Madeleine Chrétien
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Magdelaine Chrétien (abt. 1641 - 1709)

Magdelaine (Madeleine) Chrétien aka Chrestien
Born about in Paris, Île-de-France, Francemap
[sibling(s) unknown]
Wife of — married 20 Oct 1670 in Notre-Dame de Montréal, Canada, Nouvelle-Francemap
Wife of — married 19 Jun 1702 in Contrecoeur, Canada, Nouvelle-Francemap
Descendants descendants
Died at about age 68 in Contrecoeur, Canada, Nouvelle-Francemap
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Filles du Roi
Madeleine Chrétien
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Contents

Biographie

Magdelaine Chrestien

Madeleine Chrétien a des origines françaises.

Fille de Toussaint et Françoise Bertault, de la paroisse St-Eustache de Paris en Île-de-France. Née vers 1646[1] (ou 1641 d'après le recensement 1681)

Arrivée à Québec le 31 juillet 1670 sur le vaisseau La Nouvelle France[2]

Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Madeleine Chrétien a vécu
au Canada, Nouvelle-France.

Mariage 1

Magdeleine Chrestien contracte mariage, sous seing privé, devant le curé Perot, le mercredi 15 octobre 1670, avec Pierre Chigouenne, fils de Gilles Chigouenne et de Perrine Boisaubert, de Channay-sur-Lathan, évêché d’Angers en Anjou[3] (Indre-et-Loire),

Le mariage est célébré le 20 octobre 1670 à Notre-Dame de Montréal entre Pierre Chicoinne, habitant de Longueuil, et Magdeleine Chrestien, en provenance de Paris.[4] Ils avaient eu dispense de deux bans. Sont cités comme présents les sieurs Charles Lemoyne, fils de Charles Lemoyne de Longueuil, Pierre Caillé, Jacques Bourdon, Bertrand Lemartre, Françoise Gaubilleau veuve d'Augustin Maguet, et plusieurs autres. Les personnes qui signent l'acte avec le prêtre Gilles Perot sont Magdeleine Chrestien, Charles Lemoyne, Pierre Caillé, B. Lemartre, J. Bourdon, Magdeleine Thérèse Sallé, les autres ne pouvant pas le faire.[5]

De ce mariage naissent neuf enfants, nés en premier à Longueuil puis à Verchères, avec certains nés possiblement à Montréal à la fin:

  1. Marie Madeleine Chicoine, née à Longueuil, baptisée 11 mars 1672 Montréal (ND); marriée à Louis Guertin contrat 6 août 1688 Claude Maugue
  2. Marguerite Chicoigne, née à Longueuil, baptisée 26 juillet 1674 Montréal (ND); mariée à Urbain Bouvier 19 avril 1694 Montréal (ND); remariée à René Monteil contrat Antoine Adhémar 9 février 1707
  3. Pierre Chicouane, né 12 décembre 1676 Longueuil, baptisé 13 Boucherville; marié à Marie Anne Béthourné 31 mai 1700 Montréal (ND); remarié à Marie Anne Bourgault 9 juillet 1727 Contrecoeur
  4. François Chicoine, né vers 1678 (3 ans en 1681); marié à Jeanne Amiot 12 novembre 1704 Contrecoeur
  5. Agnès Chicoine, née 25 septembre 1681 baptisée 29 Contrecoeur; mariée à Joachim Loyseau 2 décembre 1702 Varennes
  6. Marie Madeleine Chicoine, née 27 février 1684 Verchères baptisée 26 mars Contrecoeur; Marie Chicoine inhumée 18 novembre 1687 Montréal (ND) @ 3 ans
  7. Angélique Chicoine, née 2 mai 1686 baptisée 6 Contrecoeur; inhumée 7 décembre 1687 Montréal (ND) @ 9 mois
  8. Marie Thérèse Chicoine, baptisée 1 mai 1688 Montréal (ND); mariée à Nicolas Pion contrat Jacques Bourdon 22 janvier 1713; remariée à Paul tétrault 24 avril 1729 Verchères
  9. Paul Chicoine, baptisé 18 mars 1691 Montréal (ND); marié à Marie Boisseau 18 janvier 1717 contrat Jacques Bourdon[6][7]

Recensement 1681: SEIGNEURIE DE VERCHÈRES

Pierre Chicoesne 40 ; Madeleine Chrestien, sa femme, 40 ; enfants : Madelaine 10, Marguerite 8, Pierre 6, François 3, Agnès 1 mois ; 1 fusil ; 7 bêtes à cornes ; 10 arpents en valeur.[8]

