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RIGAUD, Judith
Née vers 1633, v. et ar St-Jean-d’Angely, Saintonge (Charente Maritime), fille d'Élisée & d Suzanne Dugast
Judith Rigaud est engagée pour 5 ans par Marguerite LeGardeur le 22 juin 1651 à La Rochelle, notaire Teuleron. Les Legardeur avancent les 119 francs pour le voyage en bateau de Judith.
Judith Rigaud, une fille à marier, entre au service de Marguerite Le Gardeur, épouse de Jacques Le Neuf de la Poterie, vers 1652. Elle est originaire de Saint-Jean-d’Angély, en Charente-Maritime.
Séjournant à Trois-Rivières, elle rencontre François Lemaistre de Lamorille dit le Picard âgé de 23 ans, qui a la qualité de beau parleur. Le contrat de mariage est signé le 24 février 1654 en la maison de Jacques Le Neuf de la Poterie à Trois-Rivières et en présence de 13 témoins. Lemaistre épouse Judith Rigaud le 6 mai 1654.
Mariage 1 - LEMAISTRE, de La Morille, dit le Picard, François
6 mai 1654 Trois-Rivières[1]
Sept enfants naissent à Trois-Rivières pendant que Lemaistre accumule les dettes.
En 1665, Judith Rigaud doit se rendre en France, sans doute pour y régler quelques affaires de successions. Il est probable qu’au moment de son départ, Judith ignore qu’elle est enceinte. Charles, dernier enfant du couple, voit le jour à Saint-Jean-de-la-Rochelle où il est baptisé, le 15 avril 1666.
Enfants avec François Lemaître ou Lemaistre:
Entre les langes et les affaires de son mari, Judith Rigaud s’engage personnellement à rembourser les dettes dont il était jusqu’àlors le seul responsable. Elle pose ce geste généreux, «croyant trouver vivant son mari» et des biens en qualité et quantité suffisantes pour assumer la dépense de quelques effets achetés à Amault Perré marchand à La Rochelle et destinés à être revendus ici. Le retour en bateau sera sans pitié pour les hardes et les marchandises achetées en France.
Autre déception : Judith apprend en descendant de bateau, à l’été de 1666, que François Lemaistre n’est plus, ayant été inhumé le 14 janvier précédent. En l'absence de Judith, c'est Antoine Lemaitre dit la Morille qui vivait à Trois-Rivières, qui a eu la garde temporaire des enfants.
Mariage 2 - THERRIEN, de Ponceau, dit Duhaime, Jean :Né et baptisé 20/12/1643
Contrat de mariage de Jean Terrien de Ponceau, de Dieppe, fils de Jean Terrien et de Marie Elie; et Judith Rigaud, veuve de Frs. LeMaistre, de St-Jean d’Angely, en Saintonge, fille d’Elizé Rigaud et de Susanne Dugast (25 janvier 1667). (No. 160.) Vol XI pg 81 Notaire Séverin Ameau[2]
Contrat de mariage Jean Terrien du Ponceau et Marie Judith Rigaud, notaire Séverin Ameau pg 1 |
Contrat de mariage Jean Terrien du Ponceau et Marie Judith Rigaud, notaire Séverin Ameau pg 2 |
26 janvier 1667 à Trois-Rivières[1]
Judith se trouve maintenant à la tête d’une famille de huit enfants. Le 26 janvier 1667, elle convole avec Jean Terrien de qui elle aura deux autres enfants. À l’automne de 1670 Jean Therrien part en expédition de traite, laissant Judith enceinte, à la maison. Jean Therrien ne revient jamais de cette expédition. On assume qu’il succomba accidentellement durant le voyage.
Enfants avec Jean Therrien dit Duhaime:
À Rivière-du-Loup Judith rencontre un médecin, le docteur Jean de la Planche, qui passe la majeure partie de son temps à faire la traite. Judith contracte une troisième union, le 6 octobre 1675 à Trois-Rivières, avec Jean de LaPlanche, premier médecin à résider à la Rivière-du-Loup. Lors de leur contrat de mariage il y est inscrit que les époux vivraient sous la séparation des biens.
Mariage 3 - De La PLANCHE, Jean
6 octobre 1675 à Trois-Rivières[1]
Aucun enfant avec Jean De Laplanche
Le 21 janvier 1676, Le docteur Jean Laplanche ratifie devant le notaire Adhémar son contrat de mariage privé fait avec Judith Rigaud le 15 juillet 1675. Le 21 janvier 1676, en l'étude du notaire Antoine Adhémar Judith signe un accord avec son futur gendre, Jacques Passard sieur de La Bretonnière mettant fin à une longue dispute entre eux au sujet de deux propriétés. Judith Rigaud préféra rendre les deux propriétés.
Le 22 janvier 1676, le même Jacques Passard sieur de La Bretonnière vend au "docteur Laplanche" (époux de Judith Rigaud) une terre de 6 arpents de front qui vient de lui être remise par Judith Rigaud; on y trouve maison, grange et étable et elle se situe entre les fermes de Didier Villefoy et de Louis Maseau dit Maisonseule.
Toujours le 22 janvier 1676, chez le même notaire Adhémar, Jacques Passart sieur de La Bretonnière signe son contrat de mariage avec Marie-Louise Lemaistre fille de feu François et de Judith Rigaud âgée de 18 ans[3].
