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Location: Saguenay-Lac-St-Jean, Québec, Canada

Surnames/tags: Saguenay Métis Canada
L'Endroit
Le poste de traite de Chicoutimi en 1676
- Charles Bazire, marchand de Québec qui avait le bail de la traite à Tadoussac, s’aperçut que pour réussir, il fallait qu’il abandonne Tadoussac pour s’établir le plus loin : possible dans les terres. C’est de cette façon qu’on vient à créer, les postes de Chicoutimi et Métabetchouan. Le 24 juin 1676, on détermine le site pour le poste de : : Chicoutimi. Le lieu choisi est celui-là même où les indiens faisaient haltes à la fin des portages, celui à l’embouchure de la rivière Chicoutimi. On construit d’abord une : chapelle puis deux maisons; l’une servira de magasin et l’autre servira d’habitation aux commis du poste et aux missionnaires. Tous les travaux du poste sont terminés le 27 : septembre 1677. Le poste de Chicoutimi deviendra l’un des postes pivots de la traite des fourrures, étant situé à la tête de la navigation. [1]
Familles fréquentant le poste de traite entre 1800 et 1804
- La famille de François Verreault
- La famille d'Ambroise Isherinu (chef et sa femme Mary).
- La famille Kamushenagush
- La famille Pierre Joseph
- La famille Natsippi
- La famille Ishenoushe
- La famille Akinekoushu
- La famille W. Rinikushu
- La famille Ignace Pekaruish
Zones de chasse autours du poste de traite
- Le chemin des cariboux
- L'anse du bonhomme Pelletier
- Le bout du portage
- Le petit fond
- Le chemin Papawitish
- La rivière Valins
- Le vieux village
La traverse Chicoutimi-Sainte-Anne au XIX° siècle
- Dans les premiers temps de Chicoutimi, le moyen de communication entre les deux rives du Saguenay était assez primitif. Les longs canots que l’on utilisait au début firent place à des chaloupes et des chalands pour transporter animaux et marchandises. Plusieurs habitants de Chicoutimi et de Sainte-Anne s’improvisaient traversier afin d’accommoder les résidents des deux rives. Chacun chargeant un tarif différent, des citoyens vont porter plainte auprès des autorités municipales pour veiller à la régularisation des prix et des heures de traverse. Le 17 avril 1865, le conseil du Comté de Chicoutimi vote un règlement qui fixe les points de départ et d’arrivée de la traverse, les prix des passagers et l’obtention d’une licence pour tous ceux qui voudront agir comme traversier. Cette licence au coût d’une piastre est délivrée au mois d’avril et le détenteur doit tenir sa ligne de la débâcle aux premières glaces. De plus, ils doivent effectuer cinq traverses par jour de la semaine et trois le dimanche. Ce moyen de transport par chaloupe persistera jusqu’à l’automne 1874. Par la suite, le bateau à vapeur prendra la relève jusqu’à la construction du pont de Sainte-Anne en 1933. [2]
De Saint-Alexis à la Rivière-du-Moulin en 1844
- En ce temps de colonisation, il s’avérait très difficile, souvent impossible, d’emprunter une voie terrestre pour se voyager. Depuis des temps immémoriaux, la rivière Saguenay servait de moyen de transport naturel autant pour les Amérindiens que pour les colons. Seul un petit chemin, presque impraticable, existait entre Saint-Alexis et la Rivière-du-Moulin. Ce chemin que l’on nommait populairement la Grande ligne provenait du tracé de l’arpenteur Duberger, entre le canton Chicoutimi et Bagot. C’est le père Honorat, le missionnaire infatigable, qui dès 1844, en compagnie du gérant de Price David Blair, intéresse la population à se doter d’un chemin carrossable. Avec l’aide de Dieu et des hommes, le chemin sera terminé le 28 décembre 1844. [3]
Les familles souches
- Avant la colonisation du Saguenay, plusieurs familles y avait déja vécu pendant des siecles. Cette page sert a répertorier ces familles.
La famille Pelletier
- Chef: Nicolas Pelletier
La famille Verreault
- Chef: François Verreault
- Notes : - François était un proche du commis Neil McLaren. Il allait très souvent, lui avec sa famille, rendre visite a McLaren. Parfois ils y demeuraient quelques jours, parfois il laissait un ou deux enfants chez McLaren et retournait a la maison.
- - Il vivait aux Terres-Rompues
- - [...] " De son coté, François Verrault, maintenant agê de 65 ans, voyage dans la région du Saguenay depuis l'êge de 15 ans. S'est rendu au lac Mistassini ... " [4]
- - Son oncle, Louis Verreault est arrivé au Saguenay avant Francois. Il travaillait dans les Postes du Roi. Il est resté célibataire toute sa vie.
- - Ainsi donc, l'union de James Robertson et de Véronique Verreault donna les dix premiers Robertson de Mashteuiatsh (dont Christine, femme de Thomas Basil) l'une des familles les plus nombreuse du village encore aujourd'hui.