Cette femme très active reçoit procuration de son époux et s’occupe de toutes les transactions les concernant. Ainsi, le 22 septembre 1691, au nom de Marguerite Antiaume veuve d’André Jarret dit Beauregard, elle achète au prix de 790 livres, un emplacement rue Saint-Jean-Baptiste appartenant à Jeanne Renaud, veuve de Jacques Beaudry. Le 27 février 1692, elle loue à Alphonse de Tonty, au coût de 135 livres, la moitié de sa maison de la rue Saint-Jean. Elle achète d’Eustache Prévost deux bœufs noirs pour le prix de 230 livres. Par ce contrat, le vendeur liquide une dette de 150 livres à son égard. Elle loue aussitôt ces bœufs, deux jours plus tard, pour une durée de deux ans à ce même Eustache Prévost contre deux cordes de bois par année. Absent depuis quelques temps, son mari ne reparaît pas parce que décédé. Étant à l’aise en affaires, elle reçoit une procuration de Marguerite Antiaume pour louer sa maison qui se trouve entre la sienne et celle du sieur de Verchères. Le 20 septembre 1692, elle la loue pour un an à François Gélinas pour le prix de 80 livres. Le 16 novembre suivant, ce sont deux vaches, l’une appelée Tinoutte et l’autre Lunette, qu’elle loue pour trois ans à Georges de La Porte, de Boucherville, moyennant la moitié des escrois et dix livres de beurre chacune par année.[3]

En plus de voir à faire valoir le fief de Bellevue dont la moitié lui appartient, elle trouve le moyen, le 27 février 1693, de louer pour un an de Françoise de Vanchy, épouse de Laurent Glory, une habitation de deux arpents de front à la Côte Saint-François. Elle s’engage à rembourser quinze minots de blé, mais obtient l’autorisation d’y prendre vingt-cinq cordes de bois et douze arbres de pin. Le 21 avril 1694, elle loue pour un an, à son fils Pierre, sa part du fief de Bellevue, pour quarante minots de blé et quarante minots de bois et achète de Paul Aguenier au prix de 200 livres, le 21 juillet suivant, dix perches de terre en superficie entre les rues Notre-Dame et Saint-Jean, ainsi que le bois de charpente qui s’y trouve et devra servir à la construction d’un logis.[3]

Le 8 octobre suivant, elle passe un marché d’hébergement avec Marie Guertin, veuve de Jean Sauviot. Elle l’héberge jusqu’en mars ainsi que ses deux bœufs et deux cochons nourritureaux pour huit minots de blé et deux cordes de bois avec l’autorisation de se servir de ces deux bœufs pour les semences. Urbain Bouvier a exécuté certains travaux pour elle. Ils conviennent tous les deux , le 14 février 1695, qu’elle ne lui doit plus rien. Dans le but d’aider Françoise de Vanchy, épouse de Laurent Glory à se nourrir elle et ses enfants, elle emprunte 250 livres d’Adrien Bétourné, le 21 septembre 1695, et les lui prête le même jour. Cette dernière lui loue de nouveau, six jours plus tard, pur un an, sa terre de Saint-François, moyennant dix minots de blé. Désireuse de faire réparer sa maison, elle passe un marché dans ce but avec Jean Mars et Pierre Raynié qui s’engagent pour 95 livres, à lui construire une cheminée, à tailler les planchers et à poinçonner les jambages. Elle prolonge ce marché en engageant Pierre Fontaine dit Bienvenu le 13 novembre. Il devra lui parfaire la cheminée, mettre des cloisons dans la maison et de la couvrir de bonnes planches, le tout moyennant 350 livres et une tinette de beurre. Une fois la maison réparée, elle est en mesure d’y louer des chambres. François Lefebvre et Madeleine Chorel y louent deux chambres à feu et une autre au-dessus pour un an à raison de 200 livres, le 5 juillet 1696. Le 25 septembre suivant, le voyageur Pierre Auzou promet de lui verser, à son retour des Outaouais, la somme de 150 livres, pour la pension d’une année de sa femme. Elle gagne sa vie par des locations de la sorte et par ce que lui rapporte ses terres. Le 7 mars 1697, elle loue, pour trois ans, une maison lui appartenant rue Saint-Paul à andré de Chaulnes pour le prix de 150 livres.[3]

Son gendre, Urbain Bouvier, en vient à un accord avec elle, le 25 juin 1699. Lors de son contrat de mariage avec sa fille Marguerite, elle leur avait donné une terre au fief de Bellevue. Ils se désistent de cette concession et, le 28 septembre suivant, elle leur cède, contre leurs droits dans la succession, une terre de trois arpents de front par une lieue de profondeur dans ce même fief. Elle s’associe ensuite avec son fils Pierre. Le 28 mai 1700, celui-ci s’engage à faire valoir les terres du fief Bellevue en partageant de moitié avec elle les dépenses et les profits. Le 8 juin suivant, elle loue pour deux ans, au chirurgien Jean Guichard dit Lasonde, sa maison de la rue Saint-Paul pour la somme de 100 livres. Elle devra cependant y faire réaliser des réparations considérables, Elle fera faire le plancher du grenier avec des madriers de cinq quarts de pouces, lambrisser les chambres du haut, raccommoder la couverture de sorte qu’elle soit étanche et qu’il ne pleuve plus dans la maison, creuser un canal pour conduire l’eau de la cave au ruisseau du jardin pour s’égoutter à celui des sœurs, et clore le jardin.[3]