Ce mariage avec Jean Laplanche n’est pas des plus heureux. En 1677, Judith Rigaud a abandonné le domicile conjugal et émigre à Montréal où, sans contrat ni bénédiction, elle vit sous le même toit que Pierre Cavelier. Remarquons que Pierre Cavelier et Jean Laplanche sont co-locataires du prêtre Jean Cavelier, à Lachine. C’est sans doute pourquoi le Conseil souverain n’hésite pas à faire arrêter Judith sous l’accusation d’avoir abandonné le domicile conjugal. Le mariage ne dure pas longtemps, car Jean Laplanche retourne en France et y décède après juin 1678.
C’est le 14 avril 1679 que Judith Rigaud est condamnée “in absentia” à dix ans d’exil de l’île de Montréal sous peine de châtiment corporel si elle revenait.
Histoire de Louiseville par Germain Lesage o.m.i. http://www.duhaime.org/DuhaimeFamilyHistory.aspx
Sources : Nos Racines p180 et André Lefevre
En 1681, on retrouve Judith Rigaud en commerce de fourrures avec Joseph Petit dit Bruneau
Sources: Histoire de Louiseville p 35 par Germain Lesage o.m.i.
Le 9 juin 1684 à Montréal chez le notaire A. Adhémar de Saint-Martin Concession d'une terre située en la censive de la seigneurie de Rivière-du-Loup par Jean Lechasseur,maitre et ancien secrétaire de monsieur le comte de Frontenac, seigneur de Rivière-du-Loup, demeurant à la Rivière-du-Loup, à Judith Rigaud, veuve de François Lemaistre de la Rivière-du-Loup.
Source: Jules Daigle
Nous retrouvons Judith RIGAUD à St-Jean-d'Angély, Charente-Maritime France où elle épouse Louis GILLET sieur de La PLANTE le 12 janvier 1686. Louis GILLET est natif de Paris et il est écrit dans l'acte qu'elle est veuve et native de St-Jean-d'Angély, y demeurant depuis quelques années et revenant du Canada. Cet acte fut insinué à la Prévôtée de Montréal le 18 mai 1690.
Source: Jules Daigle
Mariage 4 - GILLET, Louis, Sieur de La Plante
Mariage le : 12 janvier 1686 St-Jean-d'Angély, Saintonge.[1]
Aucun enfant avec Louis Gillet sieur de Laplante
L'acte a été rédigée par le notaire Hardy en France le 6 février 1686: Insinuation de la Prévôtée de Montréal, l'acte a été insinué le 18 mai 1690.
Contrat de mariage entre Louis Gillet de Laplante, bourgeois de la ville de Paris, demeurant de présent en la ville de Saint-Jean-d'Angély, fils de feu Jean Gillet et de Anne Goujon; et Judith Rigaud native et demeurant en la ville de Saint-Jean-d'Angély veuve de Jean de Laplanche de Couillé, maitre chirurgien, fille de feu Elie Rigaud instructeur de la jeunesse et de Suzanne Dugast
Source: Jules Daigle
Le 8 mai 1688 à Montréal chez le notaire Antoine Adhémar
Vente d'une maison située en la ville de Ville-Marie, rue Saint-Paul, par François Pougnet, marchand bourgeois de la ville Ville-Marie, à Louis Gillet et Judith Rigaud, son épouse, de la ville de Ville-Marie.
http://www.migrations.fr/FILLE_A_MARIER/FILLEAMARIER.htm#R
Judith Rigaud was born around 1633 in St-Jean-d'Angély, in Saintonge province of France (now Charente-Maritime)[4], to Élisée Rigaud, youth instructor, and Suzanne Dugas/Dugast.[5]
The first mention found of her in the colony was in 1651, she came as an engagée, ie hired on work contract, for 5 years in her case, she was hired by Marguerite LeGardeur on 22 June 1651 in La Rochelle, notary Teuleron. The Legardeur advanced the 119 francs for Judith's boat trip.
Judith Rigaud's first marriage was with François Lemaistre, on 6 May 1654, in Trois-Rivières (Immaculée-Conception)[6]. They first entered into a marriage contract in February of that year (missing, only the notary's minutes show it existed):
The couple had the following known children:
Judith Rigaud was the godmother of Étiennette Leclerc, daughter of Florent Leclerc and Marie Gendre, on 29 May 1663 in Trois-Rivières, the godfather being Jean de Godefroy.[7]
Judith traveled to France, presumably on business, in 1665, returning only in 1666. Her last child with François Le Maistre was born in France in April 1666. When she returned, she found that her husband had died that January. Her children were with their uncle Antoine Lemaistre, as shown on 1666 census:
Recensement 1666 Census: Les Trois-Rivières
Antoine Lemaistre dit Lamorille, 30, habitant ; Pierre Lemaistre, 11, son neveu ; François Lemaistre, 9, et Jean Lemaistre, 4, autres neveux ; Marguerite Lemaistre, 2, ; nièce ; Nicolas Millet dit Mérandet, 32, domestique.[8]
Marriage 2
Contrat de mariage de Jean Terrien de Ponceau, de Dieppe, fils de Jean Terrien et de Marie Elie; et Judith Rigaud, veuve de Frs. LeMaistre, de St-Jean d’Angely, en Saintonge, fille d’Elizé Rigaud et de Susanne Dugast (25 janvier 1667). (No. 160.) Vol XI pg 81 Notaire Séverin Ameau[2]
Judith Rigaud remarried with Jean Terrien (dit Duhême), son of Jean and Marie Hélie, of Dieppe in France, on 26 Jan 1667 in Trois-Rivières[9]
Recensement 1667 Census: LES TROlS-RlVlÈRES, LE CAP ET LA TOUCHE-CHAMPLAIN.
