Perrine (Picote) Picoté de Belestre migrated from France to New France.
Fille de François, médecin du roy et de Perrine Lambert
Soeur de Pierre marié à Marie Par
Noble, elle est sœur de Pierre, soldat. Elle a été recrutée par Jeanne Mance.[1]
Migration
En 1659, Jeanne Mance et d'autres sont en France recrutant pour Montréal. Perrine Picoté de Belaistre est parmi les gens recrutés, pour entrer au service de Jeanne Mance. Le navire est le Saint-André.[2]
Le Saint-André quitte La Rochelle en juillet 1659. Pendant 2 ans, il avait servi d'hôpital aux troupes de la marine, mais n'avait pas été désinfecté d'aucune façon. Il y aura environ 8 à 10 décès par maladie durant le voyage à cause de ceci. Le voyage dura 2 mois, avec de multiples tempêtes pour ralentir la traversée. Il arrive finalement devant Québec le 9 septembre 1659, plusieurs passagers étant malades. C'est finalement le 29 septembre que Marguerite Bourgeoys, qui était aussi du voyage, atteindra Montréal avec les recrues aptes à y arriver.[2]
Avant son départ de France, elle fut présente au mariage de Jean Roy avec Françoise Bouhet à La Rochelle, elle signe l'acte de mariage.[3]
Requête de Perrine Picotte (Picoté) de Belestre, veuve de Michel Godefroy, écuyer, sieur de Lintot (Linctôt), major de Trois-Rivières, demanderesse, contre Jacques Hertel, écuyer, sieur de Cournoyer, officier d¿une compagnie des troupes de la Marine, au nom et comme ayant épousé Marguerite Godefroy, fille du défunt sieur de Lintot et de ladite demanderesse, tant pour lui que pour les autres cohéritiers absents, défendeur, pour voir dire et ordonner que ce dernier soit tenu de payer à la demanderesse, pour éviter la vente des biens, tant meubles qu¿immeubles, de ce qu¿elle a apporté en la communauté montant à la somme de 9500 livres monnaie de France comme il appert par la quittance de son défunt mari étant au bas de leur contrat de mariage et, en outre, de lui payer l¿intérêt du douaire de 1500 livres à elle accordée par son contrat de mariage; le défendeur répond qu¿il ne s¿oppose point à l'inventaire et qu¿il s¿en rapporte à tout ce qui doit être juste et raisonnable; il est ordonné que, sur les effets et biens délaissés après le décès dudit feu sieur de Lintot, tant meubles qu¿immeubles, portés en l'inventaire de la dame demanderesse, elle en aura délivrance en déduction et jusqu¿à concurrence de la somme de 6000 livres d¿une part, 2000 livres d¿une autre et 1500 livres d¿une autre, alors que les immeubles seront prisés par des gens se connaissant dont les parties conviendront; dépens compensés (signé Lechasseur)[4]
Fichier origine
PICOTÉ DE BELESTRE, Perrine 243285
Date de naissance: Vers 1644
Lieu d'origine: Paris (Seine) 75106
Parents: François PICOTÉ DE BELESTRE et Perrine Lambert
Métier du père: Médecin
Première mention au pays: 1659
Occupation à l'arrivée: Migrante arrivée avec son frère
Date de mariage: 02-09-1664
Lieu du mariage: Montréal (Notre-Dame)
Conjoint: Michel Godefroy
Décès ou inhumation: Trois-Rivières, 19-12-1723
Remarques: Sa mère est décédée avant 1664. Trois enfants du premier mariage de son père : Marie, b. le 18-06-1656 à Paris (St-André-des-Arts); Pierre (pionnier) d. 30-01-1679, m. vers 1655 avec Marie Par et Perrine. Son père m-2 avec Marguerite de Pericard, dont un fils François; il est décédé le 29-02-1680, est inhumé dans la paroisse St-André-des-Arts le 01-03-1680. Le partage des biens de son père a été fait le 27-03-1684 devant Pierre Dieure commissaire au Châtelet de Paris.[5][6][7]
↑"Widow Perrinne Picotte Legal Motion/Property"
Patrimoine québécois,Du 17 octobre 1709 au 31 juillet 1711,2 éléments. Fonds Juridiction royale des Trois-Rivières, On mentionne le contrat de mariage passé devant DeMouchy (de Mouchy), notaire à Montréal, le 1 septembre 1664, une copie,
Défaut accordé à Perrine Picotté (Picoté), veuve de feu Michel Godefroy, écuyer et sieur de Lintot (Linctot), son mari, major de Trois-Rivières, créancière de sa succession, contre Jacques Hertel Cournoyer, comme époux de Marguerite Godefroy, tant pour eux que pour les cohéritiers, pour que soit visitée, prisée et estimée par des gens se connaissant la seigneurie du Tort (Dutort) et l¿emplacement, maison, grange, cour et jardin sis en cette ville; sont nommés à cette charge Étienne Veron de Grandmesnil (Grandménil) et René LeBlanc (Leblanc) et sont nommés d¿office Nicolas Perrot (Perrault) Turbal fils, demeurant à la seigneurie de Bécancour, et Pierre LeMaistre (Lemaître), demeurant à Trois-Rivières; frais et dépens réservés, 21 juillet 1710
<ref>21 juillet 1710 BAnQ, Archives textuelles, Nouvelle-France. Juridiction royale des Trois-Rivières, détaillée :TL3,S11,P2897, Fonds Juridiction royale des Trois-Rivières, BAnQ Trois-Rivières, http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3389572,</ref>