROS son frère de présent en ce pays, demandeur en requêtes des dernier juin 1681 et quinze janvier 1685. Et au principal appelant de sentence de la prévôté en cette ville, rendue par défaut le seize août 1674 d'une part, et Charles ALAIN et Louise GARGOTTIN sa femme, auparavant veuve de Daniel Suire intimé d'autre part. Vu ladite sentence dont est appel portant que celles des six et douze mars audit an, seraient exécutées selon leur forme et teneur, avec dépens, lesdites sentences rendues entre ledit défunt le Suire, et Thierry Delestre Le Vallon syndic des créanciers de François Perron marchand à La Rochelle, par la première desquelles est entre autres choses faits adjudication audit Suire d'une terre située à la côte de Beaupré pour la somme de mille livres, à déduire sur celle de douze cents livres par lui demandée sur les biens dudit Perron, et par la seconde rendue entre ledit syndic maître Gilles Rageot greffier de ladite prévôté et ledit appelant par laquelle est entre autres ordonné que certaines pièces des créanciers dudit Perron seraient mises en les mains du substitut du procureur général du Roi en ladite prévôté. Arrêt de ce Conseil rendu entre Michel Desorsis sur requête civile par lui présentée, et ledit Suire au nom et comme procureur dudit Perron, en date du quatre avril 1664 par lequel du consentement desdits Desorsis et Suire adjudication lui aurait été faite en sa dite qualité de procureur dudit Perron, de toutes et chacunes les possessions tant meubles qu'immeubles que pouvait avoir en ce pays ledit Desorsis, et dettes à lui dues contenues en certain mémoire par lui fourni audit Suire, à la réserve d'une habitation que ledit Desorsis commençait à Saint-François, et des meubles et ustensiles qui pouvaient y être alors, moyennant que ledit Suire lui fournirait la somme de six cents livres pour les enfants issus de lui et de défunte Françoise de Labarre vivante sa femme, et ainsi qu'il est plus au long porté par ledit arrêt. Autre arrêt du vingt et un mars 1665 rendu entre Jean Grignon au nom et comme procureur dudit Perron, et ledit Suire, par lequel il a été condamné à déguerpir de ladite terre et de venir à compte par-devant le conseiller à ce commis, pour à son rapport être fait droit jugement rendu par Monsieur de Bouteroue lors intendant du quatre mars 1670. entre ledit Desorsis comme tuteur de sesdits enfants, Guillaume Feniou procureur des créanciers dudit Perron, et ledit Suire, par lequel entre autres était ordonné qu'il remettrait dans huitaine en les mains dudit sieur Bouteroue les pièces justificatives de son compte et maniement, pour être communiquées audit Feniou, sinon serait passé outre à certaine distribution de deniers, ledit jugement signifié audit Suire par Becquet le vingt-sept desdits mois et an, sans avoir été fait mention de la personne à qui il fut parlé. Autre sentence de ladite prévôté rendue entre lesdits Suire et syndic le vingt-sept février audit an 1674 par laquelle était ordonné que les experts nommés par lesdites parties visiteraient la terre en question et bâtiments étant sur icelle, ainsi que les travaux que ledit Suire y avait faits, lesquels seraient estimés séparément, pour être ladite terre adjugée audit Suire jusqu'à la concurrence de la somme de douze cents livres. Autre sentence de ladite prévôté du deuxième août audit an, portant que les pièces du compte dudit Suire seraient mises en les mains dudit substitut du procureur général, et par ses mains en celles dudit appelant pour en venir à huitaine pour tout délai. Autre sentence du neuvième dudit mois et an, portant que les parties en viendraient à autre huitaine, et que tout le procès et pièces serait mis en les mains dudit appelant, et que faute de réponse et comparution, serait fait droit sans remise. Requête présentée en ce Conseil par ledit substitut, au bas de laquelle est ordonnance du premier avril 1675 portant remise à faire droit aux parties à l'arrivée des navires, attendu l'absence desdits créanciers, ledit procureur général ce requérant, requête dudit appelant répondue en ce Conseil le dernier juin 1681 et le réquisitoire dudit procureur général du cinq juillet ensuivant. Arrêt donné sur ladite requête le quatorze desdits mois et an, portant communication en être donnée audit syndic et à ladite Louise Gargottin, pour être ordonné ce que de raison, et attendu l'absence dudit syndic permis audit appelant de faire le recouvrement des dettes actives de la succession dudit Perron en donnant caution, acte de soumission de caution faite au greffe le vingt-neuf ensuivant, le tout signifié auxdits intimés par Metru le treize décembre 1684. Autre requête de l'appelant répondue le quinze janvier 1685. Et signifiée auxdits intimés par Marandeau le dix-sept février audit an. Arrêt du vingt-six desdits mois et an portant appointement en droit à écrire et produire et se communiquer, bailler contredits et salvations dans les délais, pour être fait droit au rapport du conseiller à ce commis, signifié aux intimés par ledit Marandeau le quatorze juin audit an. Autre requête dudit appelant du deuxième avril audit an, signifiée aux intimés par le même huissier ledit jour quatorze juin défaut du vingt-cinquième du même mois audit appelant contre les intimés faute de comparaître, à eux signifié par Roger le deuxième juillet. Réponses dudit Allain, signifiées ledit jour audit appelant arrêt du neuvième portant que ledit Alain prendrait communication au greffe dans quinzaine des pièces produites par ledit appelant, signifié aux intimés le douzième. Contredits et réponses desdits intimés, signifiés à l'appelant le vingt-quatre. Réponses dudit appelant, signifiées le douze décembre dernier. certaines obligations dudit appelant pour justifier de ce qui lui est dû par ledit Perron, et l'inventaire de pièces d'icelui appelant servant d'avertissement, signifié aux intimés le dix-sept juillet audit an 1685, le rapport du conseiller commissaire, tout considéré, le Conseil avant faire droit a ordonné et ordonne que toutes les pièces concernant les autres créanciers dudit défunt Perron absens, ensemble le compte dudit défunt Suire, et pièces justificatives d'icelui, seront mises en les mains dudit procureur général, que ledit Garros mettra de sa part le procès en état d'être jugé, et que lesdits Alain et sa femme en auront communication, pour y répondre si bon leur semble, les choses demeurant en état. Monsieur Dupont rapporteur. BOCHART CHAMPIGNY.»^[10]