Jean Therrien, 23 ; Judicq Rigault (veuve de François Lemaître), 34 ; Pierre Lemaistre, 12 ; François, 10 ; Marie, 9 ; Jean, 6 ; Marguerite, 3 ; Charles, 2 ; domestiques : Piere Bourgeois, 20 ; Louis, 24 ; 5 bestiaux, 30 arpents en valeur.[8]
Known children of the couple:
No more is known about the 2 surviving sons, they are both absent from 1681 census. Unless the following act was this Louis' obligation: Obligation de Louis Duesme à Jean-Bte Poulain (16 septembre 1694). Vol V pg 214 Notaire Antoine Adhémar[2]
Jean Terrien had gone on a fur trading expedition in the fall of 1670, from which he never came back.
Obligation par Judith Rigaud à Marie Boucher, veuve d’Etienne de la Font, pour 5 minots de bled froment (13 février 1668). Vol XI pg 84 Notaire Séverin Ameau[2]
Obligation de Judith Rigault, veuve Jean Terrien du Ponçeau, à Louise de Mouçeaux, femme et procuratrice de Pierre Pellerin de St-Amand (4 novembre 1670). (Quittance du 1er octobre 1672). Vol III pg 58 Notaire Romain Becquet[2]
Marriage 3
Judith's widowhood is recognized as early as November 1670. In 1676, she entered into another marriage contract, with Jean Laplanche, the first master surgeon to establish himself in the Rivière-du-Loup area.
Contrat de mariage de Jean Laplanche et Judith Rigaud, veuve de Jean Terrien (21 janvier 1676). Vol V pg 16 Notaire Antoine Adhémar[2]
The marriage took place in October 1675 in Trois-Rivières[10] No issue from this marriage.
Judith's daughter Marie Louise married Jacques Passard de la Bretonnière, the marriage contract of the 2 was on the same day as another act which was an agreement between Judith and Jacques over some land, which she ceded to him. He promptly turned around and sold it to Judith's new husband a day later.
Accord entre le sieur de La Bretonnière et Judith Rigaud (21 janvier 1676). Vol V pg 16 Notaire Antoine Adhémar[2]
On 25 April 1677, Judith was godmother of Pierre Barbary, son of Pierre Barbary and Marie Lebrun, in Lachine (Sts-Anges), the godfather being Pierre Cavelier. They both signed the record.[7]
On 15 May 1677 Judith was named godmother of her granddaughter Marie Anne Passart in Sorel, godfather being Jacques Bizard. Her son François Lemaistre and daughter Marguerite Lemaistre, wife of Christophe Gerbault dit Bellegarde, held the child in the place of the named godparents by procuration.[7]
In litigation of 1678, there is mention of a farming lease between Laplanche and Pierre Cavelier, in Lachine. From all appearances, this man is Pierre Cavelier, who later marries in France with Louise Dusouchet and returns to the colony with his wife. The wording is somewhat confusing, as there is another unrelated Cavelier, Jean Cavelier, a priest, involved in the litigation. The farming lease was done under private seal on 25 May 1677. Who was giving the lease to whom? The owner of the property appears to be Jean Cavelier.
By 1678, Judith's husband Jean Laplanche had returned to France, as shown by litigation of that year. He died there. Fichier origine for him[11] states he died between 11 Aug 1677 and 14 June 1678, but this is not supported by these actions involving Judith, he is only said to be presently in old France.
Judith was living with her daughter Marguerite and husband Christophe Gerbault in 1681 (the census listed him as Guillaume and Judith as Desauneaux, but the given name is rare, the age range is right, and the residence with a daughter also makes perfect sense for this to be her).
Recensement 1681 Census: Rivière du Loup
Guillaume-(Christophe) Gerbault 38 ; Marguerite Lemaistre, sa femme, 26 ; François, leur fils, 4 ; Judith Desauneaux 45 : 1 fusil ; 2 bêtes à cornes ; 11 arpents en valeur.[12]
In 1681, Judith had dealings with Joseph Petit dit Bruno, they were engaged in the fur trade.
Arrêté de compte entre le Sr Bruno et la dame Rigaud (sans signature) (15 octobre 1681). (No 319.) Vol XI pg 116 Notaire Séverin Ameau[2]
Constitution de rente par Gédéon Petit à Christophe Gerbault de Bellegarde pour la somme de 88 l. due par Judith Rigaud, veuve de François LeMaistre (12 novembre 1683). (No 358.) Vol XI pg 123 Notaire Séverin Ameau[2]
In 1684, she received a concession in Rivière-du-Loup, on the same day both her sons-in-law Christophe Gerbault and Jacques Passard also received concessions there, as well as 2 of the Lemaistre men (unspecified which on the summaries). This was not a new concession but the affirmation of established fact, the new part was in the seigneur Le Chasseur being lord of that area.
Concession de M. Le Chasseur à la veuve du sieur Lemaître (9 juin 1684). Vol V pg 68 Notaire Antoine Adhémar[2]
On 17 October 1684 in Trois-Rivières, she was godmother of her grandson Pierre lemaistre, son of Pierre and Marie Chenaye, godfather being Joseph Petit, merchant; they both signed[7]
There is mention in 1687 in regards to her son (in litigations below) of an obligation she would have signed in Québec before notary François Genaple on 7 Nov 1685: portée par l'obligation passée à son profit, devant Genaple, notaire royal de Québec, le 7 novembre 1685 par Judith Rigaud, sa mère, for some reason this document is not included in the inventory of acts of François Genaple. Was she on her way to France then, to be in Québec city before that notary? We know she traveled to France, as she is found there in 1686 for her 4th marriage.
