Location: [unknown]
Page sur Jacques Hertel
Page pour collecter les sources diverses et ce qu'elles disent de Jacques Hertel de Lafresnière.
Page to collect the various sources and what they say about Jacques Hertel de Lafresnière.
Notes générales: Sagard ne le mentionne pas nommément[1]. Émile Vaillancourt le nomme mais se base sur Tanguay quant à sa date de naissance etc.[2]
- Gabriel Sagard does not name him. Émile Vaillancourt on his work on immigrants from Normandie simply repeats what Tanguay says.
Jetté note le décès de son cousin, sous Hartel (inscrit ainsi dans le registre de Québec), mais ne fait aucun lien entre les 2 hommes.[3] Il le dit arrivé vers 1626; serviteur des jésuites aux Trois-Rivières; interprète. Il donne ensuite les concessions qu'il a reçues en 1633, 1644 et 1647.
- Jetté notes the death of his cousin, under Hartel (as written in Québec funeral record), but makes no link between the 2 men. He says Jacques arrived in 1626, servant of the Jesuits in Trois-Rivières; interpreter. He then gives the concession data of 1633, 1644 and 1647.
La question qui se pose lequel des 2 cousins Jacques Hertel fait quoi quand?
- The question that arises is which of the 2 cousins named Jacques Hertel does what when?
Cette signature est celle apposée sur une requête faite par Jacques Hertel, syndic des Trois-Rivières, en 1647.[4] (voir BAnQ ci-bas)
- This signature is found on the 1647 request where Jacques Hertel was syndic of Trois-Rivières.
![]() |
Jacques Hertel, signature |
Celle-ci est celle apposée au contrat de mariage de Marie Madeleine Hertel en 1657, par Jacques Hertel, cousin germain de son défunt père.[5]
- This one is found on the marriage contract of Marie Madeleine Hertel in 1657, by Jacques Hertel, first cousin of the bride's deceased father.
![]() |
Jacques Hertel, cousin, signature |
Il s'agit bien de 2 signatures différentes, ce qui nous prouve que le syndic des Trois-Rivières en 1647 est Jacques Hertel de Lafresnière.
- These are definitely 2 different signatures, proving that the syndic in 1647 was Jacques Hertel de Lafresnière
BRH
BRH = Bulletin des recherches historiques / Historical research bulletin
- BRH 5-3
Dans le tome 1, p. 404, des Jugements du Conseil Souverain, on voit que, le 2 juin 1650, Boujonnier enregistre, par ordre du gouverneur, le titre du 5 avril 1644 accordant à Jacques Hertel le fief de l’Arbre-à-la-Croix qui se trouva compris par la suite dans la seigneurie de Champlain. (Benjamin Sulte) [6]
- In tome 1, pg 404 of the judgements of the Sovereign Council, it is seen that on 2 June 1650, Boujonnier registered, by order of the governor, the 5 april 1644 titke giving Jacques Hertel the fief of l'Arbre-à-la-Croix, which later was part of the seigneurie of Champlain. (Sulte) (Note: Flour Boujonnier was notary in Trois-Rivières for a few years, he was killed by the Iroquois in 1651 or 1652. Few of his acts have reached us. One such is the second inventory of Jacques Hertel's property done in December 1651 (linked on the profile).
- BRH 5-11
Voici, d'après mes recherches, la liste des Français demeurés à Québec durant l’occupation de Kerth : Des vingt personnes du sexe masculin dont la présence est constatée, dans l'intervalle de 1608 à 1628, cinq repassèrent en France, mais devaient revenir ; ce sont : Samuel Champlain, Olivier le Tardif, Thierry Desdames, Jean-Paul Godefroy et Robert Giffard. Hébert et Jonquest étaient décédés. Les treize qui restaient au Canada étaient : Nicolas Marsolet, interprète, non encore marié ; Etienne Brulé, interprète et célibataire ; Guillaume Couillard, artisan et cultivateur, Guillemette Hébert, sa femme et leurs enfants : Anne, Eustache, Marguerite, Hélène ; Nicolas Pivert, Marguerite Lesage, sa femme, avec leur nièce et un jeune homme ; Pierre Desportes, Françoise Langlois, sa femme et leur fille Hélène ; Jacques Hertel, interprète resté chez les sauvages, non encore marié ; Jean Nicolet, interprète resté chez les Algonquins de l’Ottawa, non encore marié ; Adrien Duchesne, chirurgien, et sa femme de nom inconnu ; Jean Godefroy, interprète resté chez les sauvages, non encore marié ; Thomas Godefroy, interprète et célibataire ; Guillaume Hubou, cultivateur, marié Marie Rollet, veuve de Louis Hébert, et un enfant : Guillaume Hébert; François Marguerie, interprète resté chez les sauvages et non encore marié. En tout, trente-et-une personnes. (Benjamin Sulte)[7]
- Sulte is giving the list of people who remained in the colony in 1629 according to him: of the 20 males present between 1608 and 1628, 5 left for France but would return: Champlain, Olivier le Tardif, Thierry Desdames, Jean-Paul Godefroy and Robert Giffard. Louis Hébert and Jonquest were already deceased. The 13 who remained in Canada were: Nicolas Marsolet, interpreter, yet unmarried ; Etienne Brulé, interpreter, unmarried ; Guillaume Couillard, artisan and farmer, Guillemette Hébert, his wife and their children : Anne, Eustache, Marguerite, Hélène ; Nicolas Pivert, Marguerite Lesage, his wife, with their niece and a young man ; Pierre Desportes, Françoise Langlois, his wife and their daughter Hélène ; Jacques Hertel, interpreter remaining with the natives , yet unmarried ; Jean Nicolet, interpreter remaining with the Algonquins of the Ottawa, yet unmarried ; Adrien Duchesne, surgeon, and his wife, name unknown ; Jean Godefroy, interpreter remaining with the natives, yet unmarried ; Thomas Godefroy, interpreter, unmarried ; Guillaume Hubou, farmer, married Marie Rollet, widow of Louis Hébert, and one child : Guillaume Hébert; François Marguerie, interpreter remaining with the natives, yet unmarried. In all, 31 persons.
- BRH 9-3
Les Français restés à Québec en 1629
Les interprètes, pour la plupart, continuèrent leurs courses chez les Sauvages, entre autres Jacques Hertel, Jean Nicolet, Jean-Paul Godefroy, Thomas Godefroy, Gros-Jean et François Marguerie. (N.-E. Dionne)[8]
- Dionne lists the interpreters who for the most part continued their life with the natives in 1629, among them Jacques Hertel, Jean Nicolet, Jean-Paul Godefroy, Thomas Godefroy, Gros-Jean and François Marguerie
- BRH 31-6
Obligation pour contruire l'église de Trois-Rivières, Jacques Hertel étant témoin (transcription d'acte)[9]
- transcription of the contract to build the church of Trois-Rivières, Jacques Hertel being witness (not the attached chapel but the church itself, separate contracts)
- BRH 34-7
Arbre-à-la-Croix
Le 5 avril 1644, l'abbé de la Madeleine concédait à Jacques Hertel un fief d'une demi-lieue de terre de front sur deux lieues de profondeur. L’acte de concession de ce fief, malheureusement, n’a pas été conservé.
Le 13 juin 1667, le Conseil Souverain rendait l’arrêt suivant: “............. Sans tirer à conséquence ni préjudicier à l'arrêt du Conseil d’Etat du 21 mars 1663 maintient et garde le sieur Quentin Moral et les héritiers Hertel en la propriété et possession des terres concédées au défunt sieur Jacques Hertel par le sieur de la Ferté, abbé de Sainte-Madeleine, le 5 avril 1644, à la charge néanmoins qu’il sera obligé et les dits héritiers Hertel et qu’ils obligeront leurs tenanciers à faire moudre leurs grains au moulin du sieur Etienne Pezard de la Touche par droit de banalité qui lui est accordé pour le moulin sur la demi lieue appartenant au dit Quentin Moral et héritiers Hertel, et au surplus ordonne que le dit Quentin Moral et héritiers Hertel jouiront de tous les autres droits qui leur sont acquis par leur titre. ”
Plus tard l'Arbre-à-la-Croix prit le nom de fief Hertel ou Saint-Jacques du Hertelet. Il se trouva dans la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine. (P.-G. Roy)[10]
- Arbre-à-la-Croix fief, the 1667 Sovereign Council decision in regards to it, and the dues etc that must be paid to Étienne Pézard de la Tousche, seigneur of Champlain. The fief later gets know as fief Hertel or Saint-Jacques du Hertelet, and became part of the Cap-de-la-Madeleine seigneurie.
- BRH 49-11
A PROPOS DES HERTEL
Le premier Hertel Canadien
Plusieurs habitants de Fancamp s’établirent dans la Nouvelle-France dès le début de la colonie. Les rapports de ce petit bourg de la Normandie avec notre pays étaient si nombreux et si fréquents qu’une partie de la falaise de Fancamp fut connue pendant un bon nombre d ’années sous l'appellation de “côte du Canada”. François Hertel de LaFrenière était originaire du bourg de Fancamp en Caux et fils de Nicolas Hertel et de Jeanne Miriot. En quelle année Jacques Hertel passa-t-il dans la Nouvelle-France? Les uns le font venir ici en 1615, d ’autres disent. 1626. Champlain recrutait en France des jeunes garçons intelligents, accoutumés aux exercices physiques, qui n’avaient peur de rien, pour les faire vivre au milieu des tribus sauvages pendant quelques années afin d ’apprendre leur langue et devenir en suite des interprètes du roi. Nous croyons que c’est en cette qualité que le jeune Hertel arriva ici. En tout cas, pendant l’occupation anglaise, de 1629 à 1632, Hertel resta avec les Sauvages. Il fut un des rares Français qui vécurent au pays pendant ces trois années. Benjamin Suite résume ainsi la carrière d’Hertel: "Jacques Hertel. sieur de La Frenière, se retira chez ses amis les Sauvages durant l'occupation de Québec, préférant la vie des bois à la soumission aux ordres des Anglais et espérant le retour de Champlain. En 1633, on le vit reparaître sur le Saint-Laurent, plus fort que jamais de l'appui des tribus qu ’il connaissait et prêt à servir la cause à laquelle il s’était dévoué depuis plus de quinze ans. C’est en visitant une de ses terres qu’il mourut subitement le 14 août 1651. De 1645 à 1648, il avait été syndic des Habitants. La carrière de cet interprète devenu colon et seigneur par sa propre industrie devait être honorée dans sa descendance Hertel avait rendu de précieux services à la colonie en sa qualité d'interprète. Le roi le récompensa en lui faisant de belles concessions de terre. De tous les interprètes qui vécurent aux premières années de la colonie, Hertel fut peut-être le mieux traité sous ce rapport. Il obtint trois seigneuries, deux du roi et une de l'abbé de la Madeleine. De son mariage avec Marie Marguerie, Hertel eut deux filles et un fils. François Hertel. le "héros”. Ce dernier fut la tige des belles familles Hertel de La Frenière, Hertel de Cournover, Hertel de Rouville, Hertel de Saint-Louis. Hertel de Chamblv, Hertel de Saint-François, Hertel de Beaulac et Hertel de Montcour. La cité trifluvienne est fière de compter François Hertel, le "héros”, comme un de ses fils les plus illustres. Elle doit également regarder Jacques Hertel. le père du "héros ", comme un de ses citoyens les plus honorables puisque c’est chez elle qu ’il vécut de 1632 à sa mort.
