Contents |
Martin Boutet dit de St-Martin
Martin Boutet was born around 1617 (50 years old on 1667 census) in Sceaux, Île-de-France, France (Hauts-de-Seine), son of Barthélémy Boutet and Louise Lefebvre.[1]
He was hired on a 3 year contract in La Rochelle on the 7th of April 1643 before notary Teuleron at 80 livres per annum, with an advance given him at contract signing of 30. He was first hired as a soldier, later became teacher and surveyor.[2]
He married Catherine Soulage around 1641 in Sceaux. 2 daughters are known to the couple:
BOUTET DE SAINT-MARTIN, MARTIN (referred to, indiscriminately, as Boutet and Saint-Martin), first lay-teacher at Quebec, fosterer of church music, and eminent teacher of navigation; b. 1612? in France; d. 1683? at Quebec.
Boutet came to Quebec a short time before 1645, with his wife Catherine Soulage and two daughters, to tutor sons of Frenchmen. Mentally a mathematician, Saint-Martin was, emotionally, a musician. As a singer and violinist, he was an active member of the parish choir from December 1645 onwards. In September 1651, he signed a contract with the council and wardens of the parish church to direct a choir school. Shortly afterwards he accepted, from the Jesuit college, board and lodging in lieu of the salary promised him by the parish. In the following years he was referred to at one time as principal chanter and, at another, as clerk of the parish. Meanwhile, he earned pocket-money by surveying.
His interest in money waned after his younger daughter, Marie (b. 1642 at Saintes (Sceaux rather), France), made her profession as an Ursuline nun in 1659. Wishing to give up all for God, he presented himself to the Jesuits, to serve and assist them in such ways as they should deem to contribute most to the glory of God. They adjudged that he could best use his talents by teaching mathematics, or what was called mathematics in those days. For about five years he had been teaching mathematics, with special emphasis on applications to surveying and navigation, when, in 1666, Jean Talon urged him to teach the principles of navigation, not only to the students of the college, but also to all young men who aspired to be pilots. The Jesuits approved of and co-operated in this project, which led to Boutet’s making his name as “the mathematician” of Quebec. His approval became a requirement to obtain a licence to survey. A questionnaire from France on the meteorology and tidology of Quebec was turned over to Boutet to answer.
In 1671, Talon related to Louis XIV the good work being done by Sieur Saint-Martin and expressed the hope that Quebec would become a nursery of navigation. Talon’s hopes were well founded. Fifteen years later, Brisay* de Denonville reported to Seignelay that Boutet had been dead for some time, and that in the past three years the country had suffered much for want of a teacher of the principles of navigation, for Boutet “formed all whom we have of those who are skilled in navigation.” In response to Denonville’s representations, J.-B.-L. Franquelin* was appointed hydrographer royal at Quebec to do the work which Boutet had done, without title or remuneration, for 17 years.
M. W. Burke-Gaffney[4]
BOUTET DE SAINT-MARTIN, MARTIN (appelé tantôt Boutet, tantôt Saint-Martin), premier instituteur laïque à Québec, promoteur de la musique sacrée et éminent professeur de navigation, né vers 1612 en France, mort vers 1683 à Québec.
Boutet vint à Québec peu avant 1645 avec sa femme, Catherine Soulage, et ses deux filles, afin d’y donner des leçons particulières aux fils de Français. Saint-Martin avait l’esprit d’un mathématicien, mais sa sensibilité le portait vers la musique. Comme chantre et violoniste, il participa à l’activité de la chorale paroissiale à compter de décembre 1645. En septembre 1651, il s’engageait par contrat envers le conseil et les marguilliers de l’église paroissiale à diriger une école de chant choral. Peu de temps après, il acceptait du collège des Jésuites le logement et la pension au lieu des émoluments que lui avait promis la paroisse. On le retrouve dans les années subséquentes tantôt comme chantre principal, tantôt comme greffier de la paroisse. Entre-temps, il gagnait de l’argent de poche par ses travaux d’arpentage.
Lorsque la plus jeune de ses filles, Marie (née à Sceaux, en France, en 1642), eut fait sa profession chez les Ursulines, en 1659, il se détacha de l’argent. Désireux de tout abandonner pour le service de Dieu, il se présenta chez les Jésuites pour les servir et les aider de toutes façons susceptibles de contribuer à la plus grande gloire de Dieu. Ils estimèrent que l’enseignement des mathématiques, ou de ce qu’on appelait alors les mathématiques, était son meilleur champ d’action. Il enseignait les mathématiques, particulièrement dans leur application à l’arpentage et à la navigation, depuis environ cinq ans lorsque, en 1666, Jean Talon l’exhorta à enseigner les principes de la navigation, non seulement aux élèves du collège mais à tous les jeunes aspirants pilotes. Les Jésuites appuyèrent le projet et y collaborèrent, aidant ainsi à établir la renommée de Boutet comme le grand mathématicien de Québec. La délivrance de tout permis d’arpentage était subordonnée à son approbation. On confia à Boutet la tâche de répondre à un questionnaire envoyé de France portant sur la météorologie et les marées à Québec.
