Louis I Dampierre
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Louis Dampierre (abt. 1304 - 1346)

Louis (Louis I) "comte de Flandre, Louis II de Nevers et de Rethel" Dampierre aka Flandre, Rethel, Nevers
Born about in Male,St Croix,Flanders,Belgiummap
Ancestors ancestors
Husband of — married [date unknown] [location unknown]
Descendants descendants
Died at about age 42 in Crecy,Artois,,Francemap
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Louis Ier de Flandre

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Louis Ier de Flandre1 dit Louis de Dampierre, Louis de Nevers ou Louis de Crécy, (vers 1304 - † Crécy, 26 août 1346), comte de Flandre (Louis Ier, de 1322 à 1346), de Nevers et de Rethel (Louis II, de 1322 à 1346), seigneur de Malines, fils de Louis Ier de Dampierre, comte de Nevers, et de Jeanne, comtesse de Rethel2.

Son grand-père Robert III lui fit épouser en juillet 1320 la fille du roi de France Philippe V, Marguerite future comtesse d'Artois et de Bourgogne, alliance prestigieuse, qui fut néanmoins l'occasion pour Robert d'accepter le « Transport de Flandre », c'est-à-dire le transfert de souveraineté de la Flandre romane (Lille, Douai et Orchies) associé au paiement d'un impôt écrasant3.

Il succéda après la mort de son père à son grand-père Robert III en septembre 1322. Sans attendre l'aval du roi de France, il se précipita en Flandre pour s'y faire proclamer comte afin de devancer les ambitions de son oncle Robert, ce qui déplut au roi de France Charles IV qui le fit provisoirement enfermer en janvier 1323, avant que le Parlement de Paris ne le reconnaisse formellement comme nouveau comte.

Son favori en titre est Guy Grimaud, chevalier et seigneur de Lantilly à Cervon

Toute sa vie, Louis de Nevers allait rester un étranger pour les Flamands. À cela plusieurs raisons : son père, comte de Nevers, n'avait jamais été comte de Flandre ; le nouveau comte, élevé au Louvre n'avait jamais auparavant séjourné dans son futur domaine : il préféra d'ailleurs vivre encore quelques années dans le Nivernais, où la notion de féodalité correspondait mieux à la perception qu'il en avait, que celle qu'il trouva à son avènement en Flandre, où les libertés des villes étaient primordiales pour les artisans et les marchands. Prince avant tout français, fidèle par idéal chevaleresque à son suzerain naturel, il refusa obstinément l'alliance anglaise, pourtant vitale à l'industrie drapière flamande, ce que ne purent admettre les Flamands, qui avaient combattu et même battu les élites féodales tant flamandes que françaises dans un passé récent (Courtrai, 1302). Alors que tous ses prédécesseurs avaient été proches des intérêts économiques du comté, Louis de Nevers s'en dissocia par vanité ou incompréhension.

Il céda ainsi le port de Sluis à son grand-oncle Jean de Namur au grand mécontentement des Brugeois, qui se soulevèrent et mirent à sac le port rival (1323). Il laissa gouverner dans un premier temps ses conseillers français, mais finit par ménager la noblesse flamande. Cependant celle-ci, parce que pour l'essentiel pro-française, était tellement méprisée par le peuple qu'une partie du comté (Courtrai, Bruges,...) se souleva, menée par Nicolas Zannekin. Le comte fut même capturé par les Brugeois et ses compagnons exécutés (incendie de Courtrai, 19 juin 1325). Les Gantois s'étant déclarés en sa faveur et forcent les Brugeois à le relâcher4 (novembre 1325). Suite à un nouveau soulèvement des Brugeois, le comte dut finalement faire appel au roi Philippe VI, qui écrasa les villes révoltées à Cassel en 1328. Louis put ainsi, après une répression violente5, provisoirement renforcer son pouvoir et accorder aux villes des libertés plus restrictives, que les Brugeois qualifièrent de « Mauvais privilège ».

Même s'il siégeait dorénavant dans leur ville, Louis mécontenta les Gantois en 1335 en obligeant, selon la volonté du roi Philippe VI, les navires flamands à guerroyer contre les navires anglais d'Édouard III. Ce furent les premiers épisodes de la guerre de Cent Ans (dont les suivants allaient se dérouler en grande partie sur le sol flamand, en l'absence du comte). Privée de laine anglaise, la Flandre entrait immédiatement en crise économique, et la haine tant des ouvriers que des artisans se focalisait sur le comte.