L'inventaire de Jacques Hertel
Les notaires du régime français dressaient leurs inventaires avec un soin si méticuleux que ces pièces nous font voir l’intérieur des maisons comme s’il se reflétait dans un mémoire. Elles nous font également pénétrer dans la vie intime de leurs clients. Un inventaire de l’ancien temps nous fait saisir les goûts, les caprices, presque la manière de vivre de ceux dont il énumère les effets. Jetons un coup d’oeil sur l’inventaire de Jacques Hertel dressé par le greffier-notaire Duplessis. Comme meubles de maison, ustenciles de cuisine, outils de travail, instruments de culture, etc., Hertel possédait : une table et deux bancelles, une table de cuisine avec une bancelle, un escabeau, deux landiers, trois chenets, une broche, deux fourchettes de fer à feu, une crémaillière, une marmite de fer, deux petites marmites de cuivre, un pot de fer, deux poêles à frire, une lichefritte, trois cuillers à pot de cuivre, un réchaud, quatre chaudières de cuivre, deux grilles, une grande chaudière de cuivre rouge, cinq vieilles moyennes chaudières, huit petites chaudières (vieilles), un pot de chambre de cuivre (vieux), un sceau de bois relié de bandes de cuivre, cinq grands plats d ’étain, cinq moyens plats d’étain, vingt assiettes d ’étain, deux écuelles d ’étain, deux pots d ’étain, deux chopines d’étain (vieilles), deux demiards d ’étain, trois salières d ’étain, treize grandes haches neuves, vingt-une petites haches neuves, six vieilles haches, quatre vieux houvaux (petites haches), un soc de charrue, cinq vieilles faucilles, deux vieilles ceps; un vieux couteau à deux manches, une petite scie ou hégoïne, deux lames de scie de travers, une lame de scie de long, deux vieilles herses à doller, une petite scie montée, une vieille terrine, un pic de fer, un vilbrequin, une cuve avec six flacons, une grande cuve à double flacons, une cuve à douze flacons, cinq vieilles barriques contenant du bouillon, trois cuves vides.
il ne faut pas oublier que Jacques Hertel avait été un guerrier toute sa vie. Il avait donc tout ce qu ’il faut à un soldat. Notons deux moules à faire du plomb, l’un à dragées et l’autre à faire une balle seule; une paire de petites tenailles à couper le plomb; dix arquebuses; deux pistolets d’arçon, un pistolet de poche, quatre livres de poudre fine, vingt livres de plomb tant à giboyer que balles, dix livres de plomb en masse, une épée et un baudrier, des raquettes, etc., etc. En fait de vêtements et de linges de maison, Hertel possédait un justaucorps de drap brun, une vieille paire de mitaines, un vieux pourpoint et hault de chausse de griselie, une nappe de toile de lin, douze serviettes de toile de lin, trois nappes de toile, un drap de toile blanche, six serviettes, six essuiemains, trois paires de caleçons de toile blanche, quatre paire de chaussettes, trois paires de chausses, cinq coiffes de mutel, dix rabats neufs, six mouchoirs de poche, quatre chemises neuves et une vieille, deux vieux matelats, un traversin de pltinie, une housse de drap vert, un bonnet de laine, un vieux chapeau gris, un vieux chapeau noir, quatre couvertes neuves, six vieilles couvertes, un manteau de drap garni de boucles d'or, un hault de chausse, pourpoint d’or et bas, une paire de gants garnis de frange d’or, un hault de chausse pourpoint et bas de drap, un caleçon et une camisole de ratine blanche, une aulne et demi de coutil, une paire de bas de ratine blanche, une paire de bas de frise rouge, un manteau gris garni de boutons à queue, etc., etc.
En fin, énumérons ce que le notaire-greffier Duplessis trouva dans l’écurie d’Hertel: deux vieux boeufs, deux jeunes boeufs, deux jeunes vaches, une génisse de deux ans, deux génisses d’un an, une genisse d’un mois, deux petits taureaux d’un an, une truie avec ses cinq petits cochons de huit jours, quatre moyens cochons, six poules et douze poulettes (P.-G. Roy)[11]
- Notes générales: Dans l'inventaire des meubles de Jacques Hertel, en 1651, il est fait mention de " cinq barriques de bouillon." Pierre Boucher, gouverneur des Trois-Rivières, écrivait, en 1663 on a en ce pays un " breuvage que l'on appelle du bouillon, qui se boit communément dans toutes les maisons." ce breuvage est maintenant inconnu au Canada il était très répandu parmi les pauvres en Picardie, au dix-septième siècle. D'après le dictionnaire de Trévoux il avait beaucoup de rapport avec le "chousset" des Turcs, lequel est fait de pâte crue mais levée, qu'on cuit dans un chaudron plein d'eau, et quand cette pâte est rassise puis séchée, l'on en prend la grosseur d'un oeuf qu'on jette dans l'eau. (Benjamin Sulte). [12]
- Brief sketch of Jacques Hertel's career and family, followed by a list of the inventoried items after his death. Note that P.G. Roy writes Fancamp en Caux, in error, such a place exists, but it is in Picardie, not en Caux. The actual name is Fécamp en Caux. Additional note above is in relation to a specific term, bouillon, which had a different meaning than what it is used for today. It has disappeared as a drink in this country.
- BRH 60-1
Aux Trois-Rivières en 1647
Jacques Hertel fut syndic des Trois-Rivières en 1647 (transcription d'acte)[13]
- Transcription of the act where Jacques was acting as syndic of Trois-Rivières.
Godbout: Pionniers de la région trifluvienne
Jacques Hertel (il signait: J hertel). sieur de la Fresnière (Piraube, not .. 2 septembre 1640), fut, comme Jean Godefroy, un des premiers et des plus notables habitants des T.-R. Sa présence en cette ville, comme serviteur des Pères Jésuites, est signalée le 23 avril 1636: il est parran d'un sauvage marié. Depuis quand habitait-il Ia Nouvelle france? D'aucuns ont supposé qu'il y était en 1626 (Nova Francia ll pg 61) et même dès 1613 (Dionne, Samuel de Champlain, II. 124). Ce qui est certain, c'est que le 16 décembre 1633. par un titre daté de Paris. Ia Compagnie des Cents-Associés lui octroyait 200 arpents de terre aux T.-R (Mél. 18, 71 ).
Hertel se maria, vraisemblablement en cette ville. et y passa son contrat de mariage sous seings privés, le 23 août 1641, avec Marie Marguerie, soeur du célèbre interprète. Cet acte fut homologué au même lieu, le 3 octobre suivant par devant Piraube, notaire. Le futur se dit fils et héritier en partie de défunts Nicolas Hertel et de Jeanne Miriot, et natif du bourg de Fécamp en Caux. lnterprète, syndic des T.-R. 1647, (P.-G. Roy, Inv, d'une collection, n. 23) , titulaire de plusieurs seigneuries, Hertel mourut dans la force de l'âge, le jour de la Saint-Laurent, 10 août 1651 (Journal des Jésuites, p 159) et l'inventaire de ses biens fut dressé par le notaire Duplessis, le 21 du même mois (note de M. H. Desilets). Une chapelle attenante à l'église paroissiale, qu'il avait fait bâtir par François Boivin, en 1649 {Audouart, 12 fév.), reçut sans doute sa dépouille mortelle.
Trois enfants en bas âge lui survivaient, Marie-Madeleine, future épouse du chirurgien Louis Pinard, Marguerite. qui s'unira à Jean Crevier. sieur Duvernay, et François. vaillant officier, anobli en 1716.[14]
Nicolas Hertel paraît comme parrain aux T,-R, le 20 décembre 1637 et le 16 juin 1639. Qui était ce Nicolas Hertel ? Peut-être le père de Jacques Hertel {voir plus haut), dont le prénom était Nicolas. Ce dernier est dit • défunt • au contrat de mariage de son fils, le 23 août 1641. (Piraube, not.). (idem, pg 25)
- Godbout does not state with certainty when Jacques arrived, noting the 2 proposed dates of 1613 and 1626. Brief bio, reflecting mostly Sulte's work.
le cousin Jacques Hertel, the cousin
- Inventaire des biens de feu Jacques Hertel de la Fresnière, décédé le 10 août, à la requête de Jacques Hertel, son plus proche parent et tuteur de ses enfants (21 août 1651). Vol XXVII pg 273 Notaire Nicolas Gastineau Duplessis[15] Jacques Le Neuf sieur de la Poterie, gouverneur du fort et habitation des Trois-Rivières est présent, à la requête de Maître Jacques Hertel, plus proche parent dudit défunt, tuteur des enfants dudit défunt. Michel Le Neuf sieur du Hérisson est aussi cité présent lors de l'inventaire. Suit l'inventaire comme tel (plusieurs pages), et une addition en août 1652 après que son épouse se soit remariée avec Quentin Moral.[16]
![]() |
Inventaire de Jacques Hertel, pg 1 |
- Jacques Hertel the cousin asked for the inventory to be done, being the closest relative of Jacques Hertel de la Fresnière in the colony. Image of first page of the inventory.
