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Français
Dystrophie musculaire oculopharyngée (DMOP)
- La DMOP est une maladie neuromusculaire progressive rare (environ 1:200 000 mais probablement plus fréquente pour cause de diagnositique erroné) excepté dans certaines communautés endogames. Parmi ces communautés, il y a les Juifs de Boukhara [1] avec le taux le plus élevé (1:600) [2] [3] alors que le groupe le plus nombreux se trouve au Québec [2] les Canadiens français montrant un taux de (1:1 000). [2] Normalement, la maladie est familiale, mais peut apparaître de façon sporadique de novo. C'est une maladie à déclenchement tardif qui a pour caractéristiques des paupières tombantes (ptose) et de la difficulté à avaler qui mène progressivement à l’incapacité d’avaler. [4] [5] [6]
- La transmission génétique de la DMOP se fait typiquement par mode autosomique dominant, les symptômes apparaissant entre 40 et 60 ans avec pénétrance complète à 70 ans (ce qui signifie que si vous avez le gène défectueux et que vous vivez jusqu’à 70 ans, vous aurez les signes et les symptômes de la maladie). Un sous-groupe de la maladie apparaît comme forme sévère dans 5 à 10% des cas, commençant au début de la quarantaine, caractérisé par des symptômes standard plus graves de même que l’atteinte de la ceinture pelvienne avant 60 ans. Cette forme grave de la maladie apparaîtra quand les deux gènes sont atteints et que l’un ou l’autre est du type dominant. Elle peut survenir même si un seul gène est défectueux. Les enfants de personnes atteintes de DMOP ayant un seul gène autosomique dominant ont un risque de 50 % de développer la maladie. [2] Il existe de très rares cas d’un mode autosomique récessif accompagné de manifestations typiquement peu sévères de la maladie. [7]
- L’erreur de codage génique menant à la DMOP se trouve dans le gène PABPN1 (ou PABN1 dépendamment de la nomenclature) impliqué dans les fonctions mRNA de la musculature squelettique. [8] PABPN1 est situé sur le chromosome 14 près du centremère, plus précisément dans la région q11.2. [9] [10]
DMOP chez les familles canadiennes françaises
- La fréquence élevée de la DMOP parmi les Canadiens français du Québec peut être retracée jusqu’à une famille fondatrice ayant un profil héréditaire dominant. Les Cajuns atteint de la maladie montrent une mutation différente et par conséquent, la famille fondatrice n’est pas la même dans la population cajun et n’a pas été identifiée que je sache. [11]
- Le couple fondateur Jean Aymard (Émard) et Marie Bineau, mariés le 20 juin 1616, est responsable de la prévalence de la DMOP au Québec, par leurs trois filles qui ont immigré en Nouvelle France : Barbe Aymard, Magdeleine Aymard et Anne Aymard. [12] [13] [14] Il est possible qu’une ou deux et non pas les trois sœurs aient été porteuses de la mutation. À cause de l’implexe au Québec, il sera difficile de confirmer laquelle ou lesquelles des sœurs étaient porteuses de la mutation. Par exemple, Magdeleine Aymard a vécu jusqu’à 81 ans; il est donc probable qu’elle n’ait pas souffert de DMOP. La génétique de la maladie a été étudiée en France sans trouver, jusqu’à maintenant, de lien entre le couple Aymard-Bineau et les cas de la maladie en France. [15] Marie Bineau s'étant remariée à Antoine Lurinq et ayant eu au moins une fille, Hélène, qui s'est mariée avec Michel Boudet, ce qui signifie que Marie Bineau pourrait être identifiée comme porteuse de la mutation si le couple Boudet-Lurinq est dans l'ascendance des Français affligés de DMOP.