Marriage 4
Judith Rigaud, who was native of St-Jean-d'Angély, signed a marriage contract on 6 Feb 1686 before notary Hardy, marriage on 12 Feb, with Louis Gillet, sieur de la Plante, son of Jean and Anne Goujon, born in Paris.[5][13]
In 1688 they are back in Montréal, where Louis Gillet bought a house from François Pougnet.
Vente du sieur Pougnet au sieur Gillet (8 mai 1688). Vol V pg 86 Notaire Antoine Adhémar[2]
Louis Gillet was given a procuration by Étienne Alton in 1689, and there was a revocation of Basset, procurator of Louis Gillet. (presumably Bénigne Basset, notary, but uncertain. Document not consulted.)
Procuration par Etienne Alton à Louis Gillet et révocation du Sr Basset, procureur de Louis Gillet (15 avril 1689). Vol V pg 108 Notaire Antoine Adhémar[2]
On 11 Oct 1689 in Notre-Dame de Montréal, her son Charles Lemaître married Madeleine Crevier, and both Judith and Louis Gillet are present at the marriage and sign the record, along with the spouses and François Lemaistre de la Morille and (Jacques) de la Bretonnière.[14]
On 22 Nov 1696, at the marriage of her son Jean Lemaistre to Catherine (Godefroy de) Vieuxpont, she is not cited as deceased, but is not present as her signature is absent. Louis Gillet is not present either, is not named at all.[7]
Death: No funeral record has been identified as Judith's. Some sources erroneously give her date of death as 13 May 1703, but that is in fact the date of death of her son François Lemaître de la Morille, in Montréal[7] The last trace of her husband Louis Gillet found was in July 1690, where he appeared before the sovereign council in 2 cases (on his profile). Did they return to France? Neither is found in records after that date.
Jean Terrien the son has previously been ascribed as the husband of Marguerite Lampron dite Lacharité. On looking at the marriage data for that couple it became evident that it wasn't him who married Marguerite, but the son of Pierre Terrien and Gabrielle Mineau, who were established in île d'Orléans. Jean and Marguerite's first 2 children are born there and godfathers are sons of Pierre and Gabrielle, with no record at all showing any connection between the couple and Judith Rigaud's children.[7]
According to Raymond Douville, Judith had signed for five years of service with Madame LeNeuf and had received an advance to her salary in cash. Three years into the hiring contract, Judith and François Lemaistre drew up a marriage contract on 24 February 1654 with notary Séverin Ameau. (It is no longer extant.) Marguerite LeGardeur signed this contract as a witness, thereby giving her domestic servant permission to marry. Douville continues: The next day after the engagement she regretted her momentary weakness [faiblesse d’un jour] and harassed her former servant with her recriminations. This servant had been hired to serve for five years and had not fulfilled her obligations. In brief, the case [process] went on into July [the couple had married in the church of Trois Rivières on 6 May 1654], and it took a ruling [ordinance] by Monsieur Lauson [governor of New France, on 21 July 1654] to put an end to it, because Marguerite LeGardeur had appealed the first judgment made by Pierre Boucher [at Trois Rivières].
Boucher had ruled on 19 June that “Judith Rigaud and her husband were to reimburse Marguerite LeGardeur in the amount of 102 livres, and [Marguerite LeGardeur] was to return to her servant the personal possessions that she had confiscated.” As for Marguerite LeGardeur’s insistence that Judith Rigaud had failed to serve the five years of her contract, the governor found this demand null because Marguerite LeGardeur “had signed the marriage contract and permitted the publication of banns.” In addition, the governor vetoed Marguerite LeGardeur’s demand to be reimbursed for the damage done to furniture by Judith in an angry outburst before she left her employer’s house. The governor ruled that “the servant may have had reason to have behaved in such a manner and to have caused some damage.”[16]
Note: many of the following acts refer back to prior actions, these here were done before higher courts mostly. The prior acts are not on-line.
Over the years, Judith was involved in various litigations for which records have come down to us. Of those, the following show various cases of which the original documents can be viewed at the source. Judith Rigaud was an educated woman, the document dated 30 July 1664 below bears her signature. In the various cases of 1660 through 1665, she is acting on behalf of her husband in many cases, or dealing with his creditors. He appears to have absented himself more than once, the 30 July 1664 document asks for delay until her husband returns.