Jacques Hertel, serviteur des Pères Jésuites aux Trois-Rivières, en 1636, était cousin-germain de Jacques Hertel l'interprète, et son plus proche parent en ce lieu. Il devint propriétaire d'une maison, et vivait encore en cette ville en 1657, où nous le retrouvons signant au contrat de mariage de M.-Madeleine Hertel avec Louis Pinard[5]. Il mourut en 1658. Dans l'enregistrement de baptême d'une petite Sauvagesse, le 20 décembre 1637, le parrain est inscrit Nicolas Hertel, c'est tout ce que nous savons de cette personne.[17]
- Sulte assigns the 1636 servant to the Jesuits as the cousin Jacques, who was still resident of Trois-Rivières in 1657, who died in 1658. Mention of the appearance of a Nicolas Hertel as godfather, nothing else known about him.
Parrain / Godfather
Jacques Hertel fut parrain de plusieurs personnes à Trois-Rivières. Reste à savoir lequel des 2 Jacques est parrain quand. Ils y a aussi un Nicolas Artel parrain, identité inconnue[18]
- Jacques Hertel was godfather of several people in Trois-Rivières. It remains to be sorted out which of the 2 Jacques was godfather when. There is also a Nicolas Artel as godfather, unknown identity.
- 23 avril 1636, Jacques Ouijapisit, Algonquin, parrain: Jacques Hartel, serviteur des jésuites
- 30 avril 1636, Jacques, 6 ans, Montagnais, parrain: Mr Jacques Hartel
- 31 août 1637, Jacques, indien, parrain: Mr Jacques Hartel
- 20 décembre 1637, Nicole Essibanchich, Algonquine de la petite nation, parrain: Nicolas Artel
- 16 juin 1639, Nicolas Essibamich, indien, parrains: Robert Haché & Nicolas Artel
- 1 juillet 1639, Barbe Apinichaouekoue, indienne de l'île, parrain: Nicolas Hertel
- 5 août 1639, Jérémie Makatouaskouabitich, indien, parrain: D. Jacques Hartel (D=dominus)
- 21 janvier 1640, Augustine Entik, indienne de l'île 50 ans, parrain: Dom. Jacques Hertel, marraine: Marguerite Couillard, femme de Nicolet
- 1 janvier 1641, Marie Poulin, parrain: D. Jacques Hartel, marraine: domina Marie Leneuf femme de Jean Godefroy
- 4 février 1641, Basile Mitamen, indien, parrain: Dominus Jacques Artel
- 6 mars 1641, Jacques Godefroy, parrain: Dominus Jacques Artel, marraine: Marguerite, femme du sieur de la Poterie
- 8 septembre 1641, Adrien Tchabakou Sirpetittysux, indien, parrain: Jacques Ertel
- 25 juillet 1646, Jacqueline, indienne 3 mois, parrain: Jacques Hartel
- 29 novembre 1646, André, indien, parrain: Dominus Jacques Hartel
Il est plus que probable que le premier en 1636, dont le parrain est serviteur des jésuites, était en fait Jacques Hertel, cousin de Jacques Hertel de Lafresnière. Ce dernier a déjà reçu une concession de terres en 1633. Il est peu logique qu'il soit alors serviteur des jésuites, tandis que le cousin est d'occupation inconnue. On voit par la suite Jacques Hertel de Lafresnière étant parrain, il est qualifié de dominus, c'est-à-dire le sieur Jacques Hertel. On ne voit jamais son cousin qualifié comme tel. Benjamin Sulte aussi dit que ce serviteur des jésuites est le cousin.[17]
- It is most probable that the first baptism in 1636, whose godfather was servant of the Jesuits, was in fact Jacques Hertel, cousin of Jacques Hertel de Lafresnière. The last has already received a concession of land in 1633. It is not very logical that he would have then been servant of the Jesuits, whereas the cousin is of unknown occupation. We thereafter see Jacques Hertel de Lafresnière being godfather, he is qualified as dominus, ie the Sieur Jacques Hertel. His cousin is never so qualified. Benjamin Sulte also states that the servant of the Jesuits was the cousin.[17]
Sulte: Trois-Rivières et ses environs
Jacques Hertel, sieur de la Frenière, du bourg de Fécamp, pays de Caux, en Normandie, était venu au Canada vers 1615, à la même époque que Jean Godefroy, Nicolet et Marguerie, et comme eux y fut employé en qualité d'interprète ; lorsque les Anglais s'emparèrent de Québec, tous quatre restèrent au milieu des Sauvages, préférant la vie des bois, à laquelle ils avaient pris goût pendant quatorze années de service. Au retour de Champlain, on les vit revenir à Québec avec une connaissance plus approfondie des langues et des coutumes des Sauvages, ayant contracté des amitiés extrêmement utiles parmi les tribus lointaines encore ignorées des Français. Les renseignements assez vagues qui nous sont parvenus sur ce point nous permettent cependant de supposer que Hertel se fixa aux Trois-Rivières avant l'année 1636 ; nous savons qu'il dut s'y rendre fréquemment pour la traite qui s'y faisait chaque été. A partir du 30 avril 1636, où il est parrain d'un petit sauvage, il y résida tout à fait. La double concession qu'il obtint d'un terrain de 25 arpents et d'un autre de §0 arpents aux Trois-Rivières, est du 18 août de cette année. Sa plus ancienne concession porte la date du 16 décembre 1633, elle devait mesurer 200 arpents, mais il est constaté dans l'inventaire de ses biens qu'il n'entra en possession que de 50 arpents en vertu de ce titre. Une autre concession d'une demie lieue du côté du sud, en date du 16 avril 1637, n'était pas réclamée à sa mort. En 1644, il tenta d'opérer des défrichements à l'endroit appelé l'Arbre-à-la-Croix, à l'extrémité sud du fief qu'il venait de concéder de M. l'abbé de la Madeleine, dans la paroisse de Champlain aujourd'hui.. Il y avait érigé une petite maison qui avait coûté 60 écus pour la charpente seule, et y avait 6 ou 7 arpents de bois abattu ; le tout a été abandonné dès l'année 1647 par la crainte des Iroquois." Une dernière concession de 14 arpents, faite par M. de Montmagny en 1644, et deux maisons dans l'enceinte fortifiée du bourg complètent à peu près la liste des biens de Jacques Hertel.
Il est l'ancêtre d'une famille nombreuse qui fut ennoblie et qui, sous différents noms, brille dans l'histoire du Canada ; nous nous bornons, dans ces premières pages, à consigner ce qui se rapporte à son chef, pour nous occuper plus tard de sa descendance. Ayant épousé aux Trois-Rivieres, le 29 août 1641, Marie Marguerie, soeur de l'interprète de ce nom, il en eut trois enfants: 1° Le 3. juillet 1642, François surnommé le héro, le plus illustre des enfants des Trois-Rivières, baptisé de la main du Père de Brébeuf; marraine, Marguerite Couillard, femme de Jean Nicolet ; parrain, François Marguerie. 2° Le 2 septembre 1645, Marie-Madeleine ; marraine Marie-Madeleine de la Peltrie, fondatrice des Ursulines de Québec ; parrain M. de Champfiour, gouverneur des Trois-Rivières. Après avoir fait son éducation chez les dames Ursulines de Québec, où elle demeura entre l'âge de cinq et de onze ans, elle épousa, le 29 août 1658, aux Trois-Rivières,. Louis Pinard, chirurgien du fort. C'est le premier mariage d'une fille née aux Trois-Rivières. 3° Le 26 août 1649, baptisée par le Père Claude Pijart, Marguerite, qui en 1663, épousa Jean Crevier de Bellerive, seigneur de St-François.
En 1645, la Compagnie des Habitants venait de se former, Jacques Hertel, déjà lieutenant dans les troupes, fut élu syndic pour les Trois-Rivières, ce qui prouve la confiance que les habitants de cette ville avaient dans son habileté à gérer leurs intérêts. Cette charge était purement honorifique, le règlement ne la conférait que pour trois années consécutives. Jusqu'à sa mort, survenue accidentellement le 10 août 1651, aux Trois-Rivières, dans la maison d'Antoine Desrosiers, nous n'avons aucun fait intéressant à constater à son égard. C'est par son fils François, et dans la postérité de celui-ci, que son nom devait prendre place au premier rang dans l'histoire des Canadiens célèbres. Sa veuve épousa le sieur Quentin Moral, en 1652.[17]
- Sulte's work on Trois-Rivières puts his arrival around 1615, interpreter along with Jean Godefroy, Nicolet and Marguerie; when the English took Québec city, all 4 remained with the Savages, preferring life in the woods, which they had taken a liking to during 14 years of service. Bio follows, with list of children etc.