Mariage 2

Le mercredi 2 novembre 1701, elle contracte mariage avec Louis-Odet de Piercot de Franque de Bailleul, fils de feu Paul de Piercot et de Marie-Anne Guillemette de Cany, natif du bourg de Baudoin, archevêché de Rouen en Normandie. Ce dernier promet de lui remettre 1200 livres en argent de France dont 300 livres devront servir de douaire. Cependant, le mariage tarde à être célébré. Elle passe un second contrat de mariage avec lui, devant le notaire Adhémar, le jeudi 8 juin 1702

Contrat de mariage de Louis Audet de Pierre-Cot (de Franque), sieur de Bailleul (Bayeul) et Madeleine Chrétien (2 novembre 1701). Vol VI pg 74 Notaire Antoine Adhémar
Contrat de mariage du Sr [Louis Audet (Hodet) et Madeleine Chrétien (8 juin 1702). Vol VI pg 94[7]

Le mariage a lieu le 19 juin 1702 dans la maison de Madame Chicoine à 8 heures du matin, à Contrecoeur.[9][5] Louis Odet signe son acte de mariage ainsi : Louis Oudet de Pierrequo sieur de Boillerel. Magdelaine Chrestien signe également.[10]

Aucun enfant de ce mariage.

Le 7 décembre 1701, Marie-Anne Bamond, épouse de Vincent Morisseau, lui doit 154 livres pour la location de sa maison de la rue Saint-Jean-Baptiste.[3]

Elle fait procéder à l’inventaire des biens de sa communauté avec feu Pierre Chigouenne le 26 mai 1702. Il est suivi du partage des biens de sa première communauté avec ses enfants, le 27 juillet. Le 14 avril 1703, elle fait dépôt chez le notaire Adhémar de 2 billets, l’un du 17 février 1702 portant obligation de sa part de 243 livres au sieur Ardouin et l’autre du 17 novembre 1700 d’une obligation de 240 livres pour des marchandises envers le sieur Dombourg.[3]

Madeleine Chrétien meurt et est inhumée le 25 février 1709 dans l'église de Contrecoeur[11], Louis Audet de Bailleul est cité comme son époux, écuyer enseigne dans les troupes de sa majesté. Il est présent et signe l'acte.

Le notaire Antoine Adhémar procède à l’inventaire de ses biens le 16 mars suivant et ils sont vendus aux enchères le lendemain rapportant 1344 livres 4 sols et 1 denier. Son fils Pierre rachète un bon nombre d’objets, pour la plupart des animaux dont deux bœufs à 100 livres, trois vaches pour 63 livres et 5 sols sans compter une taure à 17 livres, une brebis à 8 livres et 10 sols et un cheval borgne à 27 livres.[3]

Biography

Flag of France
Madeleine Chrétien migrated from France to New France.
Flag of New France

Magdelaine Chrestien

Daughter of Toussaint and Françoise Bertault, of the parish of St-Eustache in the city of Paris in Île-de-France. Born around 1646[1] (or 1641 per 1681 census)

Arrived in Québec city on 31 July 1670 aboard the ship La Nouvelle France[2]

Marriage 1

Magdeleine Chrestien signed a marriage contract, under private seal, before the curé Perot, on Wednesday 15 October 1670, with Pierre Chigouenne, son of Gilles Chigouenne and Perrine Boisaubert, of Channay-sur-Lathan, diocese of Angers in Anjou[3] (Indre-et-Loire),

The marriage was celebrated on 20 October 1670 in Notre-Dame de Montréal between Pierre Chicoinne, inhabitant of Longueuil, and Magdeleine Chrestien, from Paris.[4] They had received dispensation of two bans. Named as present were Charles Lemoyne, son of Charles Lemoyne de Longueuil, Pierre Caillé, Jacques Bourdon, Bertrand Lemartre, Françoise Gaubilleau widow of Augustin Maguet, and several others. The people who signed the record with the priest Gilles Perot were Magdeleine Chrestien, Charles Lemoyne, Pierre Caillé, B. Lemartre, J. Bourdon, Magdeleine Thérèse Sallé, the others could not sign.[5][12]

9 known children (list above in French section)

1681 Census: SEIGNEURIE DE VERCHÈRES

Pierre Chicoesne 40 ; Madeleine Chrestien, his wife, 40 ; children: Madelaine 10, Marguerite 8, Pierre 6, François 3, Agnès 1 month ; 1 gun ; 7 horned beasts; 10 arpents in value.[8]

Marriage 2

On Wednesday 2 November 1701, she contracted for a marriage with Louis Odet de Piercot de Franque de Bailleul, son of deceased Paul de Piercot and of Marie Anne Guillemette de Cany, native of the bourg de Baudoin, archdiocese of Rouen in Normandie. He promised to give her 1200 livres in money of France of which 300 livres were to serve as dower. But the marriage was delayed. Madeleine Chrétien and Louis Audet Pierrecot Bailleul sign a new marriage contract June 8, 1702 before notary Antoine Adhémar.