Note He is listed by the National Huguenot Society as a Qualified Huguenot Ancestor.^[11] He may be so listed, but he abjured Calvinism in 1663.

Fichier origine

PERRON / SUIRE, Daniel 243242

Date de naissance: 25-11-1638

Date de baptême: 26-12-1638

Lieu d'origine: Dompierre-sur Mer (Temple calvivisite) (Charente-Maritime) 17142

Parents: François PERRON et Jeanne Suire

Métier du père: Marchand et armateur, puis engageur

Première mention au pays: 1657

Occupation à l'arrivée: Commis et commissionnaire

Date de mariage: 26-02-1664

Lieu du mariage: Château-Richer

Conjointe: Louise Gargotin

Décès ou inhumation: L'Ange-Gardien, 22-02-1678

Remarques: Daniel est né hors union. Les actes suivants sont à La Rochelle. Son père (protestant) est né le 10, b. 15-11-1615 et inhumé le 18-09-1665. Jeanne Suire (André et Marie Rault), mariée à LR (St-Barthélémy), le 30-05-1639 avec Nicolas Bernard (Isaac et Françoise Moinet). Ses grands-parents paternels sont Jean Péron et Marie Paineau, mariés le 22-06-1603 (Temple protestant), dont Luc, né le 20, b. 24-07-1608 et inh. 15-04-1659. Une plaque est dévoilée en 1995 au Musée maritime et l'allée François Peron est inaugurée le 05-07-1999 aux Minimes à La Rochelle.^[12][13]

Actes notariaux

Quittance de Daniel Suire à Michel Filion (8 janvier 1663). Vol I pg 112 Notaire Guillaume Audouart^[5]

Sources

1. ↑ ^{1.0 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 1.6} Narrative from "Daniel Francois Perron dit Suire", The Genealogical Tree of Daniel Francois Perron dit Suire, deloriahurst.com, website.
2. ↑ Timothy J. Kent, Phantoms of the French Fur Trade: Twenty Men Who Worked in the Trade Between 1618 and 1758, (2015); for a brief biographical sketch see v. 1, pp. 502-562.
3. ↑ 1667 Recensement de la Nouvelle-France, Drouin Genealogical Institute
4. ↑ Bapt image Fichier
5. ↑ ^{5.0 5.1 5.2} BanQ Notarial acts index
6. ↑ Mariage transcription image IGD
7. ↑ Migrations: actes de mariage FamilySearch 2 de 2
8. ↑ Quebec, Vital and Church Records (Drouin Collection), 1621-1997 - Drouin IGD
9. ↑ ^{9.0 9.1} Recensements de 1666-1667 en Nouvelle-France, référant au chapitre IV du livre Histoire des Canadiens Français de Benjamin Sulte, compilés par Jean-Guy Sénécal le 17 mars 1998
10. ↑ BANQ 19 Apr 1687
11. ↑ Consolidated Update to the Register of Qualified Huguenot Ancestors of The National Huguenot Society, 5th ed. 2012 (2016). p. 27. Index online at: Qualified Huguenot Ancestors https://nationalhuguenotsociety.org/ancestor-lookup/
12. ↑ DGFQ, p. 901; MSGCF, vol. 39, p. 261 ; Daniel Perron dit Suire, 1638-1678
13. ↑ Fichier Daniel Perron - Suire 2017

• PRDH: Research Programme in Historical Demography (free): Pionnier: 61854 Pionnier PRDH PRDH/Répertoire des Actes de Baptême, Mariage, et Sépulture, et des Recensements du Québec Ancien XVIIe Siècle; Pionneer Profile
• tree Find A Grave: Memorial #152287790 (with photo)
• Quebec, Genealogical Dictionary of Canadian Families (Tanguay Collection), 1608-1890, Dictionnaire généalogique des familles canadiennes (Collection Tanguay), Québec, 1608 à 1890. p. 474. Online at Ancestry.com. [https://www.ancestry.com/discoveryui-content/view/117180:2177.
• Ancestry link: https://www.ancestry.com/family-tree/tree/20271255/family
• http://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?pid=4824&partID=4823
• [1] Memoire du Quebec
• Emigration rochelaise en Nouvelle-France
• https://www.fichierorigine.com/recherche?numero=243242

Acknowledgements