- Notes : - François était un proche du commis Neil McLaren. Il allait très souvent, lui avec sa famille, rendre visite a McLaren. Parfois ils y demeuraient quelques jours, parfois il laissait un ou deux enfants chez McLaren et retournait a la maison.
- - "Ile de la Pointe Bleue et du Banc de Sable M Davies en faisant le tour de l Ile trouva des blocs de granit La Petite Ile est à prés de deux milles de distance à l ouest de la Grosse Ile mais je n eus pas le temps d y aller étant essentielle de monter la rivière Assouapmoussoin avec M Vèrrault qui m avait dévancé le matin allant avec des canots chargés au poste de trafio sur le lac Assouapmoussoin et qui devait m attendre à l embouchure de cette rivière c était là une occasion bien favorable pour acquérir beaucoup de rensei nemens locaVix pour l avantage du service auquel j était employé la position et les noms des portages etc Je crus que je devais en profiter" [5]
- - "Nous atteignimes la Pointe Bleue à environ 6 milles nord quart est d Ouiatchouan C est une pointe de rocher couverte de mousse et d une pousse de petits cèdres d où les bords du lac courent ouest nord ouest décrivant une très grande baie autour de laquelle il parait y avoir de bonne terre étant boisée de frêne de sapin de beaume d épinette et de cèdre et unie dans une grande étendue Nous étant tirés des canaux difficiles formés par une multitude de petites Iles couvertes d aulnes situées dans la haie nous dirigeâmes notre course NNO pour arriver à l embouchure de la rivière Assouapmoussoin que nous atteignimes à il heures et nom pampâme sur la rive orientale près du camp de M Verrault"[5]
- - "Mr Verratilt qui voyagea de compagnie avec nous et qui connait parfaitement bien le pays m informa que l aspect actuel du sol pouvait s étendre jusqu au pieds des Grandes Rapides environ 3 lieues plus haut mais là la terre devient tout à fait incultivable étant traversée par une chaîne de montagne de roche qui ne produisent que du sapinage et de l épinette Que cette chaîne est une continuation des mon tapi es qui coupent la rivière Ouiatchouan et par là entourent une vallée étendue située entre elles et le lac aboutit à la rivière Assouapmoussoin comme un Point Il était par conséquent inutile de monter la rivière davantage ou à perdre vainement le temps à chercher de la bonne terre audelà du Portage de Pemouka c est pourquoi nous nous séparâmes de Mr Verrauit et descendimes la rivière pour retourner au lac "[5]
La famille McLeod
- Chef: Peter McLeod Sr.
- Note: Peter McLeod Sr. est le premier habitant en permanance des Terres-Rompues dans le comté Simard.
- Note: Peter McLeod Jr. est le fondateur officiel de Chicoutimi. Sa mère était Innu (Montagnaise).
La famille Tremblay
- Chef: Michel Tremblay
- Note: Michel Tremblay était un proche de Peter McLeod. Marié à Christine St-Onge, fille de Jérôme St-Onge.
La famille Tremblay #2
- Chef: Moise Tremblay [4]
La famille Murdock
- Chef: Alexander Murdoch
- Note: Son fils, Alexandre Murdoch, était un proche de Peter McLeod.
La famille Blackburn
- Chef: Hugh Blackburn
- Note: Hugh vivait a La Malbaie mais circulait entre les postes de traite du Saguenay entre autre. Il s'est marié avec Geneviève Gagnon dans un de ces postes. Geneviève etait la fille de Cécile Koarate et petite-petite-fille de Nicolas Pelletier.
La famille St-Onge
- Chef: Jérôme St-Onge
- Note : Jérôme Saintonge est un voyageur qui a vécu toute sa vie dans les Postes du Roy du Lac Saint-Jean.
- - Il vivait aux Terres-Rompues
- Note : Jérôme Saintonge est un voyageur qui a vécu toute sa vie dans les Postes du Roy du Lac Saint-Jean.