Contrat de mariage de Louis Audet de Pierre-Cot (de Franque), sieur de Bailleul (Bayeul) et Madeleine Chrétien (2 novembre 1701). Vol VI pg 74 Notaire Antoine Adhémar
Contrat de mariage du Sr [Louis Audet (Hodet) et Madeleine Chrétien (8 juin 1702). Vol VI pg 94[7]

The marriage took place on 19 June 1702 in the house of Madame Chicoine at 8 in the morning, in Contrecoeur.[9][5] Louis Odet signs his marriage act thus : Louis OUDET de Pierrequo sieur de Boillerel. Magdelaine Chrestien also signs.[10]

No issue from this marriage.

This woman was extremely active taking care of business, have received power of attorney from her husband to do so, acquiring and improving property, which she then leased out. This was how she survived after her first husband died. Notarial acts and other judicial acts show her doing this and also acting on behalf of others. She could read and write, in an era when this was not really very common.[3]

Madeleine Chrétien died and was buried on 25 February 1709 in the church of Contrecoeur[11], Louis Audet de Bailleul is named as her spouse, equerry and ensign in the troops of his majesty. He was present and signed the act.[13]

Notary Antoine Adhémar proceeded to do the inventory of her property on 16 March and it is sold at auction the next day, bringing 1344 livres 4 sols & 1 denier. Her son Pierre bought a number of objects, mostly animals of which two bulls at 100 livres, three cows for 63 livres & 5 sols and also one young cow at 17 livres, one lamb at 8 livres & 10 sols and a half-blind horse at 27 livres.[3]

Notes

Fille du Roi

CHRÉTIEN, Madeleine (arrivée 1670), née à Saint-Eustache de Paris (Île-de-France), en 1641, fille de Toussaint et de Françoise Bertaut. Elle épousa: 1° Pierre Chicoine, le 20 octobre 1670, à Montréal (c. 15 octobre, sous seing privé); 2° Louis Audet, le 19 juin 1702, à Contrecœur. Les parents de cette fille n'ont jamais vécu en Nouvelle-France, contrairement à ce que Tanguay semble affirmer.

CHRÉTIEN, Madeleine (arrival 1670), born in Saint-Eustache parish of Paris (Île-de-France), around 1641, daughter of Toussaint and of Françoise Bertaut. She married: 1° Pierre Chicoine, on October 20, 1670, in Montréal (c. October 15, under private seal); 2° Louis Audet, on June 19, 1702, in Contrecœur. Contrary to Tanguay's claim, her parents never came to New-France.[14]

Actes notariaux et litiges / Notarial acts and litigation

Notaire Antoine Adhémar[7]

-Obligation de Eustache Prévost à Madeleine Chrestien, femme de Pierre Chicouane (13 avril 1690). Vol V pg 120
-Déclaration de Claude Robillard et Jean Leduc (24 juillet 1692). (Avec un billet de M. Migeon de Bransat contre Madeleine Chrestien, veuve Chicouane, et Louis Guertin) (24 juillet 1692). Vol V pg 162
-Déclaration de Jacques Molinier au Sr Migeon de Bransat, contre Madeleine Chrestien et Louis Guertin (27 juillet 1692). Vol V pg 162
-Bail de Madeleine Chrétien, veuve de Pierre Chicoine, à Madeleine Chorel, épouse de François Lefebvre-Duplessis (5 juillet 1696). Vol V pg 254
-Obligation de Pierre Auzon à Madeleine Chrétien, veuve de Pierre Chicouane (25 septembre 1696). Vol V pg 257
-Bail de Madeleine Chrestien, veuve de Pierre Chicouane, à . . . ( d ’une maison, rue St-Paul) ( . . . ) . Vol V pg 266
-Accord entre Madeleine Chrétien, veuve de Pierre Chicouane, et Urbain Bouvier (25 juin 1699). Vol V pg 329
-Transport de droits successifs et échange entre le Sr Chrétien et Urbain Bouvier et Marguerite Chicouane, sa femme (28 septembre 1699). Vol VI pg 10 (qui est le sieur Chrétien? serait-ce plutôt la dame Chrétien?)
-Société entre Pierre Chicouane et Madeleine Chretien, sa mère (28 mai 1700). Vol VI pg 29
-Bail de Madeleine Chrétien, veuve de Pierre Chicouane, à Jean Guichard, chirurgien (6 juin 1701). Vol VI pg 61
-Obligation de Marie-Anne Beaumont, épouse de Vincent Morisseau (Moriceau), à Madeleine Chrétien, veuve de Pierre Chicouane (7 décembre 1701). Vol VI pg 78
-Inventaire des biens à la communauté qui a été entre défunt Pierre Chicouane et Marguerite Chrétien (sa veuve) (26 mai 1702). Vol VI pg 93 (erreur de prénom, Madeleine plutôt)
-Deux billets de Madeleine Chrétien, l’un au Sr Dombourg et l’autre au Sr Ardouin (14 avril 1703). Vol VI pg 111
-Inventaire des biens de la communauté entre le Sr (Audet) de Pierre-Cot, sieur de Bailleul, et sa femme (Madeleine Chrétien) (Pierre Cocq, Sr de Bailleret) (16 mars 1709). Vol VI pg 226
-Vente des meubles de la succession de Madeleine Chrétien, veuve en 1ères noces de Pierre Chicouane, et en 2e du Sr (Pierre-Cot) de Bailleul (Bayeul) (17 ma rs 1709). Vol VI pg 226