Comparution de Judith Rigaud, femme de François le Maistre (Lemaître), demanderesse, à la demande de François Bellenaut (Bellenaud) pour des soins médicaux prodigués et des visites effectuées par ce dernier audit le Maistre . - 25 septembre 1660 -- Notes générales: Le serment a été prêté par ledit le Maestre (le Maistre - Lemaître) pour une somme de 15 livres due à Germain le Barbier (Barbier).[17]
Requête de Quentin Moral (Morel), sieur de Saint-Quentin, demandeur, d'être payé par ladite Judith Rigaud, femme de François le Maistre (Lemaître), pour qu'on lui remette 10 minots en dommages de cochons, plus 6 livres pour l'arrêt de comptes fait entre eux, ladite Rigaud dénie tout; ledit sieur de Saint-Quentin offre de prouver en faisant venir des témoins; ordonné qu'il fera venir des témoins à la huitaine . - 9 juillet 1661[18]
Instance de Catherine Forestier, demanderesse, à l'encontre de Judith Rigaud, au sujet d'une broche; ladite Rigaud a fait défaut; les témoins disent que la broche appartient à ladite Forestier; ordonné de la lui adjuger avec les frais du procès . - 20 mai 1662[19]
Requête de François le Maistre (Lemaître), demandeur, de lui être payé par Quentin Moral la somme de 41 livres suivant son mémoire; déduit 11 livres qu'il paye et doit pour 2 particuliers; Moral dit avoir arrêté de compte avec Judith Rigaud, femme dudit le Maistre, il ne lui doit plus rien; ladite Rigaud a nié; ledit Moral offre de prouver, ce qu'il fera dans huitaine pour après leur être fait droit . - 29 juillet 1662[20]
Comparution de François le Maistre (Lemaître), représenté par sa femme, Judith Rigaud, adjudicataire pour la somme de 8 livres 6 sols, laquelle dit retenir entre ses mains car due par feu Pierre Guilloteau (Guillot) pour différentes marchandises. Adjugé la somme de 8 livres 6 sols dont elle est adjudicataire . - 23 juin 1662 [21]
Requête de François le Maistre (Lemaître), demandeur, contre Quentin Moral sieur de Saint-Quentin pour qu'il ait à vérifier et prouver comment il lui aurait payé les 30 livres qu'il lui devait, lequel dit qu'il a arrêté compte avec Judith Rigaud, femme dudit le Maistre, et qu'ils se sont trouvé quittes. Ordonné d'en faire la preuve dans huitaine, ce qu'il n'a pas fait. Nouvel ordre faute de quoi il devra payer dans huitaine . - 5 août 1662[22]
Comparution de Guillaume Pépin par ordre de Quentin Moral de Saint-Quentin pour être entendu sur l'arrêt de compte que ledit Saint-Quentin aurait fait avec Judith Rigaud, femme de monsieur le Maistre (Lemaître), ledit Pépin affirmant n'en avoir connaissance et que la vérité est que ledit Saint-Quentin avait payé un pot de vin en la maison dudit le Maistre . - 12 août 1662[23]
Signification de Judith Rigaud, femme de François le Maistre (Lemaître), huissier aux Trois-Rivières, à Madeleine Bénacis, femme d'Étienne Seigneuret, pour qu'elle accomplisse les articles de la sentence du 16 février dernier, de laquelle ladite Seigneuret s'est portée appelante . - 7 décembre 1663 [24]
Déclaration de Judith Rigaud, femme de François le Maistre (Lemaître), sur assignation demandée par Étienne Banchaud, marchand; elle prétend que ledit Banchaud (Banchot) n'est pas en droit de mettre à exécution la sentence prononcée par monsieur Boucher contre son mari; demande que l'exécution en soit différée jusqu'au retour de son mari . - 30 juillet 1664 -- Notes générales: Déclaration signée Judith Rigaud.[25]
Requête de Pierre Jourdain, demandeur, de lui être payé par Nicolas Milet dit Marendais (Marandais) la somme de 13 livres, 10 sols, pour du foin qu'il lui a vendu; lequel dit que c'est Judith Rigaud, femme de François le Maistre (Lemaître), qui a eu le foin; ordonné de faire comparaître ladite le Maistre . - 6 décembre 1664[26]
Comparution et témoignage de Judith Rigaud, femme de François le Maistre (Lemaître), comme témoin dans la cause de Pierre Jourdain contre Nicolas Milet dit Marendais (Marandais) . - 13 décembre 1664[27]
Requête de Louis Pinard, demandeur, de lui être payé par Judith Rigaud, femme du sieur le Maistre (Lemaître), la somme de 22 livres pour une quittance qu'il a reçu de monsieur de la Potterie (Lapoterie); ladite Rigaud dit avoir payé ladite somme par Pierre Jouimeau (Jouineau, Juneau), lequel a payé au sieur Pinard ladite somme pour une truie qu'il a vendu à ladite Rigaud; ordonné de faire comparaître François le Maistre (Lemaître), redevable de la somme de 39 livres, 5 sols, pour y après en ordonner . - 10 janvier 1665[28]
Requête de Louis Pinard, marguillier, demandeur, de la somme de 39 livres, 5 sols, due par François le Maistre (Lemaître) à l'église et a fait approcher Denis Verignonneau (Veronneau); lequel a dit avoir reçu la somme de 3 livres du sieur Pinard pour ledit le Maistre; Judith Rigaud, femme dudit le Maistre, a fait défaut . - 10 janvier 1665[29]
Requête de Jacques Besnard (Bénard), demandeur, de la somme de 13 livres d'être payé par Judith Rigaud, femme de François le Maistre (Lemaître), savoir 10 livres à lui taxée pour la part du procès et 3 livres pour avoir délivré ledit arrêt; ladite Rigaud prétend que le gouverneur aurait annulé ladite taxe; ordonné d'en référer au gouverneur . - 24 janvier 1665[30]
Marie Boucher, veuve de Étienne Lafond (de Lafond), demanderesse, pour lui être rendus 7 minots de blé par Judith Rigaud, défaut de cette dernière . - 28 janvier 1668[31]
In 1668, there is a decree giving a 3 year delay on lawsuits of her first husband's creditors, with the provision that she may not dispose of her property during that time. The creditors made claims among other things that she had a bed worth 500 livres, sumptuous clothes, and had traded various goods she brought back from France with the natives for furs, which she had sequestered. She had asked for the delay since on her return from France, where she had bought various goods with the aim of selling them in the colony, she landed to find her husband had died, and many of the goods had been damaged in the trip.
Arrêt portant délai de trois années à Judith Rigaud, femme de Jean Terrien, auparavant veuve de François Lemaître (Lemaistre), aux poursuites des créanciers de Lemaître, à la condition qu'elle ne pourra aliéner ses biens pendant ce temps . - 6 août 1668
She had more than one litigation with Quentin Moral over the years, their properties must have adjoined as one case is about her pigs damaging his crop (1669), and another about her 2 bulls doing damage. Sentences for reparation were mostly in bushels of wheat.