La famille McKenzie
- Chef: James McKenzie
- Les McKenzie sont eux aussi d’origine écossaise. Alexandre McKenzie était le fils d’un gérant de la Hudson’s Bay Company. Au mois d’août 1867, il épouse une Métisse, Marie Comeau, qui était la veuve de Rock Koati. Dans le numéro de mai 1999 de la «Revue d’histoire de la Côte-Nord», l’anthropologue Steve Dubreuil écrit au sujet du mariage d’Alexandre : «La célébration est officiée par le célèbre missionnaire oblat Charles Arnaud dans la chapelle de Notre-Dame de Betsiamites où une réserve a été fondée six ans auparavant.» Le couple McKenzie-Comeau aura huit enfants. Le dernier enfant du couple naîtra à Moisie, un village qualifié par Dubreuil de «village canado-innu». L’auteur ajoute que, «au fil des ans, ses filles et fils (à Alexandre) unissent leur destinée à d’autres membres de la communauté innue». [6]>
La famille Ross
- Chef: Simon Ross
- - l’Ashuapmushuan
La famille Bacon
- Chef: Michel Bacon
Les Bacon de Betsiamites
- Nombreux sont les Montagnais, surtout à Betsiamites, dont le nom de famille est Bacon. Celui qui est à l’origine de ce patronyme est Louis-Denis Bacon, un descendant de Gilles Bacon qui se marie à Québec, le 2 mai 1647, avec Marie Tavernier. LouisDenis travaillera au Domaine du Roy soit comme commis, soit comme engagé pour le compte de la compagnie Grant, Dunn et Cie. Il vit «à la mode du pays» avec une Montagnaise, Catherine Petsiamiskueu, qui sera la mère de quelques enfants, dont plusieurs auront des descendants qui garderont le patronyme Bacon. C’est l’explication que donne le Franciscain généalogiste René Bacon. Son étude est publiée dans la revue «Saguenayensia», numéro de juillet-septembre 1983.
- En septembre 1951, Mgr Victor Tremblay et le docteur Roch Boivin font une entrevue avec madame Paul St-Onge qui leur déclare : «Je m’appelle Marie-Louise Bacon. Je suis la fille de Jacques Bacon fils. Je suis née à la Rivière du Moulin, à l’endroit qui s’appelle la rue Bacon. Le père du grand-père Bacon était un pur Français, Jérémie Bacon. Il s’était installé aux Escoumins, à l’endroit appelé la Baie des Bacon.» [7]>
- Note : Sa femme, Adelaïde McKenzie, serait la fille de James McKenzie (à vérifier).
La famille McLaren
- Chef: Neil McLaren (1766 - 1844)
- Employé de la BHC
- - S'installe a Port-au-Persil pres de St-Simeon ou il repose dans le caveau familial.
- - Était un proche de Peter McLeod.
- - Journal de Neil McLaren [8]
- - Ses descendant sont considérés comme Metis par la communauté Metis mais selon les documents, ses enfants sont bel et bien de parents ecossais (Neil McLaren et Ann Hewitt).
La famille Buckell
- Chef: Cyriac Buckell
- - Lac Kénogami
- Des Buckle allemand devenus montagnais
- Lors du recensement de Chicoutimi en 1839, on y retrouve un certain Siriac Bouc (allemand). Qui est-ce ?
- De toute évidence, il s'agit de Cyriac Buckel, baptisé le 19 octobre 1800 à Notre-Dame-de-Québec, fils de l'allemand Johann Buckel et de Gertrude Chamberland (mariage célébré à Notre-Dame-de-Québec le 13 janvier 1789). Ciriac Buckel se marie dans les Postes du Roi en 1835. Et voici la transcription de L'acte
- Le dix sept juin mil huit cent trente cinq nous prêtre missionnaire soussigné ayant dispensé de la publication des bans avons joint en mariage Cyriac Boucle et Cristine témoins François Lemieux et François Rouyard qui ne signent Frs Boucher ptre
- Lors du recensement de 1851 (canton de Kénogami), Cyriac Buckel (53 ans)y est recensé avec Christine (40 ans), sauvagesse, son épouse, et ses enfants Louis (22 ans), Charles (12 ans), Reine (10 ans), Lisette (17 ans), Christine (8 ans) et Félicité (5 ans)
- Au recensement de 1881 (Chicoutimi), Cyriac Buckel (Buckle) prétend avoir 88 ans (il en a 81) et demeure avec sa fille Félicité (25 ans). Il est décédé à Montréal quelques années plus tard. [9]
La famille Connaly
- Chef: William Connaly
- - Rivière Chicoutimi
- - Était un proche de Peter McLeod.
- - http://www.biographi.ca/fr/bio/connolly_william_7F.html
La famille Dechesne
- Chef: Jean Dechesne et Malcom Dechesne
- - Ils sont tous les deux "boules" (fier a bras) de Peter McLeod jr., anciens garde côte pour la Hudson Bay Cie.
- - Il s'installe a la riviere au Sable (Jonquiere)
- - Il accueil Louise Santerre (derniere epouse de Peter McLeod jr.) et ses deux enfants: Peter et Emma McLeod
Joseph Denis
- - Malecite
- - Vit seul
La famille Hatchenberg
- Des Hatchenberg hongrois devenus montagnais
- Dans le recensement de Chicoutimi de 1839, on y retrouve un certain Joseph Hatchinback. Qui est-ce ?
- De toute évidence Joseph Hatchinback, est baptisée à Notre-Dame-de-Montréal le 6 juin 1799, fils de Johann George Hatschenberg et de Marie-Louise Monet. Joseph Hatchinback se serait marié dans les Postes du Roi le 24 juin 1836 à une sauvagesse du nom d'Anastasie.