Narcisse Eutrope Dionne: Samuel de Champlain
Les historiens du Canada mentionnent la présence en ce pays de plusieurs autres interprètes, dont les uns firent souche, et les autres prirent tour à tour le chemin de la France. Trois arrivèrent en 1613: ce furent Nicolas du Vignau, Jacques Hertel et Thomas Godefroy; on n'en signal qu'un en 1617, et c'est Jean Manet, qui dut se transporter au milieu des Nipissiriniens; un autre seulement en 1618, -- ce n'est pas le moins célèbre, -- Jean Nicolet, père d'une belle famille; trois en 1621, du Vernet, le Bailliff, et Olivier Le Tardif. Il en vint deux en 1623, Jean-Paul Godefroy et Jacques Couillard ; deux enfin en 1624, Jean Richer et un nommé Lamontagne.[19]
État des naissances, mariages et sépultures de 1608 à 1629 pg 434
Recensements
1613 liste d'habitants de la colonie, dont Jacques Hertel (pg 422-423)
1624 pg 428
1629 (avec date d'arrivée); Jacques Hertel est inscrit comme arrivé en 1615 et être Récollet (probablement à leur service alors) pg 432
1635 (avec date d'arrivée) Jacques Hertel, noté comme arrivé en 1615. pg 457
À noter que Tanguay dans son oeuvre À travers les registres relève certaines de ces données, mais ne nomme que Marsolet arrivant en 1613 avec Champlain (pg 6). Il nomme Étienne Brûlé plus loin, mais ne fait jamais mention de Jacques Hertel. Il donne des informations sur les arrivées, départs, naissance et décès, ainsi que des nombres d'hivernants.[20]
BAnQ
- BAnQ: Bibliothèque et Archives nationales du Québec/Québec National Library and Archives https://www.banq.qc.ca/accueil/
20 août 1644 - Acte d'échange entre honorable homme Jacques Hertel, d'une part, et Jean Godefroy, d'autre part: c'est à savoir que le d. sieur Godefroy a cédé et transporté au d. titre d'échange...; Copie dactylographiée en (19-) (original créé le 20 août 1644)
- Description: Le titre complet de la pièce se lit comme suit : Acte d'échange entre honorable homme Jacques Hertel, d'une part, et Jean Godefroy, d'autre part: c'est à savoir que le d. sieur Godefroy a cédé et transporté au d. titre d'échange .......... au dit s. Hertel .......... deux perches de terre de large à prendre en profondeur dans les bois tant et si avant qu'il est porté par la concession du d. s. Godefroy sur lesquelles deux perches de terre de large à prendre en profondeur il y en a soixante-cinq perches désertées, et en contre échange le d. sieur Hertel cède et transporte .......... au d. sieur Godefroy à ce présent et acceptant .......... deux autres perches de terre de large à prendre en profondeur dans les bois aussi tant et si avant qu'il est porté par la concession du d. s. Hertel, les d. deux perches de terre transportées par le d. s. Godefroy tenant du côté du nord-est au petit ruisseau de la Fonte, d'autre côté au sorouest les terres du d. s. Hertel, d'un bout au sud-est les terres du d. s. Godefroy, d'autre bout au nord-ouest les terres de Messires de la Compagnie non concédées ...[21]
30 septembre 1647 - Requête par Jacques Hertel, syndic des habitants de Trois-Rivières, adressée en leurs noms au Conseil de Québec pour se démettre de la traite avec les sauvages (Amérindiens) qui leur a été accordée par l'arrêt du Conseil d'État du Roi et autres considérations de commerce; 30 septembre 1647[4]
1649 - Trois-Rivières - Chapelle
- Description: Retranscription dactylographiée de textes anciens : dans les Archives judiciaires de Québec "Minutier de Mtre Guillaume Audouart en date du 12 février 1649 "Marché entre François Boivin et Jacques Hertel"[22]
18 juin 1667 - Jugement maintenant Quentin Moral, sieur de Saint-Quentin et sa femme, Marie Marguerite, auparavant veuve de Jacques Hertel, habitant des Trois-Rivières dans la possession des terres concédées par le sieur de Mézy, gouverneur, face à la requête de Etienne Pezard sieur de LaTouche; 18 juin 1667
- Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Entre Etienne PEZARD sieur de Latouche demandeur d'une part. Et Quentin Moral sieur de Saint-Quentin au nom et comme ayant épousé Marie Marguery auparavant veuve de défunt Jacques Hertel vivant habitant des Trois-Rivières défendeur d'autre part. Après que le demandeur a dit qu'ayant obtenu de défunt monsieur de Mesy gouverneur de ce pays et de Monsieur l'évêque de petrée concession d'une lieue et demie de terre de front sur le fleuve Saint-Laurent à prendre depuis la Rivière Champlain en remontant sur une lieue de profondeur pour en jouir en titre de toute seigneurie et justice haute moyenne et basse, et que dans l'espérance d'en jouir il se serait engagé en de grands frais pour la construction d'un moulin prétendant se rédimer de cette dépense par le nombre des personnes qu'il espérait avoir pour ses tenanciers qu'il assujettirait à son moulin par droit de banalité, cependant il se rencontre que le défendeur et les héritiers dudit défunt Hertel prétendent qu'il leur en appartient une demie lieue quoi que de droit ils en soient déchus le Roi par son arrêt du 21e mars 1663 s'étant retiré à son domaine toutes les concessions faites en ce pays des terres qui n'avaient été mises en valeur par les propriétaires d'icelles à faute de les y mettre dans six mois du jour de la publication d'icelui, en conséquence duquel lesdits sieurs de Mesy et évêque lui avaient fait ladite concession, l'ayant valablement pu faire en vertu dudit arrêt; que s'il se trouvait aujourd'hui que nonobstant ledit arrêt ledit défendeur et héritiers Hertel fussent maintenus en la propriété de ladite demie lieue, il s'ensuivrait qu'il aurait été notablement déçu et qu'il souffrirait beaucoup par la diminution et retranchement des droits seigneuriaux qu'il en prétendait retirer, en quoi il ne se serait engagé s'il avait su y devoir être troublé, concluant à ce qu'il soit maintenu et gardé en la libre possession et jouissance de ladite lieue et demie de terre de front sur une lieue de profondeur, et que défenses soient faites audit défendeur et héritiers Hertel de le troubler ni inquiéter en icelles. Et que par le défendeur a été dit, que comme il n'espérait pas que cette matière dû être traitée il ne s'y était point préparé et n'en avait communiqué avec lesdits héritiers, mais que pour conserver le droit et desdits héritiers et de lui il se trouvait obligé pour défenses de dire que ledit feu Hertel après avoir obtenu concession de ladite demie lieue de front sur deux lieues dans les terres dès le cinquième avril 1644 s'était établi sur les lieux y aurait fait bâtir une maison et défricher plus de dix arpents de terre et qu'il n'aurait quitté qu'à cause des incursions des ennemis les Iroquois, que la guerre ayant continué jusqu'à présent a été la raison qui a retardé l'avancement de cette habitation et défrichement des terres en dépendant, qu'à présent qu'il y a plus de sûreté, il est prêt de faire travailler à mettre les lieux en valeur soit en concédant une partie, soit en le faisant exploiter par ses mains et par celles desdits héritiers. Et que la conséquence que tire le demandeur de l'arrêt susdit ne doit avoir lieu, le Roi ayant pu ne pas comprendre dans la révocation des concessions en non valeur, et encore chargées de bois de haute futaies, celles que les propriétaires s'étaient efforcés de mettre en valeur et qu'ils n'auraient discontinué sans une force majeure, partant il conclu à ce qu'il soit et lesdits héritiers Hertel maintenus en la propriété et possession de ladite demie lieue de front sur deux lieues de profondeur aux mêmes droits de fief et de justice haute moyenne et basse conformément audit titre. Vu le titre de concession dudit sieur de Latouche en date du huitième août 1664 signé Augustin de Saffray Mesy et François évêque de Petrée, et scellé sur cire rouge du sceau du Roi, le titre dudit défunt sieur Hertel ci-dessus daté signé de LaFerté abbé de Sainte-Madeleine Granger Saint-Jean, Rivet et Jaquier, de LaFerté, Dufossé et sur le repli, par commandement de mondit seigneur Frot et scellé en placard de cire rouge sur laques de soie violette et verte. au bas duquel est l'acte d'enregistrement qui en fut fait par ordre de feu Monsieur Dailleboust ci-devant gouverneur de ce pays le deuxième juin 1650 signé Boujonnier, et tout considéré. Le Conseil sans tirer à conséquence ni préjudicier à l'arrêt du Conseil d'état du vingt et unième mars 1663 a maintenu et gardé ledit Quentin Moral et héritiers Hertel en la propriété et possession des terres à lui concédées par ledit titre, à la charge néanmoins qu'il sera obligé et lesdits héritiers Hertel et qu'ils obligeront leurs tenanciers à faire moudre leurs grains au moulin dudit sieur de Latouche par droit de banalité qui lui est accordé pour le moulin sur ladite demie lieue, et au surplus ordonné que ledit Moral et héritiers Hertel jouiront de tous les autres droits qui leur sont acquis par leur dit titre. TRACY COURCELLE, TALON FRANÇOIS évêque de petrée, ROUER DE VILLERAY GORRIBON, DAMOURS LEGARDEUR DE TILLY TESSERIE.»[23]
- Google Translation (may not be completely accurate)
- Judgment now Quentin Moral, sieur de Saint-Quentin and his wife, Marie Marguerite, previously widow of Jacques Hertel, resident of Trois-Rivières in the possession of the lands granted by the sieur de Mézy, governor, facing the request of Etienne Pezard sieur by LaTouche. - June 18, 1667
- Scope and content: Transcription of the text with modernized spelling: “Between Etienne PEZARD sieur de Latouche applicant for one share. And Quentin Moral sieur de Saint-Quentin in the name and as having married Marie Marguery previously widow of the deceased Jacques Hertel living inhabitant of Trois-Rivières defendant on the other hand. After the plaintiff said that having obtained from the late Mr. de Mesy governor of this country and from the Bishop of Petrée concession of a league and a half of front land on the St. Lawrence River to be taken from the Champlain River going back a league of depth to enjoy all lordship and high, medium and low justice, and that in the hope of enjoying it he would have incurred great costs for the construction of a mill claiming to recoup himself of this expense by the number of people he hoped to have for his tenants whom he would subject to his mill by right of banality, however it turns out that the defendant and the heirs of the said deceased Hertel claim that it belongs to them half of it league whatever the right they are forfeited the King by his decree of March 21, 1663 having withdrawn from his domain all the concessions made in this country of lands which had not been developed by the owners of these lands through fault to put them there within six months of the day of its publication, as a result of which the said sieurs de Mesy and bishop had made the said concession to him, having been validly able to do so by virtue of the said judgment; that if it were today that, notwithstanding the said judgment, the said defendant and Hertel heirs were maintained in the ownership of the said half league, it would follow that he would have been notably disappointed and that he would suffer greatly by the reduction and retrenchment of the seigneurial rights that he claimed to derive from it, in which he would not have committed himself if he had known that he had to be disturbed, concluding that he be maintained and kept in the free possession and enjoyment of the said league and a half of land abreast on a league depth, and that prohibitions be made to the said defendant and Hertel heirs from disturbing or worrying them. And that by the defendant was said, that as he did not hope that this matter would have to be dealt with he had not prepared for it and had not communicated with the said heirs, but only to preserve the right of the said heirs and from him he found himself obliged for defenses to say that the said late Hertel after having obtained concession of the said half league of frontage on two leagues inland from the fifth of April 1644 had established himself on the spot would have had a house built there and cleared more than ten acres of land and that he would have only left because of the incursions of the enemies the Iroquois, that the war having continued until now was the reason which delayed the advancement of this habitation and clearing of the land dependent on it, that now that there is more security, he is ready to work to develop the places either by granting a part, or by having it exploited by his hands and those of the said heirs. And that the consequence that the plaintiff draws from the above-mentioned judgment must not take place, the King having failed to understand in the revocation of the concessions of no value, and still loaded with high forest timber, those which the owners had endeavored to highlight and that they would not have discontinued without force majeure, therefore he concludes that it is and the said Hertel heirs maintained in the ownership and possession of the said half league of frontage on two leagues of depth at the same rights of fiefdom and high, medium and low justice in accordance with said title. Considering the title of concession of the said sir de Latouche dated August 8, 1664 signed Augustin de Saffray Mesy and François bishop of Petrée, and sealed on red wax with the seal of the King, the title of the said deceased sir Hertel above dated signed by LaFerté abbot of Sainte-Madeleine Granger Saint-Jean, Rive t and Jaquier, of LaFerté, Dufossé and on the fold, by command of my said lord Frot and sealed in a red wax cupboard on purple and green silk lacquer. at the bottom of which is the registration document which was made by order of the late Mr. Dailleboust, former governor of this country on June 2, 1650, signed Boujonnier, and all things considered. The Council, without drawing any conclusions or prejudicing the judgment of the Council of State of the twenty-first March 1663, maintained and kept the said Quentin Moral and Hertel heirs in the ownership and possession of the lands granted to him by the said title, at the charge nevertheless that he will be obliged and the said Hertel heirs and that they will oblige.