Notaire Claude Maugue[7]

-Vente d’une habitation, et deux arpents de front sur quarante arpents de profondeur, en la seigneurie de Longueuil, par Pierre Chicoine (Chicouane) et Madeleine Chrestien sa femme, à Charles Lemoyne seigneur de Longueuil. (16 mars 1679). Vol IX pg 20
-Marché entre Madeleine Chrestien, femme de Pierre Chicoine et Jean Tournois couvreur pour la couverture à faire d’un logis (9 août 1690). Vol IX pg 173
-Bail à ferme et loyer pour une année d’un appartement de logis sis sur la rue St-Jean Baptiste, par Madeleine Chrétien femme de Pierre Chicouane à Paul Aguenier (16 octobre 1690). Vol IX pg 175
-Vente de deux boeufs par Eustache Prévost à Pierre Chicouane et Madeleine Chrestien sa femme (7 avril 1692). Vol IX pg 194
-Bail de deux boeufs par Madeleine Chrestien femme de Pierre Chicouane à Eustache Prévost (8 avril 1692). Vol IX pg 195
-Bail à loyer pour une année d’une maison, par Madeleine Chrestien veuve de Sr Chicouane au nom et comme procuratrice de Marguerite Anthiome veuve de défunt Beauregard, à François Gélineau cordonnier (20 septembre 1692). Vol IX pg 203
-Bail à ferme pour trois ans de deux vaches, par Madeleine Chrestien veuve de Pierre Chicouagne à Georges De Laporte habitant de Boucherville (16 nov. 1692). Vol IX pg 205
-Bail à ferme ou loyer pour l’année courante d’une habitation sise en la côte St-François, par Françoise De Vanchy femme de Laurent Glory présentement aux Outaouais, à Madeleine Chrestien veuve Chicouane (27 février 1693). Vol IX pg 208
-Bail à ferme de la terre et fief de Bellevue, pour une année seulement, par Madeleine Chrestien veuve de Pierre Chicouane à Pierre Chicouane son fils (21 avril 1694). Vol IX pg 224
-Vente de dix perches de terre en superficie sise à Ville-Marie sur les rues Notre-Dame et St-Jean par Paul Aguenier et Barbe DeLettre Le Vallon sa femme de lui autorisée, à Madeleine Chrestien veuve Chicouane (21 juillet 1694). Vol IX pg 227
-Conventions entre Madeleine Chrestien veuve Chicouane d’une part et Urbain Bouvier, pour différents travaux faits par eux depuis l ’automne dernier (14 février 1695). Vol IX pg 235

Défaut à Mathieu Martin, sieur de Lino, marchand bourgeois de Québec, contre Pierre Chicoine et Madeleine Chrétien, sa femme, faute d'être comparu à l'assignation du huissier Cabazier de l'île de Montréal en date du 5 février 1691 . - 23 avril 1691

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Défaut à Mathieu Delino marchand bourgeois de cette ville appelant de sentence du bailliage de Montréal en date du vingt-neuf novembre 1690. Contre Pierre Chicouan et Madeleine Chrétien sa femme habitant dudit lieu, intimés et défaillant faute de comparaître ce jour à l'intimation à eux donnée par exploit de Cabazié huissier en ladite île de Montréal en date du cinquième février de la présente année, et soit signifié par le premier huissier ou sergent sur ce requis auquel est mandé ainsi le faire pour en venir à jour certain et compétent. BOCHART CHAMPIGNY.»[15]

Défaut à Me Jean-Baptiste Migeon de Branssat, avocat au Parlement, contre Madeleine Chrétien, veuve de Pierre Chicoine, tant par elle que pour Louis Guertin, son gendre, faute d'être comparu à l'assignation donnée le 5 janvier 1693 . - 23 février 1693

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Défaut à maître Jean-Baptiste Migeon de Bransat avocat en parlement, anticipant comparant pour lui l'huissier Hubert contre Madeleine Chrétien veuve Chicouianne tant pour elle que pour Louis Guertin son gendre, appelante de sentence du bailliage de Ville-Marie île de Montréal, du deuxième décembre dernier, et anticipée défaillante, faute d'être comparue à l'assignation à elle donnée le cinq janvier dernier par exploit signé Pruneau, et soit signifié par le premier huissier ou sergent sur ce requis auquel est enjoint d'ainsi le faire, sous les peines de droit. BOCHART CHAMPIGNY.»[16]