- La DMOP est encore plus fréquente dans la région Montmagny-l'Islet puisque un fils s'est installé comme pionnier dans cette région et a une descendance nombreuse. [16]
- Danielle Liard, répondant à une question G2G, question G2G au sujet de DMOP, explique que l'article au sujet de DMOP au Saguenay-Lac-St-Jean [12] provient d'une étude de grande envergure au Québec nommée CARTaGENE. Environ trente mille personnes ont participé au projet et ont fourni des échantillons sanguins pour déterminer leur séquence génétique complète qui fut combinée à une reconstruction de leur arbre généalogique. [17]
English
Oculopharyngeal muscular dystrophy (OPMD)
- OPMD is a progressive, neuromuscular disease that is rare (rate of about of 1:200,000 but is likely higher because of misdiagnosis) except in certain endogamous communities. These communities include Bukhara Jews [1] having the highest rate (1:600) [2] [3] and the largest cluster being in Québec [2] with French Canadians having a rate of (1:1,000). [2] The disease is of late onset and is usually familial but can occur sporadically de novo. It is characterized by drooping of the eyelids (ptosis) and difficulty swallowing that progressively leads to inability to swallow. [4] [5] [6]
- The genetic transmission of OPMD is typically autosomal dominant with symptoms appearing between the ages of 40 and 60 years with full penetrance by age 70 (meaning if you have the faulty gene and live to 70 you will have signs and symptoms of the disease). A subgroup of severe illness occurs in 5-10% of cases with onset in the early 40's characterized by more severe standard symptoms as well as involvement of lower limb girdle muscles by age 60. This severe form of the disease will occur if both genes are affected and one or both is of the dominant type and can occur with just one defective gene. Children of persons affected by single gene autosomal dominant OPMD have a 50% chance of inheriting the disease. [2] There are very rare instances of an autosomal recessive pattern with typically milder disease manifestations. [7]
- The coding error leading to OPMD is in the PABPN1 (or PABN1 depending on the nomenclature) gene which is involved in mRNA function in skeletal muscles. [8] PABPN1 is located on chromosome 14 near the centromere and more precisely in the q11.2 region. [9] [10]
OPMD in French Canadian Families
- The high rate of OPMD in French Canadians from Québec has been traced back to one founding family with a dominant inheritance pattern. Cajuns who have the disease have a different mutation and therefore the founding family is different in the Cajun population and has not been identified to my knowledge. [11]
- The founding couple for OPMD prevalence in Québec were Jean Aymard (Émard) and Marie Bineau, married 20 Jun 1616, through their three daughter who emigrated to New France: Barbe Aymard, Magdeleine Aymard and Anne Aymard. [12] [13] [14] Because of pedigree collapse in Québec it is possible only one or two and not all three of the sisters were carriers of the mutation. In particular Magdeleine Aymard lived to be 81years old which makes it less likely she was afflicted with OPMD. The disease genetics in France has also been studied but so far no link has been found to the Emard-Bineau couple for French cases. [15] After being widowed Marie Bineau remaried to Antoine Lurinq and had at least one daughter, Hélène, who married, to a Michel Boudet, which would identify Marie Bineau as the carrier of OPMD if the couple Boudet-Lurinq is in the ancestry of affected French patients.
- OPMD is even more common in the region of Montmagny-l'Islet thanks to one of the sons settling as a pioneer in the region and having many desendants. [16]
- Danielle Liard, in a G2G thread G2G question about OPMD clarifies that the article about OPMD in Saguenay-Lac-St-Jean [12] stems from a huge study done in the province of Québec, called CARTaGENE. Around 30k participants had blood draws and full genetic sequencing, combined with family tree reconstruction. [18]