- Au recensement de 1851, il vit dans le canton de Métabetchouan, avec son épouse Marguerite (?), ainsi que cinq enfants (que le recenseur ne nomme pas), âgés entre 1 et 7 ans.
- Au recensement de 1861, il est recensé à Roberval et se dit âgé de 60 ans. Son épouse Anastasie serait âgée de 70 ans. [10]
Joseph Eschemback et sa femme énigmatique
- Nom de famille bien particulier qui ne raisonne plus au Lac-Saint-Jean. La raison étant qu’Eschemback, même s’il était marié, n’a pas eu de descendants. Toutefois, comme lui aussi était bien établi dans la région avant sa naissance officielle, il fait partie de ces colons du milieu.
- Joseph Eschemback est un Alsacien d’origine allemande. L’histoire de son arrivée au Québec se perd dans le brouillard du temps, mais nous savons qu’il demeura à Chicoutimi, puis au poste de traite de Métabetchouan, pour ensuite s’établir dans l’anse de Roberval, bien avant sa fondation. De sa biographie, nous savons qu’il jouait du violon.
- Si Joseph Eschemback n’a pas laissé beaucoup de traces à Roberval, il en est autrement de l’histoire de sa femme, de qui il est difficile de différencier la légende du vrai, et c’est justement ce fait qui rend l’histoire de ce couple fabuleux.
Anasthasie Castibot
- Anasthasie Castibot est le nom théorique de la femme d’Eschemback. En effet, elle était Montagnaise, et ignorons si elle a été un jour baptisée. Est-ce pour cette raison que le prêtre, lors du décès de Joseph, en 1882, inscrivit Anasthasie Montagnaise dans le registre? Peut-être. Car même son prénom est incertain. Dans le recensement de 1861, elle poste le nom de Anastash , mais sans nom de famille… Il est possible que Anasthasie soit simplement une francisation de Anastash , qui lui est à consonance amérindienne. En tous les cas, ses origines demeurent mystérieuses, mais ses aventures, réelles ou imaginaires, sont dignes de mention!
La rencontre du couple Anastash et Eschemback
- Oubliez les fleurs et les lettres d’amour. La rencontre de ces deux personnes fut accidentelle, c’est le moins que nous puissions dire. Un jour, dont la date et le lieu demeurent inconnus, Joseph Eschemback a failli se noyer. C’est une Amériendienne, notre Anastash, aidé de son chien, qui sauva la vie du pauvre homme. Il faut croire que ce sauvetage eut un effet séducteur auprès de Joseph Eschemback, puisqu’il épousa cette dernière. L’année du mariage demeure inconnue, et il s’est peut-être fait selon la tradition amérindienne. Sur ce dernier point, rien n’est confirmé.
Anastash la chasseuse
- Chose certaine, Anastash était une redoutable chasseuse. Elle conservait son fusil, qui portait vingt-et-une entailles: une pour chaque ours qu’elle avait tués!
- Les plus vieux de la région de Roberval se souviendront peut-être qu’il y avait autrefois une petite rivière que la population nommait la rivière La Stache . Anasthasie Casibot, ou Anastash, ou la Stache, laissa donc une trace durable de sa vie dans le secteur Roberval.
Décès de Joseph Eschemback
- Pour en revenir à Eschemback, notre second exemple de colon qui était installé dans la région bien avant la date officielle, il décéda tout de même assez âgé, en 1882. L’âge mentionné sur l’acte de décès est peut-être erroné. Il mentionne 92 ans, mais cet âge ne correspond pas à celui qu’il a déclaré avoir dans les recensements. Ainsi, dans le recensement de 1861 il déclare avoir 60 ans, ce qui le mettrait à environ 80 ans à son décès. Qui dit vrai? Cette information, comme le reste de la vie de cet énigmatique personnage, ne sera peut-être jamais connue, surtout s’il était né en Allemagne…
- Acte de décès de Joseph Eschemback, qui décéda deux jours après son baptême, à l’âge de cinquante ans. Sa femme, alors décédée, est nommée Anasthasie Montagnaise. [11]
James Robertson, l’Écossais à la descendance amérindienne
- Tout comme notre premier exemple, Jacob Duchesne, le nom de famille de James Robertson doit à coup sur vous sonner une cloche, et avec raison. Les Robertson de la région, surtout présents à Mashteuiatsh mais beaucoup ailleurs aussi, sont très nombreux ici.