Ordre aux parties, Madeleine Chrétien, veuve de Pierre Chicoine et Jean-Baptiste Migeon, avocat au parlement et bailli de Montréal, d'écrire et de produire ce que bon leur semblera dans le temps de l'ordonnance par-devant maître Claude de Bermen la Martinière, conseiller . - 6 juillet 1693

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Entre Madeleine Chrétien veuve Pierre Chicouane (Chicoine) et Louis GERTIN (Guertin) son gendre appelant de sentence du bailliage de Ville-Marie île de Montréal, présente assistée de l'huissier Prieur d'une part. Et maître Jean-Baptiste MIGEON avocat en parlement, ci-devant Bailli dudit lieu, intimé comparant pour lui l'huissier Hubert d'autre part. Parties ouïes, le Conseil appointe lesdites parties à écrire et produire tout ce que bon leur semblera dans le temps de l'ordonnance par devers maître Claude de Bermen de la Martinière conseiller devant lequel elles compteront, pour à son rapport leur être fait droit ainsi que de raison. BOCHART CHAMPIGNY.»[17]

Procès entre Madeleine Chrétien, veuve de Pierre Chicoine, demanderesse, et Paul Haguenier et sa femme Barbe Delestre, défendeurs, au sujet de l'annulation de la vente d'un emplacement . - 30 décembre 1694

Portée et contenu: Ce dossier de matière civile comprend la pièce suivante : le dictum de sentence dans une cause entre Madeleine Chrétien, veuve de Pierre Chicoine et Paul Haguenier et sa femme, au sujet du remboursement d'un contrat de vente annulé pour un emplacement sur la rue Notre-Dame .[18]

Procès entre Françoise de Vanchy, femme de Laurent Glory dit Labière, et Madeleine Chrétien, veuve de Pierre Chicoine, concernant un billet touchant le loyer d'une maison . - 23 septembre 1695 - 17 novembre 1695

Portée et contenu: Ce dossier de matière civile est composé des pièces suivantes : un billet signé par Madeleine Chrétien, veuve de Pierre Chicoine, reconnaissant devoir une somme d'argent à Françoise de Vanchy, femme de Laurent Glory dit Labière, pour le loyer d'une maison, rue Saint-Paul; la signification, au dos du billet, par l'huissier Pruneau et une assignation à comparaître à Madeleine Chrétien; un autre billet daté du 3 octobre 1695 porte sur le même sujet .[19]

Procès entre Pierre Gougeon, maçon, demandeur, et Madeleine Chrétien, veuve Chicoine, pour le payement de travaux . - 8 novembre 1695 - 9 novembre 1695

Portée et contenu: Ce dossier de matière civile est composé des pièces suivantes : une requête faite à Jacques-Alexis de Fleury Deschambault, tenant le siège du lieutenant général, par Pierre Gougeon, maçon, pour la tenue d'une enquête concernant le payement de travaux; l'enquête judiciaire, les déclarations des parties et des témoins Pierre Paquet et Jean Mars; le dictum de sentence en faveur de Gougeon par Deschambault .[20]

Procès entre André Dechaune, tailleur d'habit, demandeur, et Madeleine Chrétien, veuve de Pierre Chicoine, défenderesse, pour l'exécution de travaux dans une maison louée et autres transactions . - 19 juillet 1697 - 3 août 1697

Portée et contenu: Ce dossier de matière civile est composé des pièces suivantes : le rapport des arbitres Adrien Bétourné dit Laviolette et Jean Petit de Boismorel, dans une cause entre André Dechaune et Madeleine Chrétien ; le jugement ; et les quittances .[21]

Procès entre Madeleine Chrétien, veuve de Pierre Chicoine, demanderesse et Nicolas Lecomte, boucher, défendeur, au sujet de transactions concernant des bestiaux de boucherie . - 7 septembre 1699 - 22 septembre 1699

Portée et contenu: Ce dossier de matière civile contient le procès-verbal d'enquête dans une poursuite intentée par Madeleine Chrétien, veuve de Pierre Chicoine, contre Nicolas Lecomte au sujet de transactions concernant des bestiaux de boucherie et l'enquête au cours de laquelle les témoins font leurs dépositions. Les témoins sont alors Marie Deshayes, 52 ans, épouse de Adrien Bétourné; [Jacques-Joseph Maret?], soldat de la compagnie Bergères et François Guillemot dit Lalande. Le dictum de sentence des 16 et 22 septembre 1699 complète le dossier .[22]

Tutelle des enfants mineurs de feu Pierre Chicoine et de Madeleine Chrétien . - 3 novembre 1701

Portée et contenu: Ce dossier d'administration judiciaire est composé du procès verbal de l'élection d'un tuteur aux enfants mineurs de feu Pierre Chicoine, à la requête de Madeleine Chrétien, sa veuve. La pièce comprend aussi l'accord du substitut du procureur du roi et la prestation de serment de Madeleine Chrétien comme tutrice et de Louis Guertin comme subrogé tuteur .[23]

Tutelle des enfants mineurs de feu Pierre Chicouanne [Pierre Chicoine Bellevue] et de Madeleine Chrétien . - 3 novembre 1701[24]