Requête de Quentin Moral, sieur de Saint-Quentin, demandeur, de lui être payé par Judith Rigaud un minot et demi de blé pour dommage fait par ses deux boeufs dans ses javelles. Suivant l'estimation faite par Jacques Ménard dit Lafontaine (La Fontaine) et Louis Robin, stipulée dans l'ordonnance au pied de la requête dudit sieur de Saint-Quentin, ladite Rigaud est condamnée à payer au sieur de Saint-Quentin le minot et demi de blé . - 19 septembre 1668[33]
She also was on one instance acting on behalf of her brother-in-law Antoine Lemaistre dit La Morille, but claimed not to have been present when stated actions occured, so the proceedings were put off until Antoine could appear. Antoine returned the favour the following month in another litigation between Judith and Marie Boucher, widow of Étienne Lafond.
Instance de Jean Giton (Gitton), marchand, demandeur, en requête de lui être payé par Antoine Lemaître (Lemaistre) dit Lamorille (La Morille), la somme de 84 livres ou de lui donner une caution pour ladite somme. Le défendeur est absent et parle par Judith Rigaud, sa belle-soeur, qui dit ne pas avoir été présente lorsque ledit Giton (Gitton) lui avait baillé l'eau-de-vie et le pétun (tabac). Ledit défendeur devra comparaître à la huitaine, à son retour de la chasse, pour répondre aux faits et demandes dudit demandeur . - 1er décembre 1668 -- Notes générales: Pour mieux comprendre la cause, se référer à la pièce du 17 novembre 1668[34]
Requête de Judith Rigaud, femme du sieur Therrien (Terrien), demanderesse, parlant par Antoine Lemaître (Lemaistre) dit Lamorille (La Morille), d'avoir main levée de l'arrêt fait par Marie Boucher, veuve d'Étienne Lafond (de Lafond), entre les mains de Charles Sénécal, tailleur, à propos de l'étoffe baillée à lui par ladite Rigaud. Ledit sieur Lamorille (La Morille), son beau-frère, a dit avoir apporté l'étoffe qui a été baillée par ledit tailleur à ladite Rigaud à Québec pour faire un habit. Il est ordonné que l'arrêt fait par ladite Boucher soit soutenu . - 19 janvier 1669[35]
Instance en appel de Judith Rigaud, femme du sieur Therrien (Terrien), demanderesse, à l'encontre de Marie Boucher, veuve du défunt Lafond (de Lafond). Ladite Rigaud s'oppose contre la prétendue vente des biens arrêtés en instance et requête de ladite Boucher entre les mains de Charles Sénécal, tailleur. Après l'examen du rapport du sieur de Normanville, procureur fiscal, il est ordonné que la sentence donnée au dernier jour soit exécutée . - 26 janvier 1669 -- Notes générales: Pour mieux comprendre la cause, se référer à la pièce du 19 janvier 1668.[36]
Simon Baston, merchant, asked for payment of 75 livres, of which 40 was for a boat for which he stood surety for Judith, the rest for merchandise. Judith was obviously engaged in the fur trade at this time. She had defaulted.
Requête de Simon Baston, marchand, demandeur, parlant par Séverin Ameau, de lui être payé par Judith Rigaud, femme du sieur Therrien (Terrien), la somme de 75 livres dont 40 livres pour un canot dont il a répondu pour elle et le reste pour de la marchandise. Ladite Rigaud a fait défaut . - 2 mars 1669[37]
Requête de Judith Rigaud, femme du sieur Therrien (Terrien), demanderesse, de lui être payé par Jacques Ménard dit Lafontaine (La Fontaine) la somme de 15 livres pour une chaudière neuve qui lui avait été baillée en garde lequel défendeur a fait comparaître François Quintal pour le décharger de ladite demande de la dame Therrien (Terrien) qui dit que la chaudière s'est cassée en la mettant sur le feu. Ledit défendeur offre de lui déduire la somme de 20 sols. Il est condamné à reprendre la chaudière et de lui déduire 30 sols en plus d'avoir à payer les frais de justice . - 2 août 1669[38]
Requête de Judith Rigaud, demanderesse, à l'encontre de Quentin Moral, sieur de Saint-Quentin, de lui rendre 2 truies qu'il avait prises en ses grains. Ledit sieur de Saint-Quentin est prêt à les rendre si ladite Rigaud paie la taxe de l'ordonnance de l'année présente ainsi que celle de l'an passé où 8 de ses cochons ont aussi fait du dommage dans ses grains alors qu'elle était à Montréal. Il avait été ordonné au défendeur de faire comparaître des témoins à cette date. Catherine Forestier, femme de Jacques Ménard dit Lafontaine (La Fontaine) et Marie Gendreau (Gendro), voisine de ladite Rigaud, corroborent les dires du sieur de Saint-Quentin. Ladite demanderesse est condamnée à payer 30 sols pour les dommages faits par 3 cochons cette année et elle doit aussi payer les dommages faits par les 8 cochons l'an passé ainsi que les dépens . - 7 septembre 1669 -- Notes générales: Judith Rigaud, aussi appelée madame Therrien (Terrien), nom de famille de son présent mari.[39]
Requête du sieur de Saint-Quentin, demandeur, à l'encontre de Judith Rigaud, pour qu'elle nomme un arbitre pour légitimation du dommage fait dans ses grains par les cochons qu'il tient enfermés chez lui. Ladite Rigaud refuse de faire la nomination alors Jacques Ménard dit Lafontaine (La Fontaine) et Nicolas Barabé (Barabbé) sont nommés d'office pour effectuer l'évaluation dont ils feront rapport . - 14 septembre 1669 -- Notes générales: Pour mieux comprendre la cause, se référer à la pièce du 7 septembre 1669[40]
A lawsuit against Pierre Chaperon, who had taken cedar posts from her barn and burned them, various people involved including her tenant Louis Brien dit Desrochers, taylor.