En 1671, Talon faisait part à Louis XIV de l’œuvre admirable accomplie par le sieur Saint-Martin et exprimait l’espoir que Québec devînt une pépinière de navigateurs. Les vœux de Talon se réalisèrent. 15 ans plus tard, Brisay* de Denonville exposait à Seignelay que depuis la mort de Boutet, survenue trois ans auparavant, le pays ne comptait malheureusement personne qui pût enseigner les principes de la navigation, car Boutet « a formé tous ceux qui, ici, sont rompus au métier de navigateur ». Comme suite à cette démarche de Denonville, J.-B.-L. Franquelin* fut nommé hydrographe royal à Québec et chargé des tâches dont Boutet s’était acquitté pendant 17 ans sans titre ni rémunération.
Martin Boutet était l'oncle de Marie Madeleine Boutet et présent à son mariage/He was uncle of Marie Madeleine Boutet and present at her marriage:
Recensement 1666 Census: Québec
Recensement 1667 Census: Québec
Recensement 1681 Census: Québec
Actes variés durant sa vie/varied acts during his life[10]
Il fut témoin à divers contrats de mariage, dont celui de sa petite fille Françoise Philippeau/He was witness at various contracts, among which the marriage contract of his grand-daughter Françoise Philippeau:
Mariage entre Antoine Caddé, âgé de 24 ans, fils du feu Martin Caddé et de Marie Lefebvre (Lefèvre), ses père et mère demeurant au faubourg Saint-Médard de Montdidie et Charlotte DelaCombe (LaCombe), âgée de 26 ans, fille du feu François de LaCombe et de Françoise Regnard de Cantalle (Renard de Cantail), ses père et mère demeurant au bourg de Bassy en Savoie, ladite Charlotte LaCombe étant présentement domestique pour l'intendant Bouteroue, sont présent Jean-Baptiste Peuvret, procureur fiscal de la Compagnie des Indes Occidentales, seigneur en Nouvelle-France, Martin Boutet, clerc de la Fabrique de l'église paroissiale de Notre-Dame de Québec, Simon Lefebvre (Lefèvre), sieur Angers, habitant de la rivière Saint-Charles et Louise de Monciaux (Mousseau), femme de Pierre Pellerin, sieur de Saint-Amand, bourgeois de Québec, Nicolas Durand et Charles Terrier, demeurant à Québec, sont témoins . - 9 juin 1670 [Document insinué le 22 juillet 1670][12]
Mariage entre Jean Jobin, habitant demeurant à Saint-François près de Québec, veuf en première noce de la feue Marie Girard, et Jeanne-Angélique Simon, fille de Hubert Simon, sieur de la Pointe (LaPointe), et de Marie Vié, sa femme, ses père et mère demeurant en la côte de Saint-Michel en la seigneurie de Sillery, lesdits Simon et sa femme stipulant pour ladite future épouse, absente, sont présent Mathurin Moreau, habitant de la côte Saint-Michel, et Marie Girard, sa femme, Jean Rouillard, Vincent Poirier, sieur de Bellepoire, habitant de la côte Sainte-Geneviève, lesdits sieur et dame Simon, Guillaume Simon, Pierre Simon, le sieur Louis Lavergne et Marie-Anne Simon, sa femme, le sieur Jean Poitras et Marie-Sainte Vié, sa femme, Martin Boutet, sieur de Saint-Martin, et plusieurs autres (non mentionnés), parents et amis des futurs époux, Jean-Baptiste LeVasseur, huissier royal et le sieur Nicolas Métru, demeurant à Québec, sont témoins . - 25 juillet 1680 [Document insinué le 18 octobre 1680][13]
Il fut arpenteur pendant un temps, et presqu'un siècle plus tard un nouvel arpentage fut comparé au sien comme base/He was land surveyor for a time, and almost a century later a new survey was compared to his as a standard.
Il existe plusieurs autres documents illustrant ses diverses fonctions professionelles, accessibles par ce lien du BANQ Many other documents are accessible through the preceding link with BANQ (all in French)
Featured Eurovision connections: Martin is 30 degrees from Agnetha Fältskog, 21 degrees from Anni-Frid Synni Reuß, 24 degrees from Corry Brokken, 12 degrees from Céline Dion, 22 degrees from Françoise Dorin, 22 degrees from France Gall, 28 degrees from Lulu Kennedy-Cairns, 28 degrees from Lill-Babs Svensson, 22 degrees from Olivia Newton-John, 31 degrees from Henriette Nanette Paërl, 30 degrees from Annie Schmidt and 12 degrees from Moira Kennedy on our single family tree. Login to see how you relate to 33 million family members.
B > Boutet | B > Boutet dit de Saint-Martin > Martin (Boutet) Boutet dit de Saint-Martin
Categories: Québec, Canada, Nouvelle-France | Migrants d'Île-de-France (Province) au Canada, Nouvelle-France