Autorisation accordée à Madeleine Chrétien, veuve de Pierre Chicoine, en son nom et comme tutrice de ses enfants mineurs, de procéder à l'inventaire des biens de la communauté qu'elle avait avec feu son mari . - 8 mai 1702 - 27 juillet 1702

Portée et contenu: Ce dossier d'administration judiciaire est composé des pièces suivantes : la requête de Madeleine Chrétien, pour faire l'inventaire des biens de la communauté qu'elle avait avec feu son mari, par deux ou trois voisins, pour éviter les gros frais ; la permission accordée par le lieutenant général ; le brouillon inachevé d'un procès-verbal de nomination des arbitres, de leurs serments et du rapport pour le partage des biens, incluant à l'endos une liste de créanciers et de débiteurs .[25]

Tutelle de François Chicouanne [François Chicoine] Lafresnière, enfant mineur de feu Pierre Chicoine et de Madeleine Chrétien . - 24 juillet 1702[26]

Défaut à Jacques de Lamarque, marchand à Montréal à l'encontre de demoiselle Madeleine Chrétien, femme du sieur de Bailleul, appelante d'une sentence rendue en la Juridiction de Montréal, le 13 juillet 1703 . - 29 octobre 1703

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Défaut à Jacques de Lamarque marchand à Montréal comparant par Prieur huissier intimé et anticipant d'une part contre demoiselle Madeleine chrétien femme du sieur de Baïeule (Bailleul) appelante de sentence rendue en la juridiction de Montréal le treizième juillet dernier et anticipée faute d'être par elle ou procureur pour elle comparu a l'assignation à elle donnée à comparaître à ce jour en ce conseil par exploit de Méchin huissier en date du quatorzième septembre dernier et soit signifié. DUPONT.»[27]

Arrêt déboutant Jacques de Lamarque, marchand de Montréal, de sa demande de frais de voyage, entre Montréal et Québec, contre demoiselle Madeleine Chrétien, épouse du sieur Bayeul (Piercot de Bailleul), officier, qui fait défaut de comparaître . - 21 janvier 1704

Portée et contenu: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Monsieur Delino (De Lino) s'est retiré pour l'alliance qui est entre lui et ledit nolan. Entre Jacques de LAMARQUE marchand à Montréal demandeur sur défaut par lui obtenu le 29e octobre dernier comparant par Jean-Baptiste nolan son gendre et procureur d'une part et demoiselle Madeleine chrétien (Chrétien) épouse du sieur Baïeul (Piercot de Bailleul) officier dans les troupes du détachement de la marine entretenues en ce pays assignée sur ledit défaut par exploit de Méchin huissier audit Montréal en date du douzième décembre dernier défendeur et défaillante d'autre part. Lecture faite dudit défaut de la signification d'icelui avec assignation à ce jour en ce Conseil, des offres faites par ladite défaillante audit demandeur de ce qu'elle lui doit en principal intérêts et dépens à la réserve du voyage de Montréal en cette ville de la fille dudit demandeur et par lui prétendu dû, par exploit de Lepallieur (Lepailleur) huissier en ce Conseil le quatrième du présent mois d'acte d'affirmation faite au greffe de ce Conseil le 24e octobre dernier par Marie Anne Lamarque fille et procuratrice dudit demandeur par lequel elle déclare qu'elle est venue exprès en cette ville avec deux hommes et un canot pour se présenter a l'assignation qui a été donnée à la défenderesse et défaillante à la requête dudit demandeur et proteste de répéter les frais de son voyage séjour en cette dite ville et retour audit Montréal, d'autre acte de déclaration faite au greffe de la juridiction dudit Montréal par ledit demandeur le huitième de ce mois qu'il fera partir exprès ledit nolan pour se rendre en cette ville avec un cheval un homme et une carriole ou avec une traîne a chiens et un homme pour se présenter a l'assignation qu'il a fait donner sur défaut à ladite défenderesse avec protestation à l'encontre d'elle des frais que sondit procureur fera pour venir en cette ville y séjourner et retourner à Montréal signifiée à ladite défenderesse le dixième dudit présent mois ouï ledit comparant qui a dit qu'il est vrai qu'il ne plaide que pour le voyage le Conseil ouï aussi le procureur général du Roi a renvoyé et renvoie ladite défenderesse et défaillante de la demande à elle faite dudit voyage les dépens compensés. BEAUHARNOIS.»[28]

Procès entre Pierre, François et Agnès Chicoine, demandeurs, et leur mère Madeleine Chrétien, remariée avec Louis-Odet Piercot, sieur de Bailleul, défendeurs, pour la restitution de meubles . - 13 juin 1707 - 16 juin 1707

Portée et contenu: Ce dossier de matière civile est composé des pièces suivantes : l'ordonnance de l'intendant Raudot pour la nomination d'arbitres dans un différend entre Pierre, François et Agnès Chicoine et leur mère Madeleine Chrétien, remariée avec Louis-Odet Piercot, pour la restitution de la moitié des meubles décrits à l'inventaire après décès. L'extrait d'une ordonnance par Pierre Raimbault, subdélégué par l'intendant Raudot, portant jugement dans cette affaire complète le dossier[29]