Requête de Judith Rigaud, femme dudit Therrien (Terrien), demanderesse, pour que Pierre Chaperon (Chapperon) replante les pieux de cèdre qu'il a arrachés de sa grange pour les emporter et les brûler. Ledit défendeur, parlant par monsieur de Godefroy, affirme qu'il a pris un pieu sur l'ordre de Desrochers, tailleur, demeurant dans la maison de ladite Therrien (Terrien), qui a été également assigné à comparaître mais il a fait défaut. Il est accordé défaut audit défendeur sur ledit Desrochers qui sera réassigné pour comparaître et connaître ses raisons à la huitaine . - 22 novembre 1669[41]
Témoignage de Louis Brien (Brignen) dit Desrochers, tailleur, pour la cause impliquant Judith Rigaud, femme du sieur Therrien (Terrien), demanderesse, à l'encontre de Pierre Chaperon (Chapperon). Ledit défendeur serait aller quérir un pieu à demi arraché de la grange de ladite Terrien. Ledit Desrochers, demeurant chez ladite Rigaud, se croyait en maître pour en disposer mais il nie en avoir pris d'autres quoiqu'il en manque de 10 à 12 autres pieux. Desrochers dit avoir vu le sieur de Lamorille (La Morille) en couper et en emporter alors que 2 des enfants de ladite dame Therrien (Terrien) disaient que c'était pour chauffer le feu. Lesdits Desrochers et Chapperon sont condamnés à payer 3 livres chacun . - 29 novembre 1669[42]
Registry extracts of audiences and judgements of multiple causes, some relating to her or her brother-in-law Antoine. Feb 1670- Sept 1671
Extrait d'un registre d'audiences contenant les jugements des causes suivantes: entre Jean Vinconneau dit Laforest, demandeur, contre Jean Cusson, greffier du Cap-de-la-Madeleine, défendeur, ledit défendeur est condamné à envoyer les informations faites par le sieur de St-Quentin (Quantin), juge du Cap-de-la-Madeleine, lesdites informations touchant le procès dudit Laforest battu et maltraité par Jacques GrandPré; entre Antoine Trottier dit Desruisseaux, demandeur comparant par sa femme, contre Marie Gendro (Gendre, Gendrault, Gendreau), femme de Jean Lamarche, défenderesse, afin que Florent Leclerc, fils de ladite Gendro, soit renvoyé au demandeur ou qu'elle lui rembourse les avances qui ont été faites, ladite défenderesse est condamnée à renvoyer sondit fils afin qu'il finisse le temps du service pour ledit demandeur ou à payer lesdites avances; entre Jacques Aubuchon, demandeur, contre Quentin (Quantin) Moral (Morel), sieur de St-Quentin, défendeur, afin que ledit défendeur paie au demandeur le contenu d'un mémoire montant à 12 livres et 10 sols pour deux minots d'avoine, ledit Moral affirmant être prêt à les lui payer en déduisant la somme d'un billet de 10 livres qui est signé de la main de Madeleine de St-Romain, fille dudit demandeur, ledit défendeur est condamné à payer au demandeur la surplus dudit mémoire . - 21 février 1670 au 30 septembre 1671
She sued for payment of a debt owed her by Nicolas Vauclin, the court was in the seigneurie of Cap-de-la-Madeleine. She gets listed as widow of François Lemaître on many such lawsuits, even after her second marriage.
Cause entre Judith Rigaud, veuve du feu François Lemaître, comparante en personne, demanderesse, contre Nicolas Vauclin, aussi présent, défendeur, afin que le défendeur soit condamné à payer la somme de 24 livres, en plus des dépens, ledit défendeur reconnaît devoir ladite somme mais ne peux payer présentement que la moitié et offre de payer l'autre moitié le plus tôt qu'il pourra, le défendeur est condamné à payer à la demanderesse la somme de 12 livres tournois en marchandises et les 12 livres restantes à la fin de la récolte prochaine . - 19 juin 1673 - Note: Cour seigneuriale de Cap-de-la-Madeleine[44]
In 1675, there are a number of lawsuits, Simon Baston's heirs through their agent sued her for a supposed debt, she swore a legal oath that it was long settled, case discharged. A lawsuit against Didier Villefroy which is incomplete and was crossed out. Didier Villefroy made suit in turn for work he claimed was not done per agreement, counterclaim from Judith that the work promised was less than claimed by Didier, oath taken, case dismissed. A lawsuit against François banliard dit Lamontagne about a missing fur pelt . A suit by surgeon Louis Pinard for money he had given François Lemaistre, the cause appears to have been cancelled as crossed out with no judgement
Requête d'Élie Bourbaut (Bourbeau), procureur des héritiers de feu Simon Baston, demandeur, contre Judith Rigaud, veuve du défunt François le Maistre (Lemaître), défenderesse, pour la somme de 200 livres avec dépens; la défenderesse dit avoir payé ledit Baston et demande d'être déchargée de la requête; avons permis au demandeur de faire la preuve du contenu en sa demande, et ce, mardi prochain, dépens réservés, signé Boyvinet (Boivinet) . - 30 août 1675[45]