Sources
- ↑ 1.0 1.1 My Jewish Learning website. Bukharan Jews
- ↑ 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7 Evan Kalin-Hajdu, MD, François Codère, MD, Sean Michael Rodriguez, Bernard Brais, Nagham Al-Zubidi, MD, Ashwini Kini, MD, David Plemel, MD, Gangadhara Sundar, MD, Michael T Yen, MD, M. Tariq Bhatti, MD. OPMD information EyeWiki
- ↑ 3.0 3.1 Gemma Reynolds BA, (Psych)(Hons) and John Carmody, MRCPI, FRACP, Wollongong Hospital, Wollongong, NSW, Australia. Neurology, September 8, 2014, e-Pearl of the Week: Myopathy masquerading as myasthenia. OPMD in Buchara Jews
- ↑ 4.0 4.1 Adamczyk DT, Oshinskie L. Oculopharyngeal muscular dystrophy. J Am Optom Assoc. 1987 May;58(5):408-12. PMID: 3584810. OPMD case report
- ↑ 5.0 5.1 Trollet C, Boulinguiez A, Roth F, et al. Oculopharyngeal Muscular Dystrophy. 2001 Mar 8 [Updated 2020 Oct 22]. In: Adam MP, Everman DB, Mirzaa GM, et al., editors. GeneReviews® [Internet]. Seattle (WA): University of Washington, Seattle; 1993-2023. OPMD information NIH
- ↑ 6.0 6.1 NORD, Dr. Michael Lee, Professor of Ophthalmology, Neurology, and Neurosurgery, University of Minnesota. OPMD in rare diseases website
- ↑ 7.0 7.1 [Werling S, Schrank B, Eckardt AJ, Hauburger A, Deschauer M, Müller M. Oculopharyngeal muscular dystrophy as a rare cause of dysphagia. Ann Gastroenterol. 2015 Apr-Jun;28(2):291-293. PMID: 25831437; PMCID: PMC4367226. Case report of recessive OPMD
- ↑ 8.0 8.1 Schreuder AH, de Die-Smulders CE, Herbergs J, Koehler PJ. Van gen naar ziekte; het PABN1-gen en oculofaryngeale spierdystrofie [From gene to disease; the PABN1 gene and oculopharyngeal muscular dystrophy]. Ned Tijdschr Geneeskd. 2006 May 20;150(20):1124-6. Dutch. PMID: 16756225. PABN1 gene and OPMD
- ↑ 9.0 9.1 Human Genome Project Information Archive. 1990-2003. Chromosome 14 Human Genome Landmarks Poster
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- ↑ 11.0 11.1 Scacheri PC, Garcia C, Hébert R, Hoffman EP. Unique PABP2 mutations in "Cajuns" suggest multiple founders of oculopharyngeal muscular dystrophy in populations with French ancestry. Am J Med Genet. 1999 Oct 29;86(5):477-81. PMID: 10508991. OPMD in Cajuns
- ↑ 12.0 12.1 12.2 12.3 Tremblay-Tymczuk S, Mathieu J, Morgan K, Bouchard JP, De Braekeleer M. Etude généalogique de la dystrophie oculo-pharyngée au Saguenay-Lac-St-Jean, Québec, Canada [Genealogical study of oculopharyngeal dystrophy at Saguenay-Lac-St-Jean, Quebec, Canada]. Rev Neurol (Paris). 1992;148(10):601-4. French. PMID: 1295054. OPMD in Saguenay-Lac-St-Jean
- ↑ 13.0 13.1 Fichier Origine document. Les Trois Soeurs Aymard de Niort, Page 8; Paragraph 4. Les Trois Soeurs Aymard de Niort
- ↑ 14.0 14.1 Fichier Origine document. Les origines familiales des pionniers du Québec ancien (1621-1865), Marcel Fournier, publié 2001 avec une mise à jour en 2005. Pages 18 and 19; under the heading: La génétique. OPMD au Québec
- ↑ 15.0 15.1 Brunet G, Tomé FM, Samson F, Robert JM, Fardeau M. Dystrophie musculaire oculo-pharyngée. Recensement des familles françaises et étude généalogique [Oculopharyngeal muscular dystrophy. A census of French families and genealogic study]. Rev Neurol (Paris). 1990;146(6-7):425-9. French. PMID: 2204987. OPMD in French families
- ↑ 16.0 16.1 Article La DMOP de Dystrophie Musculaire Canada; OPMD Fact Sheet from Muscular Dystrophy Canada Réalisation. Rédaction : Annie Plourde, biologiste Ph.D., Courtière de connaissances, Groupe de recherche interdisciplinaire sur les maladies neuromusculaires Révision : Dr Bernard Brais, neurogénéticien M.D., M.Phil., Ph.D.; Nancy Bouchard, infirmière clinicienne; Dr Annick Boulard, gastroentérologue; Dr Marc Carrière, ophtalmologiste M.D.; Maud-Christine Chouinard, infirmière Ph.D.; Cynthia Gagnon, ergothérapeute Ph.D.; Aline Larouche, infirmière clinicienne; Nadine Leclerc, infirmière clinicienne; Dr Jean Mathieu, neurologue M.D., M.Sc., FRCP (c); Mme Pauline Bouchard et M. Gérard Murray, patients.
- ↑ Projet CARTaGENE
- ↑ CARTaGENE Project
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