23 juin 1668 - Déclaration faite au papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales par maître Quentin Moral, sieur de Saint-Quentin et juge prévôt en la Juridiction du Cap-de-la-Madeleine, au nom et comme époux de Marie Marguery (Marguerie), laquelle déclaration étant relative à une terre de quarante-quatre arpents en nature de labours sise en la ville des Trois-Rivières; 23 juin 1668
- Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Plus le dit Sieur de Saint-Quentin, au nom et comme ayant épousé la dite Marie Marguery (Marguerie), sa femme, héritière en partie du dit défunt François Marguery (Marguerie), son frère, et encore faisant pour les enfants et héritiers de feu Jacques Hertel de lui issus et de la dite Marie Marguery (Marguerie), leur mère, avoue et déclare tenir en la censive de nos dits seigneurs quarante-quatre arpents de terre ou environ faisant partie de cinquante arpents ou environ au dit défunt François Marguery (Marguerie) concédé par Monsieur de Montmagny, ci-devant gouverneur, par titre en date du dix-huitième août mille six cent quarante-quatre, représenté en copie collationnée signée Duquet, notaire royal, gardien de l'original en date du sixième juillet mille six cent soixante-quatre pour en jouir par le dit défunt Marguery (Marguerie) ses hoirs et ayant cause es noms aux charges que ordonneraient Messieurs de l'ancienne Compagnie de souffrir les chemins qui se pourraient établir par les officiers de la Compagnie sur les dites terres tenant d'un bout pour le présent aux autres terres des dits héritiers Hertel, d'autre aux représentants Jean Sauvaget, d'un côté la terre dite Normanville et à Guillaume Pepin (Pépin), d'autre côté le Sieur Godefroy l'aîné et les héritiers Jean Veron, le tout étant en nature de labour à la réserve de huit ou dix arpents de sapinière et herbage n'y ayant plus de bois à abattre, et a déclaré le dit Sieur de Saint-Quantin que les dits six arpents restants des cinquante mentionnés au dit titre ont été partagés lors du décès du dit défunt Marguery (Marguerie) à Louise Cloutier, sa veuve, à présent femme de Jean Mignault Chastillon (Châtillon), qui faisaient moitié de douze qui avaient été mis en valeur lors de leur communauté. Requérant le dit Sieur de Saint-Quantin acte de sa dite déclaration et exhibition de son titre se remettant à notre justice d'y établir un cent vu qu'il n'en est mention au dit titre ayant égard aux terres voisines, sur quoi nous avons réglé le dit cens à six deniers pour arpent payable chacun an au jour de Saint-Rémi chef d'octobre au reçuveur du domaine de nos dits seigneur, au payement duquel cent le dit Sieur de Saint-Quentin s'est soumis tant pour le passé que pour l'avenir, dont nous avons décerné acte aux charges et conditions du dit titre susmentionné et a signé. Leneuf Moral de Saint-Quantin»[24]
5 juillet 1668 - Déclaration faite au papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales par maître Quentin Moral, sieur de Saint-Quentin et juge prévôt en la Juridiction du Cap-de-la-Madeleine, au nom et comme époux de Marie Marguery (Marguerie), laquelle déclaration étant relative à une terre de cinquante arpents bornée d'un bout par le fleuve Saint-Laurent et sise en la ville des Trois-Rivières, sur laquelle il y a un corps de logis, une grange et une étable, et à une terre en nature de labours de quatorze arpents bornée d'un bout par les remparts de la ville des Trois-Rivières; 5 juillet 1668
- Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «A comparu Maître Quentin Moral, Sieur de Saint-Quentin, juge prévôt en la juridiction du Cap de la Madeleine, au nom et comme ayant épousé Marie Marguery (Marguerie), sa femme, auparavant veuve de feu Jacques Hertel et faisant pour les enfants issus du dit défunt et de la dite Marguery (Marguerie), avoue et déclare tenir en la censive de nos dits seigneurs cinquante arpents de terre situés proche cette ville faisant partie de deux cents concédés par la dite Compagnie de la Nouvelle-France au dit défunt Hertel en toute propriété et seigneurie et les tenir et posséder noblement à titre de fief relevant du fort de Québec sans autre redevance qu'une maille d'or du poids de demi once à chaque mutation, par titre en date du troisième décembre mille six cent trente-trois signé Lamy, secrétaire de la dite Compagnie, desquels dits deux cent arpents de terre le dit Sieur de Saint-Quentin a déclaré que feu Monsieur de Champlain n'aurait mis en possession le dit défunt Hertel que des cinquante arpents susdit ne le jugeant pas à propos du surplus attenu que les dites terres étaient trop proches de cette dite ville, lequel en dressa procès-verbal par lequel il aurait mis le dit défunt en possession des dits cinquante arpents qu'à condition de les tenir en roture, lequel dit procès-verbal le dit Sieur de Saint-Quentin n'a pu le représenter disant qu'il est égaré, lesquels dits cinquante arpents joignant d'un côté le Sieur Godefroy Linctôt, d'autre côté les terres ci-après déclarées, d'un bout le fleuve Saint-Laurent et d'autre bout les terres du Sieur de Saint-Quentin à cause de sa femme qu'il a ci-devant déclarées sur laquelle dite terre il y a corps de logis, une grange et étable et le restant est en valeur de terre labourable à la charrue avec cour et jardin, laquelle maison et bâtiment le dit défunt aurait fait bâtir. Item quatorze arpents de terre ou environ joignant d'un côté les terres ci-dessus d'autre côté le Sieur Godefroy l'aîné, d'un bout les remparts de cette ville et d'autre bout le dit Sieur de Saint-Quentin au dit nom au dit défunt Hertel distribuées et départis par feu Monsieur de Montmagny en roture aux charges que Messieurs de la dite Compagnie de la Nouvelle-France ordonneraient et de souffrir les chemins qui se pourraient établir sur les dites terres par les officiers de la dite Compagnie et de prendre d'elle concession ainsi qu'il appert par copie non signée écrite par le dit Sieur de Saint-Quentin en date du quinzième jour de septembre mille six cent quarante-quatre collationnée sur une copie le sept juin mille six cent soixante-sept, lesquelles dites terres icelui Sieur de Saint-Quentin a dit que le dit défunt Hertel les a fait défricher et sont présentement en nature de labour et que les titres originaux sont égarés. Desquels aveux et déclarations le dit Sieur de Saint-Quentin au dit nom a requis acte et a signé. Moral de Saint-Quentin Sur quoi faisant droit nous avons ordonné que le dit Sieur de Saint-Quentin nous représentera les titres originaux dont il se vente pour tous les charges des dits titres dans trois jours et acte de ses dits aveux et déclarations sans tirer à conséquence ni préjudice à nos dits seigneurs. Leneuf »[25]
9 août 1668 - Acte de foi et hommage inscrit au papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales et présenté par Quentin Moral, sieur de Saint-Quentin et juge prévôt de la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine, pour la moitié du fief de Saint-Jacques-du-Hertelet (arrière-fief Hertel) consistant en une terre de vingt et un arpents de front sur le fleuve Saint-Laurent; 9 août 1668
- Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du neuvième jour d'août mille six cent soixante-huit. Est comparu par-devant nous Quentin Moral, Sieur de Saint-Quentin, juge prévôt de la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine, lequel étant en devoir de vassal a dit qu'il nous faisait et portait la foi et hommage qu'il est tenu de faire et porter à la Compagnie des Indes Occidentales, seigneurs de ce pays, à cause de la moitié du fief de Saint-Jacques du Hertel et à lui appartenant à cause de Marie Marguery (Marguerie), à présent sa femme, auparavant veuve de défunt Jacques Hertel, Sieur de la Fresnière, la dite moitié de fief consistant en vingt et un arpent de terre de front sur le grand fleuve Saint-Laurent sur deux lieues de profondeur tenant d'un côté à François Hertel, Sieur de la Fresnière, fils aîné du dit défunt Sieur Hertel, d'autre côté Nicolas Marsolet, d'un bout le dit grand fleuve et d'autre bout les terres non concédées au dit Sieur de Saint-Quentin échu par partage fait entre lui et sa dite femme, d'une part, et le dit François Hertel, Louis Pinard, maître chirurgien à cause de Marie Madeleine Hertel, sa femme, et Jean Crevier, à cause de Marguerite Hertel, sa femme, lequel dit fief consistant en une demie lieue de terre, prairies et bois, sur deux lieues de profondeur dans les terres joignant d'un côté le ruisseau de l'arbre à la Croix, d'autre côté aux terres et fief du Sieur de la touche, ci-devant appartenant au dit défunt Sieur Hertel, par titre de concession qu'il en aurait obtenu de défunt messire Jacques de la Ferté, prêtre abbé de Sainte-Marie Madeleine de Château d'eau, un des associés de l'ancienne Compagnie des ci-devant seigneurs de ce pays, en date du cinquième avril mille six cent quarante-quatre, pour jouir du dit fief en tout droit de justice haute moyenne et basse lui ses hoirs et ayant cause, avec droit et usage de pêche dans le dit ruisseau de l'arbre à la Croix sans y prétendre par le dit Sieur Hertel aucun droit de propriété, à la charge de (...) du dit feu Sieur abbé de la Madeleine et de ses successeurs à perpétuité en fief foi et hommage selon l'usage de la coutume de la prévôté et vicomté de Paris et de payer de trois ans en trois ans à son domaine une peau de castor du poids d'une livre et demie au premier septembre à commencer lors qu'il y aura sur le dit fief quelque habitation ou résidence établie de laquelle quantité de vingt et un arpents de terre le dit Sieur Moral a disposé par titre de concession en faveur de quatre habitant ses tenanciers lesquels commencent depuis deux ans à y faire leur établissement, de laquelle redevance d'une peau de castor pesant une livre et demie à payer de trois ans en trois ans le dit Sieur Hertel a obtenu réduction pour la payer de sept ans en sept ans et ce par lettre missive du dit défunt Sieur abbé de la Madeleine qu'il a promis d'exhiber, à laquelle dite foi et hommage le dit Sieur Moral nous a requis le vouloir recevoir et a signé. Moral de Saint-Quentin Sur quoi Ouï le procureur fiscal qui a dit que comme il ne s'est présenté aucun héritier du dit défunt Sieur abbé de la Madeleine pour faire les devoirs et payer les droits qui peuvent être dus à nos dits seigneurs à cause de l'étendue de dix lieues de front sur vingt de profondeur dont il avait obtenu titre de concession en fief de l'ancienne Compagnie et attendu même que jusqu'à présent le dit défunt Sieur abbé de la Madeleine ni ses héritiers ne se sont mis en état de faire déserter les dits lieux n'étant suffisant d'en disposer par concession en faveur des particuliers qui en veulent bien prendre, d'autant que ceux qui obtiennent des terres en fief en doivent exploiter un tiers par leurs mains afin de faire le droit des seigneurs supérieurs plus avantageux, il requiert que les dits lieux soient déclarés par droit de déchéance remis au domaine de nos dits seigneurs et en ce faisant que le dit Sieur Moral soit reçu à sa dite foi et hommage aux charges mentionnées au titre de concession par lui exhibé et de satisfaire aux autres droits et devoirs lors et ainsi qu'il échoira selon la coutume de la prévôté et vicomté de Paris sans toutefois tirer à conséquence pour raison de la profondeur ni autrement ni préjudicier à l'arrêt du conseil d'état du vingt et un mars mille six cent soixante-trois, publié et affiché en ce pays, nous avons déclaré le dit fief concédé au dit Sieur abbé de la Madeleine remis au domaine de nos dits seigneurs conformément au réquisitoire qui en est fait par le dit procureur fiscal et ce faisant nous avons reçu le serment du dit Sieur de Saint-Quentin Moral à sa dite foi et hommage aux charges requises par le dit procureur fiscal et de fournir son dénombrement dans le temps de la coutume. L. T. Chartier Peuvret »