- Tout comme les Duchesne, si vous êtes un ou une Robertson, ou que vous êtes descendant de l’un d’eux sans en porter le patronyme, il y a de très fortes chances que vous soyez vous aussi de la lignée de ces colons du milieu. [12]
Un Métis d’origine allemande
- En 1927, à la demande de Victor Tremblay, le vicaire de la paroisse Notre-Dame d’Hébertville, l’abbé Joseph Fortin, demande à Antoine Hudon, 91 ans, de raconter ses souvenirs. Le vieillard se rappelle que «la première année que nous sommes venus, il y avait une famille de métis, du nom de Cyriac Bourke; c’étaient des descendants d ’Allemands. Ils faisaient un peu de religion.» Diverses nationalités doivent aussi être considérées comme faisant partie des Métis du Domaine du Roy et la Seigneurie de Mingan. Le témoignage de Johnny Boivin, recueilli en 1935 est aussi important. «Mon grand-père paternel, Célestin Boivin dit Bosh, dit-il, est d’abord resté à la Pointe Bleue, faisant le sauvage. Il a monté à Roberval avec deux de ses gendres : Ambroise et Thomas Jamme. Jacob Chaineau, bisaieul des Chaineau, était employé de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Il y avait aussi Jos Michback qui faisait la vie sauvage, c’était un Écossais marié à une sauvagesse. Il restait à Roberval, au commencement de l’Anse, où se trouve aujourd’hui la fromagerie.» L’historien Victor Tremblay précise que celui que Boivin appelle «Michback» est en fait un Echenback. Dans une lettre à Victor Tremblay, en date du 20 mars 1958, madame Thommy Nepton, de Pointe-Bleue, écrit : «Savez-vous que la majorité des familles viennent de par là? (Charlevoix, précise Tremblay) Les Duchesne, les Nepton, les Philippe, etc…sauf les purs Montagnais, originaires plutôt des bois de Mistassini ou Péribonka, et où l’on retrouve les Cris. Pour ces derniers, je remonte facilement de trois générations, parfois quatre même, et là, je trouve souvent une arrière grand’mère Montagnaise, mariée à un Anglais, ou Irlandais, ou Écossais, Russe ou Allemand même...Ainsi pour les Moar, les Robertson, les Iserhoff, etc…(…) La plus curieux à date est l’ancêtre des familles Cleary .. Une Indienne de par Manouan (…) se maria à un blanc et eut quatre garçons, dont l’un appelé Patrick, l’autre Louis, etc. Ceux-ci avaient le teint et la stature de leur mère (de vrais indiens) mais le nom canadien de leur père : Laframboise. Puis la femme devint veuve, épousa un M. Cleary (pas indien du tout). Ses fils Laframboise la suivirent, grandirent, mais, dans les chantiers, les gars les taquinèrent fort sur leur nom. Alors, en indiens décidés, ils décidèrent tout bonnement d’adopter le nom de leur beau-père Cleary. Tout jeunes hommes, ils vinrent connaître les indiens de Pointe-Bleue, aimèrent la Réserve, y restèrent et s’y sont mariés.» Voilà qui illustre bien la démarche de plusieurs Métis qui seront, par la suite, identifiés à des Indiens, alors qu’ils étaient de réels Métis. Cela démontre aussi que les patronymes sont très souvent trompeurs. [7]
La famille Gagnon
- Chefs : Les frères Magloire Gagnon, Joseph Gagnon et Abraham Gagnon.
La famille Duchesne
- Chefs : Jacob Duchesne et Élisabeth Miville dit Deschesnes
Jacob Duchesne et sa famille
- Jacob Duchesne naît à La Malbaie. En 1823 il épousa Élisabeth Miville Deschênes. Le couple aura au moins huit enfants. C’est vers 1848 qu’ils déménagent au bord de la rivière Ouiatchouanish, où si vous préférez, l’endroit précis où arriveront, presque dix ans plus tard, les premiers colons canoniques qui fondèrent Roberval.
- C’est d’ailleurs précisément les bâtiments de Duchesne que l’un des fondateurs officiels de Roberval, Thomas Jamme, achètera en 1855. Fait plutôt cocasse, Jamme paya son lot et les bâtiments de Duchesne en planches, et non en argent. Duchesne, qui décéda à Roberval en 1867, reçut pendant une décennie des tas de planches pour lui et ses fils.
- Plan agrandit du secteur Ouiatchouaniche. Jacob Duchesne a été le premier à s’y installer, avec divers bâtiments. Installations qui furent achetés en 1855 par Thomas Jamme, qui est officiellement le colon fondateur de Roberval. [13]
- Pourquoi alors la famille Duchesne ne fait pas partie de la liste des fondateurs de Roberval s’ils y étaient près de dix ans plus tôt que Célestin Boivin et Thomas Jamme? La question est excellente, et trouve sans doute sa réponse dans le fait que les installations de Duchesne étaient sur un terrain non officiellement distribué encore. Les mesures du lot étaient approximatives, et s’apparentaient plus à un squatteur qu’à autre chose.
- C’est donc avant tout une question légale et d’image, puisque tout comme les clans Boivin et Jamme, Duchesne avait bel et bien des intentions de colonisations. Tellement que trois de ses fils se virent attribuer des lots en 1857 lors de la fondation de Roberval.