Requête d'Élie Bourbaut (Bourbeau), procureur des héritiers de feu Simon Baston, demandeur, contre Judith Rigaud, veuve du défunt François le Maistre (Lemaître), défenderesse, pour la somme de 200 livres pour marchandises à elle fournies par ledit Baston; la défenderesse dit que ni les héritiers ni leur procureur ne peuvent justifier par aucun compte arrêté ou autres leur demande et offre de prêter serment et demande d'en être déchargée; avons débouté le demandeur de sa demande en conséquence du serment prêté par ladite défenderesse, ledit demandeur condamné aux dépens modérés à 3 livres . - 3 septembre 1675[46]
Requête de Judith Rigaud, veuve du défunt François le Maistre (Lemaître), demanderesse, contre Didier Villefroy . - 3 septembre 1675 -- Notes générales: Cette cause est incomplète et biffée.[47]
Requête de Didier Villefroy, demandeur, contre Judith Rigaud, veuve du défunt François le Maistre (Lemaître), défenderesse, demandant à être dédommagé pour n'avoir pas fait herser la terre ainsi qu'elle avait accordé; ladite Rigaud dit qu'elle ne s'est point offerte ni accordée de faire herser sa terre mais seulement de la faire labourer; après avoir pris serment de ladite Rigaud, avons mis les parties hors de cour et de procès, condamné aux dépens modérés à 25 sols . - 3 septembre 1675[48]
Requête de Judith Rigaud, veuve du défunt François le Maistre (Lemaître), demanderesse, contre François Bauliars (Banliard) dit la Montagne (Lamontagne), défendeur, demandant de lui tenir compte d'une peau d'orignal que Agamisca lui a mise entre les mains pour lui donner; le défendeur nie qu'un Sauvage (Amérindien) lui ait remis une peau et demande d'en être déchargé; il est ordonné que le défendeur mettra entre les mains du greffier, par forme de dépôt, une peau d'orignal valant une pistole ou il sera contraint comme dépositaire de biens de justice pour le Sauvage (Amérindien), dépens réservés . - 3 septembre 1675[49]
Requête de Louis Pinard, maître chirurgien, demandeur, contre Judith Rigaud, veuve de feu François le Maistre (Lemaître), défenderesse, demandant la somme de 66 livres et 10 sols, que ledit Pinard a payée pour ledit le Maistre en vertu d'une sentence donnée par nous à Champlain . - 9 septembre 1675 -- Notes générales: Cette cause a été biffée et elle semble incomplète car elle ne comporte pas de jugement[50]
In 1678, Judith appealed a decision of the bailiff of Montréal (seizure of grain) which was to the benefit of Jean Cavelier, priest. Her husband Jean Laplanche, surgeon, is cited as being in France. She appealed both in her name and that of her son-in-law Jacques Passard la Bretonnière. The appeal was denied. There is mention of a farming lease between Pierre Cavelier and Jean Laplanche of land belonging to Jean Cavelier. Lawsuit between Pierre and Jean Cavelier, the last order is for Pierre Cavelier and Judith Rigaud to leave the house.
Réception en appel de Judith Rigaud, femme de Jean Laplanche, chirurgien, actuellement en France, d'une sentence rendue par le bailli de Montréal au profit du messire Jean Cavelier, prêtre, le 22 mars 1678 . - 14 juin 1678
Arrêt renvoyant l'appel pris d'un jugement du bailli de Montréal le 22 juillet 1678, par Judith Rigaud femme de Jean Laplanche, chirurgien, présentement en France, comme procuratrice de Jacques Passard LaBretonnière, son gendre, contre messire Jean Cavelier, prêtre; ladite Rigaud est condamnée à payer la somme de 100 sols d'amende et aux dépens des deux instances . - 29 août 1678
Commission au sieur Dupont, conseiller, pour instruire le procès entre Pierre Cavelier et messire Jean Cavelier, prêtre . - 5 septembre 1678
Requête faisant suite au défaut du 9 septembre 1687, concernant Jean le Chasseur (Lechasseur), conseiller du Roi, lieutenant-général de la Juridiction ordinaire des Trois-Rivières, contre Jean le Maistre (Lemaître) dit la Longer (Lalongé), défendeur et défaillant, pour la somme de 67 livres, 18 sols et 6 deniers, portée par l'obligation passée à son profit, devant Genaple, notaire royal de Québec, le 7 novembre 1685 par Judith Rigaud, sa mère, comme ayant ladite somme; le défendeur est condamné à payer la somme de 67 livres, 18 sols et 2 deniers et aux dépens dudit défaut taxés, y compris l'expédition des présentes à 100 sols, signé Bourbaux (Bourbeau) . - 15 septembre 1687[54]
Pierre & Jean Cavelier The two Cavelier men (unrelated) continued with litigation between them, this document is illustrating the location of the house mentioned previously, which was in Lachine.
Ordre d'assigner Pierre Cavelier, habitant de Lachine en l'île de Montréal pour procéder à son appel, à la requête de maître Jean Cavelier, prêtre . - 25 avril 1678[55]
Featured German connections: Judith is 16 degrees from Johann Wolfgang von Goethe, 24 degrees from Dietrich Bonhoeffer, 24 degrees from Lucas Cranach, 21 degrees from Stefanie Graf, 18 degrees from Wilhelm Grimm, 21 degrees from Fanny Hensel, 26 degrees from Theodor Heuss, 18 degrees from Alexander Mack, 36 degrees from Carl Miele, 16 degrees from Nathan Rothschild, 24 degrees from Hermann Friedrich Albert von Ihering and 20 degrees from Ferdinand von Zeppelin on our single family tree. Login to see how you relate to 33 million family members.