- Notes générales: Pièce provenant du Papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales, cahier I (26 juillet 1667 au 30 septembre 1668), f. 88 à 89. La présente pièce a d'abord fait l'objet d'une transcription complète publiée par Pierre-Georges Roy: ROY, Pierre-Georges. Papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales, 1667-1668. Beauceville, L'Éclaireur limité, 1931. 378 p. Toutefois, la volonté de coller aux textes originaux ayant prévalu à l’époque, la recherche plein texte devient aléatoire à partir d’une version électronique de cet ouvrage. Le texte reproduit ici est la version normalisée créée, par Pierre Benoît, généalogiste de Montréal, pour faciliter la recherche et la lecture des actes. Ce travail impressionnant, fait bénévolement, a été diffusé par la Société Archiv-Histo sur cédérom dans la série Chronica. Nous avons mis entre parenthèses des variantes orthographiques des noms propres afin d’augmenter les possibilités de recherche. Nous remercions Pierre Benoît et la Société Archiv-Histo de permettre à BAnQ de rendre accessible à tous ce travail exceptionnel.[26]
9 août 1668 - Acte de foi et hommage inscrit au papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales et présenté par François Hertel, sieur de la Fresnière (Lafresnière), pour un quart du fief de Saint-Jacques-du-Hertelet (arrière-fief Hertel) consistant en une demi-lieue de terre de front sur deux lieues de profondeur; 9 août 1668
- Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Est aussi comparu François Hertel, Sieur de la Fresnière, lequel étant en devoir de vassal, a dit qu'il nous faisait et portait la foi et hommage qu'il est tenu de faire et porter à la Compagnie des Indes Occidentales, seigneurs de ce pays, à cause du quart à lui appartenant du fief de Saint-Jacques du Hertel et, icelui fief consistant en une demie lieue de terre de front sur deux lieues de profondeur, le dit quart de fief à lui appartenant en qualité de fils aîné de défunt Jacques Hertel, son père, joignant d'un côté Quentin Moral, à cause de Marie Marguery (Marguerie), sa femme, auparavant veuve du dit défunt Sieur Hertel, mère du dit François Hertel, d'autre côté Louis Pinard, à cause de Marie Madeleine Hertel, sa femme, d'un bout le grand fleuve Saint-Laurent, d'autre bout les terres non concédées pour en jouir par lui aux droits et aux charges amplement spécifiées en l'acte de la foi et hommage par le dit Sieur Moral ce jourd'hui par-devant nous fait, requérant qu'il nous plaise le vouloir recevoir à sa dite foi et hommage faisant le dit Sieur Hertel déclaration qu'il a disposé par concession qu'il a faite à titre de cens en faveur de quelques personnes, ses tenanciers, à l'exception d'un arpent de front qu'il s'est réservé de ce qui se rencontre de terre à concéder entre les bouts de la profondeur des habitations de ses dits tenanciers et la ligne qui doit terminer les dites deux lieues de profondeur, à laquelle foi et hommage nous avons reçu et recevons le dit Sieur Hertel aux même charges et protestations mentionnées au réquisitoire du procureur fiscal en l'acte de la dite foi et hommage du dit Sieur de Saint-Quantin (Saint-Quentin) et a signé. L. T. Chartier Hertel Peuvret »[27]
13 août 1668 - Homologation d'une sentence arbitraire rendue par Jacques Leneuf, sieur de la Poterie et Nicolas Gatineau (Gastineau), arbitres et par les sieurs Saurel, capitaine au Régiment de Carignan Sallières, surarbitre, nommé par Quentin Moral pour sa femme Marie Marguerite, auparavant veuve de Jacques Hertel à l'encontre de Michel Godefroy; 13 août 1668
- Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du lundi 13e août 1668. Le Conseil assemblé où présidait messire Daniel de Rémy etc auquel assistaient messire François de Laval etc. messieurs de Villeray, de Gorribon, de Tilly, Damours et de la Tesserie, le substitut présent. Sur la requête présentée en ce Conseil par Jean LeVasseur huissier porteur d'une sentence arbitrale rendue par Jacques Leneuf sieur de LaPoterie, et Nicolas Gastineau arbitres et par le sieur Saurel capitaine au régiment de Carignan Salières sur arbitre nommés par Quentin Moral à cause de Marie Marguerie sa femme, auparavant veuve de défunt Jacques Hertel, et par François Hertel, tant en leurs noms que se faisant et portant forts pour Louis Pinart à cause de Marie Madeleine Hertel sa femme et pour (...) Crevier à cause de Marguerite Hertel aussi sa femme d'une part; et Jean GODEFROY tant en son nom que se faisant et portant fort pour Michel Godefroy son fils, d'autre part; suivant le compromis qu'ils en avaient fait et signé le dixième du présent mois, requérant ledit Levasseur qu'il plût audit Conseil autoriser et homologuer ladite sentence arbitrale, à ce qu'elle soit perpétuellement et inviolablement gardée et entretenue de point en point selon sa forme et teneur. Vu ladite sentence arbitrale en date dudit jour dixième du présent mois par laquelle est ordonné que des trois arpents de terre prétendus par lesdits sieurs Moral et Hertel avoir été sur eux usurpés par ledit sieur Godefroy, et faire part et portion des quatorze arpents concédés audit défunt Jacques Hertel, il leur en sera rendu et restitué par ledit sieur Godefroy deux arpents, savoir un arpent et demi des terres de présent appartenantes audit Michel Godefroy, à prendre proche la maison de ladite veuve et héritiers Hertel, le plus à la bienséance d'icelle que faire se pourra, et le demi arpent restant, à prendre de proche en proche le long de treize arpents de terre ou environ restant des quatorze appartenant à ladite Marguerie et héritiers Hertel portés par la concession faite à leur profit le quinzième septembre 1644. ce que ledit sieur Godefroy sera tenu d'exécuter dans deux mois du jour et date de ladite sentence, les revenus et jouissances que ledit sieur Godefroy a eus desdites terres compensés avec la jouissance que ledit sieur Moral a eue de certaine terre proche de ladite maison, suivant le bail à ferme fait entre lui et ledit sieur Godefroy; et icelui sieur Godefroy condamné rendre et restituer audit sieur Moral la somme de trente livres sur ce qu'il pouvait avoir reçu dudit fermage, et au surplus les parties hors de Cour et de procès, l'acte de prononciation de ladite sentence faite aux dites parties, étant au bas d'icelle, ensemble leur acquiescement et consentement pour l'homologation d'icelle en ce dit Conseil pour leur plus grande sûreté, signé, Godefroy, Moral de Saint-Quentin et Hertel; et ouï le substitut du procureur général, le Conseil a homologué, approuvé et autorisé ladite sentence et accord, et condamné lesdites parties chacun en droit soi icelle garder, observer, et entretenir de point en point selon sa forme et teneur. COURCELLE FRANÇOIS évêque de petrée, ROUER DE VILLERAY GORRIBON, DAMOURS TESSERIE.»[28]
6 septembre 1675 - Requête de Jean Cusson, procureur fiscal du Cap-de-la-Madeleine et faisant pour la seigneurie dudit Cap, demandeur, contre François Hertel, sieur de la Fresniere (Lafresnière, Lafrenière), défendeur...; 6 septembre 1675
- Description: Le titre complet de la pièce se lit comme suit : Requête de Jean Cusson, procureur fiscal du Cap-de-la-Madeleine et faisant pour la seigneurie dudit Cap, demandeur, contre François Hertel, sieur de la Fresniere (Lafresnière, Lafrenière), défendeur, demandant de produire les titres des terres dont il jouit, sises au Cap-de-la-Madeleine; le défendeur offre de produire les titres présentement et lui fera donner par le Révérend Père Nicolas et, qu'à l'égard de l'habitation et du fief Hertel, il offre d'en montrer les acquits et de rendre tous les devoirs ainsi qu'il est porté par le contrat donné par feu l'abbé de la Madeleine au défunt Jacques Hertel, son père; ledit Cusson demande lecture du contrat du fief Hertel et, faute de montrer un acquit du fief de la Fresniere, ce dernier devra être mis sous la main du seigneur; le défendeur demande qu'on lui fasse connaître à qui il doit rendre les devoirs portés par son contrat; il est ordonné qu'ils mettront leurs titres et prises de possession devant nous pour en être communiqués, sans dépens, et ce, dans 3 jours, dépens réservés, signé Boyvinet (Boivinet).[29]
8 juillet 1680 - Requête de Jean Crevier, demandeur, comparant par maître Anthoine Adhémar, son procureur, contre Quentin Moral, François Hertel, comparant par Louis Demeromont, son procureur, et Louis Pinard, défaillant, défendeurs...; 8 juillet 1680
- Description: Le titre complet de la pièce se lit comme suit : Requête de Jean Crevier, seigneur de Saint-François, comme ayant épousé Marguerite Hertel, fille et héritière de feu Jacques Hertel, demandeur, comparant par maître Anthoine Adhémar, son procureur, contre Quentin Moral sieur de Saint-Quentin, demeurant aux Trois-Rivières, comme mari de Marie Marguery, veuve en premières noces de feu Jacques Hertel, François Hertel sieur de LaFresnière, fils dudit feu Jacques Hertel, comparant par Louis Demeromont, son procureur, et Louis Pinard, chirurgien de Champlain, comme ayant épousé la défunte Marie-Madeleine Hertel, fille dudit Jacques Hertel, défaillant, défendeurs, demandant que le fief dit de Hertel sis à l'Arbre-à-la-Croix soit partagé et qu'il jouisse des 7 arpents lui étant échu, Quentin Moral sieur de Saint-Quentin demande quant à lui que sa femme, en tant que veuve dudit défunt Hertel et n'ayant point renoncé à ses droits, puisse jouir de tous les honneurs et profits dudit fief, ledit François Hertel affirme qu'il existe un contrat où la désignation des héritiers et le partage dudit fief est faite, mais que son défunt père ne le signa que par force; pour connaître sa vraie volonté il faut demander à monsieur de Villeray, lequel affirmera que le fief, ainsi que 2 arpents de front pour le principal de la maison seigneurial, appartient audit François Hertel car fils aîné dudit défunt Jacques Hertel, et prétend détenir le papier terrier et une lettre de monseigneur l'intendant où il est stipulé par monseigneur le comte de Frontenac qu'il doit commander, à titre de seigneur de l'Arbre-à-la-Croix, les habitants dudit lieu pour aider à entourer la ville des Trois-Rivières, ordonné que les biens de la succession dudit feu Jacques Hertel soient partagés entre ses héritiers conformément à la coutume, lesquels remettront dans 3 jours tous les papiers relatifs à la succession pour qu'après en soit ordonné ce que de raison, dépens réservé.