- Vous êtes un Duchesne ou il y a des Duchesne dans votre arbre généalogique? Vérifiez votre ascendance, vous êtes peut-être le descendant ou la descendante de Jacob Duchesne et Élisabeth Miville Deschênes, et faites partie de ces quelques personnes qui ont comme ancêtre un colon du milieu !
La famille Simard
- Les frère Thomas, Alexis et Michel:
- Thomas Simard, navigateur
- Alexis Simard, navigateur
- Michel Simard, navigateur
- Les frère Thomas, Alexis et Michel:
- Mars Simard:
- Mars Simard, navigateur
- Mars Simard:
La famille Taché
- "nous trouvâmes les décombres de la cheminée de la mais son de l ancien Poste où Mr Taché fit commerce des pelleteries durant vingt deux années" [5]
La famille Hervieux
- Barthelemy Hervieux
La famille Chatellereault
La famille Collet
La famille Lavaltrie
La famille Riverin
La famille Kamahan
- Pierre Miruabé8uit (Lac-Saint-Jean)
La famille Wabiskian
- François Wabiskian (Saguenay)
La famille Kapast-Sheuet
- Guillaume Kapast-Sheuet (Batiscan )
La famille Uishtau
- Pierre-Joseph Uishtau (Tadoussac et de Bon-désir)
La famille Robertson
- James Robertson (Lac-St-Jean)
L’Écossais
- James Robertson est né en Écosse. Il émigre au Québec avec son père alors qu’il est très jeune. Dans un premier temps il sera coureur des bois pour la Compagnie de la Baie d’Hudson. C’est sans doute lors de l’un de ses voyages de chasse qu’il décida de devenir sédentaire et qu’il s’établit à l’extrême-sud de l’anse de Roberval, à la limite du Val-Jalbert d’aujourd’hui. Encore une fois, nous sommes bien avant le début de la colonisation officielle, puisqu’au moment de son mariage à Betsiamites en 1845, il est déjà résident du lac Saint-Jean.
- Le grand secteur Roberval en 1857, juste après l’attribution des lots. Plusieurs descendants des premiers habitants blancs qui arrivèrent ici avant même le début de la colonisation officielle eurent des familles nombreuses. Vous êtes peut-être l’un d’eux! [15]
- Dans l’anse, il y cultive la terre et est, presque tout au long de sa vie, de confession protestante. Je dis presque toute sa vie , car, sur l’insistance de son entourage, et à la veille de décéder à la suite d’une longue maladie, il accepte de se convertir au catholicisme. C’était tout juste, car Robertson décède seulement deux jours plus tard, à l’âge de 50 ans.
- Fait à noter, ce fut le curé Girard lui-même qui signa comme parrain de l’homme lors de son baptême tardif.
- L’abbé Prime Girard, l’un des premiers curés de la région, qui baptisa Joseph Eschemback et l’enterra deux jours plus tard. [16]
Une descendance nombreuse
- James Robertson s’était marié à Véronique Verreault, une métisse qui, selon la documentation, n’avait rien d’une blanche et tout d’une Amérindienne dans l’apparence. Le couple eut plusieurs enfants (au moins dix) mais malheureusement la majorité décéda en très bas âge. Seule quatre d’entre eux, dont trois hommes, survécurent assez longtemps pour se marier et avoir des enfants à leur tour. Les trois hommes, Charles, Edouard et Johnny, perpétuèrent le patronyme Robertson avec au moins dix-sept descendants entre les années 1860 et 1890.
- Nous connaissons la suite pour la famille Robertson, qui prospéra dans la région, et qui sont descendants de James Robertson avec, au passage, du sang écossais et amérindien.
NOMS A VERIFIER
- Louis Kakamikush, né à Chicoutimi en 1784, fils de Denis Bacon et de Catherine Petsiamiskueu [18]
- M-Josèphe Ustshish, née à Chicoutimi en 1741, fille de Louis Chatelleraud et de Marie Uabametabanukueu [18]
- Véronique Ushimiskueu, née à Chicoutimi en 1775, fille de Joseph Corneau et de Elisabeth Kukuminau [18]
- Marguerite Tshisheabanukueu, née à Tadoussac en 1780, fille de François Verreau et de Françoise Ganunaniskueu [18]
- 19) Denis Satshimeu, né au Lac-Saint-Jean en 1788, fils de Denis Bacon et de Catherine Pertsiamiskueu [18]
- Abraham Umirabanus, né à Chicoutimi en 1784, fils de Bernard Pilote et de M-Louise Utshisk [18]
- Marthe Matshiskueu, née à Chicoutimi en 1793, fille de Joseph Crépeau et de Marthe Utshiskuagamiskueu [18]
- Germain Kamatsh, né à Chicoutimi en 1793, fils de Jacques Morin et de Agnès Tshisheiskueu [18]
- Marguerite Iskueu, née dans les bois en 1796, fille de François Verreau et de Catherine Nusheskueu [18]
- Malgré la difficulté de déterminer le nombre exact d’Innus du secteur des Escoumins, l’experte Béreau estime que vers les années 1850, on recensait environ 150 individus, soit une trentaine de familles. La famille la plus connue est celle de Joseph Moreau, qu’elle qualifie dans son rapport « d’eurocanadien », marié à Marie Volant en 1822, une Innue. Par la suite, vers 1845, on retrouve Flavien, fils de Joseph et de Marie, Paul St-Onge, Denis Jean Pierre ou encore Denis Moreau, tous établis près de la baie des Escoumins, lesquels vivent un peu de l’exploitation du sol, mais principalement de la chasse et en particulier de la chasse au loup-marin. [19]
- "Laissant le Poste de Chicoutimi et le Monsieur poli et obligeant qui y réside Mr Andrews nous continuames notre route vers le Lac Stt Jean Nom fimes pour arriver à la rivière Chicoutimi un portage de [...]"