Tutelle des enfants mineurs de Pierre Chicoine et de feu Madeleine Chrétien, épouse en seconde noce de Louis-Odet de Piercot de Bailleul . - 15 mars 1709 - 24 avril 1709

Portée et contenu: Ce dossier d'administration judiciaire est composé des pièces suivantes : le procès-verbal de tutelle pour les enfants mineurs de feu Pierre Chicoine et de feue Madeleine Chrétien ; le dictum de sentence dans une cause entre Pierre Chicoine, en sa qualité de tuteur de Pierre et François Chicoine, contre Louis-Odet de Piercot, pour le partage des biens de la succession de feu Madeleine Chrétien ; et les précisions sur le prononcé de la sentence .[30]

Sources

  1. 1.0 1.1 Yves Landry: Orphelines en France, pionnières au Canada: Les Filles du roi au XVIIe siècle; édition révisée 2013 Éd BQ ISBN 978-2-89406-340-8 pg 82
  2. 2.0 2.1 Migrations: navire Nouvelle-France 1670
  3. 3.00 3.01 3.02 3.03 3.04 3.05 3.06 3.07 3.08 3.09 3.10 Dictionnaire biographique des ancêtre québécois (1608-1700), T. I, Langlois, Michel
  4. 4.0 4.1 Mariage image IGD
  5. 5.0 5.1 5.2 5.3 Migrations: images actes de mariage Magdeleine Chrestien 2 de-of 2
  6. Quebec, Vital and Church Records (Drouin Collection), 1621-1997 - Drouin IGD
  7. 7.0 7.1 7.2 7.3 7.4 BanQ Notarial acts index
  8. 8.0 8.1 Wikisource Recensement 1681 Census selon Benjamin Sulte
  9. 9.0 9.1 Mariage 2 IGD
  10. 10.0 10.1 Migrations: Filles du roi, Magdeleine Chrétien
  11. 11.0 11.1 image sépulture Madeleine Chrétien IGD
  12. mariage Chicoine-Chrestien FamilySearch
  13. décès - funeral FamilySearch
  14. (DGFC, I : 127, 130; 2 : 73) Cahier d'Histoire #24, Les filles du roi en Nouvelle-France, Silvio Dumas, La Société Historique de Québec.
  15. BANQ 23 Apr 1691
  16. BANQ 23 Feb 1693
  17. BANQ 6 Jul 1693
  18. BANQ 30 Dec 1694
  19. BANQ Sept-Nov 1695
  20. BANQ 8-9 Nov 1695
  21. BANQ Jul-Aug 1697
  22. BANQ Sept 1699
  23. BANQ 3 Nov 1701
  24. BANQ 3 Nov 1701 - 2
  25. BANQ May-Jul 1702
  26. BANQ 24 Jul 1702
  27. BANQ Jul-Oct 1703
  28. BANQ 21 Jan 1704
  29. BANQ 13-16 Jun 1707
  30. BANQ 15 Mar-24 Apr 1709

* Peter J. Gagne, King's Daughters and Founding Mothers: The Filles du Roi, 1663-1673 (two volumes) (published by Quintin Publications), Volume 1, page 150-151.

  • Cyprien Tanguay Volume: Vol. 1 Sect. 1 : A-Hel; Page: 127

Acknowledgements

  • Chrétien-259 was created by Eric Moore through the import of Raoul-ancestors.ged on Jun 30, 2017.




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Chrétien-259 and Chrétien-119 appear to represent the same person because: same person
posted by Richard Van Wasshnova
NOTE: Langlois has errors in his bio for her, her second husband is NOT dead before her, he remarried in 1712. If he was absent, it was simply due to the fact that he was a soldier, ensign in a marine company detachment.
posted by Danielle Liard
Have added her second husband, already mentioned in bio as Louis Audet, he has multiple names.
posted by Danielle Liard
Please compare Chretien-119 and Chretien-6 for potential merge?
posted by Rosalind (Waite) Alley
I have a long biography, from Michel Langlois Dictionnaire biographique, I would like to post it on Madeleine's profile. It's in french.
posted by Louise St-Amour
Chretian-1 and Chrétien-119 appear to represent the same person because: Same husband.
posted by Louise St-Amour

Featured Eurovision connections: Madeleine is 29 degrees from Agnetha Fältskog, 23 degrees from Anni-Frid Synni Reuß, 25 degrees from Corry Brokken, 12 degrees from Céline Dion, 23 degrees from Françoise Dorin, 23 degrees from France Gall, 28 degrees from Lulu Kennedy-Cairns, 26 degrees from Lill-Babs Svensson, 21 degrees from Olivia Newton-John, 30 degrees from Henriette Nanette Paërl, 31 degrees from Annie Schmidt and 13 degrees from Moira Kennedy on our single family tree. Login to see how you relate to 33 million family members.