- Notes générales: Mention faite du sieur de Saint-Romain, Foisy, Dettreau (Tétreault), monsieur Morin, prêtre de Champlain, monsieur de la Tousche (Latouche) et monsieur de la Tour (Latour). Registre no 5 des audiences de la Juridiction royale des Trois-Rivières, p. 184-188.[30]
20 Juillet 1680: Ordonnance fait par Gilles Boyvinet (Boivinet), demandeur, papiers et enseignements de la succession dudit feu Jacques Hertel; Quentin Moral, et donc demande qu’il jouisse dudit fief Hertel; ledit François Hertel, défendeur...
- Description: Le titre complet de la pièce se lit comme suit : Ordonnance fait par Gilles Boyvinet (Boivinet), Conseiller du Roi et lieutenant général de Trois-Rivières, pour le partage provisionnel du fief Hertel sis à l’Arbre-à-la-Croix et du partage des biens entre les cohéritiers du défunt Jacques Hertel et sur une requête de Jean Crevier, sieur de Saint-François, demandeur, pour que le fief Hertel soit passé par écrit et qu’il jouisse de 7 arpents de front et pour que François Hertel, sieur de Lafresnière et fils dudit Jacques Hertel, soit tenu de produire les titres, papiers et enseignements de la succession dudit feu Jacques Hertel; Quentin Moral, sieur de Saint-Quentin, mari de Marie Marguerite (Lamarguerite) qui avait épousé en première noce Jacques Hertel, déclare que cette dernière n’a point renoncé à son droit, et donc demande qu’il jouisse dudit fief Hertel; ledit François Hertel, défendeur, déclare que le fief lui appartenait comme fils ainé de deux arpents de terre de front pour le principal manoir seigneurial, et qu’il a droit d'avoir sept arpents qui faisaient en tout neuf arpents de qui lui aurait été accordé verbalement attendu le contrat de concession donné par Monsieur l’abbé de la Madeleine à feu Jacques Hertel; En conséquence ladite Marie Marguerite, à cause de la communauté qui était entre elle et Jacques Hertel, son défunt mari, jouira de la moitié desdits biens, et les trois enfants issus dudit mariage ou leurs hoirs jouiront chacun du tiers dans la moitié, de tout les droits et profits, à chacun pour sa part appartenant, le tout par provision, et sans préjudicier aux droits de François Hertel, sieur de Lafresnière, comme fils aîné; condamné chacune des parties de leur consentement aux dépens pour la part et portion qui lui appartient et a été mandé le premier huissier sergent royal ou autre sur ce requis qu’il ait à mettre les présentes à due et entière exécution faire tout exploit de justice requis de nécessaire de le faire.
- Notes générales: Les cohéritiers sont Jean Crevier, seigneur de Saint-François, comme mari de Marguerite Hertel fille et héritière de feu Jacques Hertel son père, Quentin Moral, sieur de Saint-Quentin, mari de Marie Marguerie, qui avait épousé en première noce Jacques Hertel, François Hertel, sieur de la Fresnière (LaFresnière), fils dudit Jacques Hertel, et Louis Pinard comme ayant épousé Marie-Madeleine Hertel, fille dudit Jacques Hertel. Pour mieux comprendre la cause, se référer aux pièces du 5 avril 1644, 21 juin 1664, 8 mai 1676, 12 août 1677, 15-17-18 du présent mois et an. On fait mention aussi d’un parchemin envoyé par grosse de la part de Monsieur l’Abbé de la Madeleine. Apparaissent également dans la cause les noms de Monsieur l’Abbé de la Madeleine, Louis Tetreau, François Chorrel (Chorel), Martin Foisy, Antoine Adhémar, Jacques Couronneau et Louis Demeromont. [31]
- Google Translation (may not be completely accurate)
- Order made by Gilles Boyvinet (Boivinet), Advisor to the King and Lieutenant General of Trois-Rivières, for the provisional sharing of the Hertel stronghold at the Arbre-à-la-Croix and the division of property between the coheirs of the late Jacques Hertel and on a request from Jean Crevier, Sieur de Saint-François, plaintiff, for the Hertel fief to be in writing and to enjoy 7 arpents in front and so that François Hertel, Sieur de Lafresnière and son of said Jacques Hertel, be required to produce the titles, papers and teachings of the estate of the late Jacques Hertel; Quentin Moral, Sieur de Saint-Quentin, husband of Marie Marguerite (Lamarguerite) who had married Jacques Hertel in first marriage, declares that the latter has not renounced his right, and therefore asks that he enjoy the Hertel stronghold; the said defendant, François Hertel, declares that the fief belonged to him as the eldest son of two acres of land in front of the principal seigniorial manor, and that he is entitled to have seven acres of land, nine acres in all, of which he would have been granted verbally awaiting the concession contract given by the Abbé de la Madeleine to the late Jacques Hertel; As a result, the said Marie Marguerite, because of the community that was between her and Jacques Hertel, her late husband, will enjoy half of the said property, and the three children of the said marriage or their heirs will each enjoy one-third in half, of all the rights and profits, to each for his part belonging, all provisionally, and without prejudicing the rights of François Hertel, sieur de Lafresnière, as eldest son; sentenced each of the parties for their consent to the costs for the part and portion that belongs to him and was summoned the first bailiff sergeant royal or otherwise on this required that he have to put the present due and full execution do any exploit of justice required of necessary to do it.
Relations de jésuites
Mention d'un truchement en 1626 pg 5, pas nommé. Pg 6-7, un autre truchement cité, qui devait retourner en France mais tomba malade et ne partit pas. Pas nommé non plus. Pg 9 un truchement aux Hurons est retourné en France (pas nommé). (lettre de Charles L'Allemant du 1er août 1626)[32]
Archives de Seine-Maritime
Les archives de Seine-Maritime en ligne contiennent des actes pour Fécamp de plusieurs paroisses, la recherche étant paramétrée entre 1580 et 1620. (s=sépultures, b=baptêmes, m=mariages) Les paroisses sont: Saint-Fromond (s 1599-1648, b 1593-1641, m 1614-1649), Saint-Léger (s 1609-1626, b 1615-1616, b 1616-1648, bms 1570-1623, m 1609-1626), Saint-Nicolas (b 1573-1587, bms 1616-1634), Saint-Thomas (b 1597-1627), Saint-Étienne (b 1563-1792 tables, s 1618-1787 tables) (les tables de St-Étienne sont des catalogues par date et non alphabétiques)
https://www.archivesdepartementales76.net/ark:/50278/c6ac02ef5f9c9601006781f5d645b88f/dao/0/1/idsearch:RECH_73bab7a6c30a59b5b0bd1a8f1fdf5972?id=https%3A%2F%2Fwww.archivesdepartementales76.net%2Fark%3A%2F50278%2Fc6ac02ef5f9c9601006781f5d645b88f%2Fcanvas%2F0%2F40&vx=912.005&vy=-2363.24&vr=0&vz=7.74155 Saint-Étienne, baptêmes, catalogue, a lacune entre 1593 et 160x, le nom Hertel ne se trouve pas dans les pages consultées (40-60/159)
01/01/1593-31/12/1641 Paroisse ou communauté : Fécamp (paroisse Saint-Fromond) Typologie : Registres Paroissiaux Type d'acte : Baptêmes Cote : 3 E 999
Actes notariaux / Notarial acts
Sommaires d'actes devant les divers notaires de l'époque[15]
Vol I
Martial Piraube
33° Contrat de mariage de Jacques Hertel et de Marie Marguerite (23 août 1641). pg 14
Guillaume Tronquet
19° Echange entre Jacques Hertel et Jean Godefroy (20 août 1644). pg 17
Guillaume Audouart
-Marché entre Frs Boivin et Jacques Hertel (12 février 1649). pg 33
-Bail à ferme de Jean Mignault dit Chatillon à Jacques Hertel (12 octobre 1649). pg 35
-Obligation de Nic. Marsolet à Marie Marguerit, veuve Jacq. Hertel (16 août 1651). pg 44
- Note: le bail à ferme provient de Jean Mignault dit Châtillon, qui avait épousé la veuve de François Marguerie.[33] La signature est bien celle de Jacques Hertel de la Frensière.