L'arrestation d'un patriote gantois, Siger le Courtraisien, mit le feu au poudre : les Gantois prirent pour chef un bourgeois très populaire, Jacques van Artevelde (1337), et repoussèrent sous sa conduite l'avant-garde de l'armée royale (Gand, 11 avril 1338). Le 23 avril, Artevelde défit la chevalerie du comte devant le château de Biervliet, près de Terneuzen. C'en fut définitivement fait de l'autorité comtale de Louis de Nevers. Jacques van Artevelde devenait le véritable maître de la Flandre et négociait la reprise du commerce avec Édouard III. Louis de Nevers s'enfuit de Gand (été 1338) et se réfugia à la cour de Philippe de Valois.

Après l'assassinat de Jacques van Artevelde, en 1345, il tenta de reprendre pied en Flandre, s'installa à Termonde, mais en fut chassé par les Gantois. Il refusa de reconnaître la suzeraineté d'Édouard III qui s'était entre-temps proclamé roi de France et avait été reconnu comme tel par les Flamands, déclarant qu'il ne ferait hommage à Édouard que quand ce monarque aurait pris possession de la France. Il vendit alors au duc Henri II de Brabant la seigneurie de Malines qu'il avait difficilement acquise contre le père de celui-ci (1333-1336) et revint auprès de Philippe VI, qu'il suivit dans ses campagnes contre les Anglais. C'est ainsi qu'il fut massacré comme tant d'autres chevaliers français au cours de la bataille de Crécy.

Son corps fut enterré par Édouard III à l'abbaye de Saint-Riquier, puis plus tard ramené à Bruges par son fils et successeur Louis II, qui lui fit édifier un mausolée dans l'église Saint-Donat.


Descendance

De son mariage avec Marguerite de France (1309 - 1382), fille de Philippe V le Long, roi de France et de Jeanne II de Bourgogne, comtesse de Bourgogne et d'Artois, qui hérita en 1361, des comtés de Bourgogne (Franche-Comté) et d'Artois, il laissa un fils :

  • Louis II de Male (1330 - 1384).

Notes et références

  1. ↑ Généalogie de Louis de Flandre Ier de Flandre sur le site Medieval Lands [archive]
  2. ↑ Art de Vérifier les Dates 1770 p 641
  3. ↑ Leopold August Warnkönig, Histoire de la Flandre et de ses institutions civiles et politiques jusqu'à l'année 1305 [archive],Hayez, 1836, p. 139, 140
  4. ↑ Art de Vérifier les Dates, édition de 1770 p 641
  5. ↑ Art de Vérifier les dates 1770 p 642 parle de 10 000 victimes

Wikipédia: Louis Ier de Flandre (http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Ier_de_Flandre : accessed 31 Mar 2013)





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Louis I of Flanders1 known as Louis de Dampierre, Louis de Nevers or Louis de Crécy, (around 1304 - † Crécy, August 26, 1346), count of Flanders (Louis I, from 1322 to 1346), of Nevers and of Rethel (Louis II , from 1322 to 1346), lord of Malines, son of Louis I de Dampierre, count of Nevers, and Jeanne, countess of Rethel2.

His grandfather Robert III made him marry in July 1320 the daughter of the King of France Philip V, Marguerite future Countess of Artois and Burgundy, a prestigious alliance, which was nevertheless the opportunity for Robert to accept the “Transport of Flanders », that is to say the transfer of sovereignty of Roman Flanders (Lille, Douai and Orchies) associated with the payment of a crushing tax3.

After the death of his father, he succeeded his grandfather Robert III in September 1322. Without waiting for the approval of the King of France, he rushed to Flanders to have himself proclaimed count in order to forestall the ambitions of his uncle Robert. , which displeased the King of France Charles IV who had him temporarily imprisoned in January 1323, before the Parliament of Paris formally recognized him as a new count.

His current favorite is Guy Grimaud, knight and lord of Lantilly in Cervon

All his life, Louis de Nevers would remain a stranger to the Flemings. There are several reasons for this: his father, Count of Nevers, had never been Count of Flanders; the new count, educated at the Louvre, had never previously stayed in his future domain: he preferred to live for a few more years in Nivernais, where the notion of feudalism corresponded better to the perception he had of it, than that which he found on his accession in Flanders, where the freedoms of the cities were essential for artisans and merchants. Above all, a French prince, faithful by chivalrous ideal to his natural overlord, he stubbornly refused the English alliance, although it was vital to the Flemish cloth industry, which the Flemish could not accept, who had fought and even beaten the feudal elites who were so Flemish. than French in the recent past (Courtrai, 1302). While all his predecessors had been close to the economic interests of the county, Louis de Nevers dissociated himself from them out of vanity or incomprehension.