- "27 Aout John Young un de nos voyageurs a été dix huit mois u service du poste de Chicoutimi 9 ce printemps 11 a été de compas nie avec un autre homme à la baie des Ha Ha ce qui veut dire perspective s ouvrant et nous avons pénétré dans les bois environ une lieue et nous avons trouvé un bon sol Il me dit qu il y avait trois rivières qui se jetaient dans la baie presque au même endroit que vis à vis le poste de Chicoutimi il ya un vieux chemin d environ neuf milles de long il n y a pas de hauteurs mais il ya un marécage d environ une demi lieue après quoi le terrain est bon le bois le bouleau le cèdre et l épinette "
- "16 Septembre J employai la nuit de ce jour à recevoir de John Young les renseignemens suivans sur les productions et le climat de Chicoutimi Mr Nicolas Andrews commis au Poste de Chicoutimi planta au commencement de Mai de l année dernière aussitôt après les dégels onze minots de Patates elles furent arrachées à la fin d Octobre et en produisirent cent vingt sept quarts malgré que les Cochons en eussent détruit une grande quantité On m a dit que du terrlps de Mr McLeod il ya environ sept ans on essaya avec succès le Blé d Inde l Avoine et les Navets les Concombres viennent très bien Ce printemps je semai dans le jardin des bettes raves des onions des carottes des raves et des concombres et tous sont venus a maturité Il gèle toujours dix ou douze jours plutôt à Chicoutimi qu au Lac St Jean L automne dernier lorsque je partis de Chicoutimi vers la mî Septem bre pour me rendre a Assuapmousoin les têtes de patates étaient toutes gelées Cinq jours après je passai au Poste du Lac St Jean et elles y étaient aussi vertes que dans le mois de Juin Je regarde la différence du climat comme venant de la proximité de l eau salée à Chicoutimi A Chicoutimi trois ou quatre jours après que lageléea laissé la terre vers le cinq ou le six de Mai on peut se mettre aux travaux de la culture la terre qui est a l entour est excellente pour la culture Les gelées deviennent régulières vers la fin d Octobre Il n y a pas grande différence entre le climat de Québec et celui de Chicoutimi Le Sa guenay prend jusqu à Ste Marguerite le pont est genéralement bon excepté vis à vis les terres à foin à une lieue et demi de la maison il est dangereux à cause des rapides et en passant sur la glace il faut prendre garde aux trous des Loups Marins Je considère comme excellent tout l espace de terrain entre Chicoutimi et le Poste du lac St Jean excepté celui du lac Kenwangomi qui est rocheux sur ce lac on trouve de l E pinette du Bouleau blanc quelques Pins rouges et blancs et quelques Sapins jusqu à ce qu on arrive aux Aunes où l on rencontre de l Orme du Frêne de l Epinette du Sapin et quelques Pins épars ça et là mais je crois que le meilleur terrain est 6ur la Belle Rivière Jusqu où nous avons remonté la Rivière Perebonea dans le Lac St Jean nous avons trouvé de bonne terre pour la culture J ai fait plusieurs voyages au Poste d Assuapmousoin la terre y est basse et marécageuse dans les quinze premières lieues il ya quelques terres moyen nés mais de là jusqu au Poste le pays est montagneux la rivière est un rapide continu tout blanchi d écume Ce printemps le Saguenay a été navigable jusqu à Chicoutimi le dix huit Avril et l on considérait cela comme une saison tardive La navigation 3e ferme vers Noël selon le temps que donnent les hautes aners "
"23 Septembre Ce soir Mr Corneau me donna un plan du pays entre Chicoutimi et son Poste à Shippashaw Je n ai rien oublié des ren seignemens qu il donna et je les ai marqués sur le plan Il me donna aussi les noms de divers lacs et Rivières qui ne sont pas sur ta Carte que Mr Perrault laissa au Poste du Lac St Jean pour Mr Stuart La maison du Poste de Chicoutimi fut bâtie en 1794 et 1795 A la distance de 1 70 pieds du rivage est une roche de 1 1 pieds de haut et la mer monte 5 pieds au dessus c était il ya quelques années un amusement favori des gens du Poste de sauter dessus la rivière a fait cet empiétemment depuis les quarante années dernières Signé W NIXON Enseigne 66e Régt "