Séverin Ameau Vol XI
-Concession par Louis Dailleboust, gouverneur, à Estienne de la Font, d’une place de 12 x 20 toises pour bâtir, située dans l ’enclos des T.-R., tenant aux Sirs. Jehan Hodin dit Gaillarbois, Hertel, Marin de Repentigny. Copie collat, à l ’original devant Me Boujonnier du 3 juillet 1651 (21 mai 1652). No. la.) pg 50
-Contrat de mariage de Louis Pinard, chirurgien, natif de la Rochelle, fils de feu Jean Pinard et de feu Marguerite Gaignier; et Marie Magdeleine Hertel, des T.-R-, fille de feu Jacques Hertel de la Fresnière et de Marie Marguerie (11 juin 1657). No. 51.) pg 58
-Contrat de mariage de Jean Crevier de Bellerive, des T.-R., fils de Christophe Crevier de la Meslée et de Jeanne Enard; et Marguerite Hertel de la Fresnière, des T.-R., fille de Jacques Hertel de la Fresnière et de Marie Marguerie (20 nov. 1663). (No. 111.) pg 72
-Procès-verbal de l ’arpenteur Jean-Frs. Bourdon de Dombourg pour les lignes entre les fiefs Hertel et Godefroy (20 mai 1664). (No. 120.) pg 74
-Partage des terres de Jacques Hertel de la Fresnière (21 juin 1664). (No. 122.) pg 75
-Donation par Jean Crevier à Marguerite Hertel, sa femme, de tous .ses biens meubles et immeubles (18 janvier 1666;. (No. 153). pg 79
Vol XXVII
Nicolas Gastineau dit Duplessis
-3- Inventaire des biens de feu Jacques Hertel de la Fresnière, décédé le 10 août, à la requête de Jacques Hertel, son plus proche parent et tuteur de ses enfants (21 août 1651). pg 273
-4- Concession d’un terrain de 14 arpents par Charles Huault de Montmagny, au nom de la compagnie de la Nouvelle-France, au sieur Jacques Hertel (15 septembre 1644)pg 273
Flour Boujonnier
-11- Inventaire et partage des biens de Jacques Hertel de La Fresnière, bourgeois des Trois-Rivières (1er décembre 1651). pg 270
Papiers épars
-1 Concession d’une terre de 50 arpents et d’une autre de 21 arpents, près de la briquetière, par Charles Huault de Montmagny, gouverneur de la Nouvelle-France, à Jacque Hertel, sieur de La Frenière (18 août 1636). pg 276
Sources
- ↑ LE GRAND VOYAGE DU PAYS DES HURONS suivi du DICTIONAIRE DE LA LANGUE HURONNE Gabriel Sagard; 1998 Les Presses de l'Université de Montréal, pg
- ↑ La conquête du Canada par les Normands : biographie de la première génération normande du Canada 1933 Émile Vaillancourt ; revue et annotée par le R.P. Archange Godbout. pg 129 (BAnQ PDF)
- ↑ Dictionnaire généalogique des familles du Québec des origines à 1730, René Jetté, avec la collaboration du PRDH, 1983, Presses de l'Université de Montréal, A-J, PDF pg 566 (Hertel) (Hartel, Jacques, pg 559)
- ↑ 4.0 4.1 30 septembre 1647 Cote : TL5,D23 Collection Pièces judiciaires et notariales - Archives nationales à Québec Id 386915 syndic, 1647
- ↑ 5.0 5.1 FamilySearch, Séverin Ameau, Actes, index de dates au début / date index at beginning (2 févr. 1651 - 11 nov. 1694) Film # 1430854, Image Group Number (DGS) 008272732, pgs 296-298/2436 contrat de mariage Marie Madeleine Hertel - Louis Pinard, original
- ↑ Bulletin des recherches historiques vol 5 No 3, mars 1899 pg 79
- ↑ Bulletin des recherches historiques vol 5 No 11, novembre 1899 pg 329
- ↑ Bulletin des recherches historiques vol 9 No 3, février 1903 pg 62
- ↑ Bulletin des recherches historiques vol XXXI No 6, juin 1925 pg 192
- ↑ Bulletin des recherches historiques vol XXXIV No 7, juillet 1928 pg 391-2
- ↑ Bulletin des recherches historiques vol XLIX No 11, novembre 1943 pg 348-351
- ↑ BAnQ, note générale sur un item sans rapport à Jacques Hertel
- ↑ Bulletin des recherches historiques vol 60 No 1, jan-fév-mar 1954 pg 34-35
- ↑ Digital collections, U of Calgary: Pages trifluviennes, série A #14, Les pionniers de la région trifluvienne 1ère série, 1634-1647, R.P. Archange Godbout, OFM, pg 17
- ↑ 15.0 15.1 BAnQ Notarial acts index Inventaire des greffes des notaires du régime français, par Pierre Georges Roy et Antoine Roy; 27 Vol + index 1-8
- ↑ BAnQ; Nicolas Gastineau dit Duplessis, actes, (38 pages) 15 septembre 1644 - 10 mai 1652, pgs 12-33/38 inventaire
- ↑ 17.0 17.1 17.2 17.3 Histoire de la ville des Trois-Rivières et de ses environs, Benjamin Sulte, Montréal, Eusèbe Senécal imprimeur-éditeur, 1870, (BAnQ PDF) pg 105-106 134 pages, avec cartes
- ↑ Quebec, Vital and Church Records (Drouin Collection), 1621-1997 - Drouin IGD
- ↑ Samuel de Champlain, Fondateur de Québec et père de la Nouvelle-France; Histoire de sa vie et de ses voyages. Tome 2, pg 124-125, Québec, 1906, Narcisse-Eusèbe Dionne via Canadiana-.ca
- ↑ BAnQ (PDF): À travers les registres notes recueillies par l'Abbé Cyprien Tanguay, Montréal, Librairie St-Joseph, Cadieux & Derome éditeurs, 1886 pg 6-13
- ↑ Copie dactylographiée en (19-) (original créé le 20 août 1644) Cote : P240,D110,P1 Collection Seigneuries - Archives nationales à Québec Id 944959 échange Godefroy - Hertel 1644
- ↑ 1649 Cote : E6,S8,SS1,SSS1955 Fonds Ministère de la Culture et des Communications - Archives nationales à Québec Id 106879 transcription d'acte, chapelle attachée à l'église des Trois-Rivières
- ↑ 18 juin 1667 Cote : TP1,S28,P482 Fonds Conseil souverain - Archives nationales à Québec Id 400083 jugement 1667
- ↑ 23 juin 1668 Cote : E1,S4,SS2,P241 Fonds Intendants - Archives nationales à Québec Id 91797 déclaration papier terrier 23 juin 1668
- ↑ 5 juillet 1668 Cote : E1,S4,SS2,P270 Fonds Intendants - Archives nationales à Québec Id 91937 déclaration papier terrier 5 juillet 1668
- ↑ 9 août 1668 Cote : E1,S4,SS2,P205 Fonds Intendants - Archives nationales à Québec Id 91605 acte de foi et hommage, Quentin Moral, 9 août 1668
- ↑ 9 août 1668 Cote : E1,S4,SS2,P206 Fonds Intendants - Archives nationales à Québec Id 91610 acte de foi et hommage, François Hertel, 9 août 1668
- ↑ 13 août 1668 Cote : TP1,S28,P587 Fonds Conseil souverain - Archives nationales à Québec Id 400292 sentence arbitrale 13 août 1668; Notes générales: Pièce provenant du Registre no 1 des arrêts, jugements et délibérations du Conseil souverain de la Nouvelle-France (18 septembre 1663 au 19 décembre 1676), f. 95v.
- ↑ 6 septembre 1675 Cote : TL3,S11,P1489 Fonds Juridiction royale des Trois-Rivières - Archives nationales à Trois-Rivières Id 435176 requête de Jean Cusson 1675
- ↑ 8 juillet 1680 Cote : TL3,S11,P2168 Fonds Juridiction royale des Trois-Rivières - Archives nationales à Trois-Rivières Id 435839 requête de Jean Crevier, 1680
- ↑ 22 pages BAnQ 20 juillet 1680 Cote : TL3,S11,P2202 Fonds Juridiction royale des Trois-Rivières - Archives nationales à Trois-Rivières Id 435873, Registre no 5 des audiences de la Juridiction royale des Trois-Rivières, p. 239-260.
- ↑ Relations des Jésuites, contenant ce qui s'est passé de plus remarquable dans les missions des pères de la Compagnie de Jésus dans la Nouvelle-France Vol 1, Embrassant les années 1611, 1626 et la période 1632 à 1641, Québec, Augustin Coté, Éditeur-Imprimeur, 1858 (PDF)
- ↑ FamilySearch: Guillaume Audouart, Actes, Dossiers 1-837 (15 sept. 1634, 1 février 1649 - 23 nov. 1659) (comprend des actes fait aux Trois-Rivières); Granite Mountain Record Vault, United States & Canada Film #2371066, Image Group Number (DGS) 8125038, pg 63/2642 bail à ferme 1649
- François Daniel, Nos gloires nationales: ou, Histoire des principales familles du Canada (Montreal: E. Senécal, 1867), volume 1, pages 277-278 (https://books.google.ca/books?id=9csOAAAAYAAJ&pg=PA277&lpg=PA277#v=onepage&q&f=false ) Courte mention.
- Login to edit this profile and add images.
- Private Messages: Send a private message to the Profile Manager. (Best when privacy is an issue.)
- Public Comments: Login to post. (Best for messages specifically directed to those editing this profile. Limit 20 per day.)