He thus ceded the port of Sluis to his great-uncle Jean de Namur to the great discontent of the people of Bruges, who rose up and sacked the rival port (1323). He initially let his French advisors govern, but ended up sparing the Flemish nobility. However, because it was essentially pro-French, it was so despised by the people that part of the county (Courtrai, Bruges, etc.) rose up, led by Nicolas Zannekin. The count was even captured by the Bruges and his companions executed (fire of Courtrai, June 19, 1325). The people of Ghent having declared themselves in his favor and forced the people of Bruges to release him4 (November 1325). Following a new uprising of the people of Bruges, the count finally had to appeal to King Philip VI, who crushed the revolting towns at Cassel in 1328. Louis was thus able, after a violent repression5, to temporarily strengthen his power and grant the towns more restrictive freedoms , which the people of Bruges described as “Bad Privilege”.

Even though he now sat in their city, Louis displeased the people of Ghent in 1335 by forcing, according to the will of King Philip VI, the Flemish ships to wage war against the English ships of Edward III. These were the first episodes of the Hundred Years' War (the following ones would take place largely on Flemish soil, in the absence of the count). Deprived of English wool, Flanders immediately entered into economic crisis, and the hatred of both workers and artisans. Our focus was on the count.

The arrest of a Ghent patriot, Siger the Courtraisian, ignited the powder: the Ghent took as their leader a very popular bourgeois, Jacques van Artevelde (1337), and repulsed under his leadership the vanguard of the army royal (Ghent, April 11, 1338). On April 23, Artevelde defeated the count's knighthood in front of the castle of Biervliet, near Terneuzen. The count's authority of Louis de Nevers was definitively over. Jacques van Artevelde became the true master of Flanders and negotiated the resumption of trade with Edward III. Louis de Nevers fled Ghent (summer 1338) and took refuge at the court of Philippe de Valois.

After the assassination of Jacques van Artevelde in 1345, he tried to regain a foothold in Flanders, settling in Dendermonde, but was chased out by the people of Ghent. He refused to recognize the suzerainty of Edward III who had in the meantime proclaimed himself king of France and had been recognized as such by the Flemings, declaring that he would only pay homage to Edward when this monarch had taken possession of France . He then sold to Duke Henry II of Brabant the lordship of Malines which he had acquired with difficulty against the latter's father (1333-1336) and returned to Philip VI, whom he followed in his campaigns against the English. This is how he was massacred like so many other French knights during the Battle of Crécy.

Son corps fut enterré par Édouard III à l'abbaye de Saint-Riquier, puis plus tard ramené à Bruges par son fils et successeur Louis II, qui lui fit édifier un mausolée dans l'église Saint-Donat.


Descendance

De son mariage avec Marguerite de France (1309 - 1382), fille de Philippe V le Long, roi de France et de Jeanne II de Bourgogne, comtesse de Bourgogne et d'Artois, qui hérita en 1361, des comtés de Bourgogne (Franche-Comté) et d'Artois, il laissa un fils :

Louis II de Male (1330 - 1384). Notes and references

↑ Genealogy of Louis of Flanders I of Flanders on the Medieval Lands website [archive] ↑ Art of Checking Dates 1770 p 641 ↑ Leopold August Warnkönig, History of Flanders and its civil and political institutions until the year 1305 [archive], Hayez, 1836, p. 139, 140 ↑ Art of Checking Dates, 1770 edition p 641 ↑ Art of Checking the dates 1770 p 642 speaks of 10,000 victims Wikipedia: Louis I of Flanders (http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Ier_de_Flandre: accessed 31 Mar 2013)

Featured Asian and Pacific Islander connections: Louis I is 29 degrees from 今上 天皇, 22 degrees from Adrienne Clarkson, 22 degrees from Dwight Heine, 30 degrees from Dwayne Johnson, 26 degrees from Tupua Tamasese Lealofioaana, 24 degrees from Stacey Milbern, 24 degrees from Sono Osato, 37 degrees from 乾隆 愛新覺羅, 25 degrees from Ravi Shankar, 27 degrees from Taika Waititi, 26 degrees from Penny Wong and 22 degrees from Chang Bunker on our single family tree. Login to see how you relate to 33 million family members.

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