"Les observations du matin étant prises je visitai la chapelle avec M Davies et les voyageurs Elle est située sur une élévation sur la pointe qui projette dans le bassin au pied de la chûte de Chicoutimi la longueur en est de 25 pieds au plus sur 15 de large L autel qui est uni et les peintures et gravures qui sont suspendues dans l intérieur de lachapelle portent évidemment les traces du temps Lapierre sépulcrale avec l épitaphe en long du père Cocar mort dans le siècle dernier a été cassée en plusieurs endroits et c est avec peine qu on peut comprendre l inscription qui est en latin et mal disposée "[5]
"Dans mon retour au poste je remarquai du côté méridionale du Sague nay une rivière que je montai jusqu aux pieds d une chûte où la compagnie du nord ouest a érigé un moulin pendant qu elle avait les Postes du Roi La chaussée qui est à 100 verges du débarquement est encore assez bonne mais le moulin tombe en ruine la dalle qui prend au haut de la chûte est tout à fait insuffisante aussi bien que les autres parties de l ouvrage qui sont destinées à faire marcher deux scies la charpente en y faisant quelques réparations pourraient encore servir plusieurs années Ayant pris à la hâte un esquisse de la chùte comme la nuit approchait rapidement je retournai au Saguenay et j arrivai au poste à 8 heures PM fatigué plus que jamais de la fatigue du jour "[5]
- "Plusieurs de ces personnages à l'emploi des locataires des postes du roi participeront par la suite aux débuts de la colonisation du Saguenay. Les plus
connus sont les frères Thomas et Michel Simard, Peter McLeod père et fils, Cyriac Buckell, Alexandre Murdock, Simon Ross et la famille Verreau. Associés dans plusieurs entreprises charlevoisiennes, Thomas Simard et Peter McLeod fils représentent bien l'époque charnière de l'ouverture du Saguenay à la colonisation, au moment du transfert d'une économie axée sur la traite des fourrures à celle de l'exploitation forestière." [20]
References / Références
- ↑ http://www.shistoriquesaguenay.com/capsules.asp#Quarantetrois
- ↑ http://www.shistoriquesaguenay.com/capsules.asp#Soixantedeux
- ↑ http://www.shistoriquesaguenay.com/capsules.asp#Soixantequatre
- ↑ Sevent report of the comittiee of the house of assembly on that part of thé speech of his excellency the governor in chef which relates to the settlement of the crown lands with the minutes of évidence taken before the committee. (Ordered to be printed the tenth February 1824). 295 pp., Québec (Neilson & Cowan), 1824
- ↑ 5.0 5.1 5.2 5.3 5.4 5.5 5.6 Québec (Province). Commissaires pour explorer le Saguenay Imprimé par Neilson & Cowan, 1829 - Saguenay River Valley (Québec) - 197 pages [1]
- ↑ La communauté métisse du Domaine du Roy et la Seigneurie de Mingan par Jacques Lacoursière Décembre 2012
- ↑ 7.0 7.1 La communauté métisse du Domaine du Roy et la Seigneurie de Mingan par Jacques Lacoursière Décembre 2012
- ↑ Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Journal de Neil McLaren - 1800-1805 [2]
- ↑ http://genealogieplanete.com/forums/display_topic/id_12767/page_3/
- ↑ http://genealogieplanete.com/forums/display_topic/id_12767/page_3/
- ↑ Source: registre état civil de Notre-Dame-du-lac-Saint-Jean (Roberval), 1882
- ↑ https://lelacstjean.com/les-colons-du-milieu/
- ↑ Source: Plan d’arpentage de Pascal Horace Dumais
- ↑ https://lelacstjean.com/les-colons-du-milieu/
- ↑ Source: Histoire de Roberval, Rossel Vien, P.32.
- ↑ Source: Société d’histoire du Saguenay, P2-S7-P08056-3
- ↑ https://lelacstjean.com/les-colons-du-milieu/
- ↑ 18.0 18.1 18.2 18.3 18.4 18.5 18.6 18.7 18.8 http://genealogieplanete.com/forums/display_topic/id_12767/page_9/
- ↑ https://decisia.lexum.com/sct/rod/fr/item/230117/index.do
- ↑ UNIVERSITÉ DU QUÉBEC, MÉMOIRE PRÉSENTÉ À L'UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOUTIMI COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAÎTRISE EN ÉTUDES ET INTERVENTIONS RÉGIONALES PAR ÉRIC TREMBLAY L'OUVERTURE DU SAGUENAY À LA COLONISATION (1821-1842) [3]
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