Olivier (Le Tardif) Letardif
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Olivier (Le Tardif) Letardif (abt. 1601 - 1665)

Sieur Olivier "Monsieur Olivier" Letardif formerly Le Tardif aka de Honnefleur
Born about in Étables-sur-Mer, Bretagne, Francemap
[sibling(s) unknown]
Husband of — married 3 Nov 1637 in Notre-Dame de Québec, Canada, Nouvelle-Francemap
Husband of — married 21 May 1648 in Saint-Barthélémy, La Rochelle, Aunis, Francemap
Descendants descendants
Died at about age 64 in Château-Richer, côte de Beaupré, Canada, Nouvelle-Francemap
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Olivier (Le Tardif) Letardif migrated from France to New France.
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Olivier Engaged as an Interpreter

Contents

Biographie

Olivier Le Tardif de Honfleur(1601 - 1665) ; variante du nom: Le Tardif de Honnefleur, Sieur le Tardif de la Porte, Letardif. (Il signa toujours «Letardif»)


Père et mère:
Il est le fils de Jehan Tardif et de Clémence Houart.

Naissance:
Vers 1601, Olivier Le Tardif naît à Étables-sur-Mer, Saint-Brieuc, Bretagne, France.[1].

Arrivée en Nouvelle-France:
Olivier Le Tardif serait arrivé à Tadoussac le 24 juin 1618 sur un navire de la Compagnie des Marchands provenant de France, partit de Honfleur le 24 mai 1618. Il est l'un des pionnier de la Nouvelle-France. [2] Cette liste apparait sur une plaque commémorative énumérant les premiers colons de Québec, monument Louis-Hébert, parc Montmorency, Québec. [3] Ils ont été à la peine: qu'ils soient à l'honneur.

Truchement:
Olivier Le Tardif fait partie de la série des interprètes de la Nouvelle-France de l'époque de Champlain, «truchements» comme on les désignaient alors. (Personne ou chose qui explique ou fait comprendre ce que l'on veut (par le truchement de...)) Dans sa jeunesse, il travaille avec les jésuites parmi les Indiens et devint compétent en langues montagnaise, huronne et algonquine de l'Est de la Nouvelle-France.

Il a toujours signé son nom en caractères gras, avec un « L » majuscule et un « t » minuscule.

Sommaire de la carrière d'Olivier Le Tardif:
Interprète auprès de Samuel de Champlain, sous-commis de la Compagnie de Caën[4], commis puis commis général de la Compagnie des Cent-Associés[5], fondateur du village de Château-Richer[6] co-seigneur de la côte de Beaupré, - part vendue à Mgr de Laval,[7] co-seigneur de l'Île d'Orléans,[8][9] juge prévôt de la seigneurie de Beaupré.

Le Tardif est à Québec à partir d'au moins 1621. Quoi qu'il en soit, il assiste à une assemblée de notables de Québec, convoqué par Champlain le 18 août 1621, où il appuie la cause des habitants contre deux compagnies de commerce et, avec Champlain et autres, signe une pétition adressée à Louis XIII.

En 1623, il est commis-interprète à l'emploi de Guillaume de Caën, Surintendant royal de la Nouvelle-France; expérimenté aux langues autochtones amérindiennes dont la Montagnaise[10], l'Algonquine[11] et l'Huronne[12]

À l'été 1624, tout comme les interprètes Jean Nicolet et Nicolas Marsolet, Le Tardif participe à l'historique "Conférence des nations" - une première - réunissant - à Trois-Rivières - une centaine de canots qui amenèrent des délégués au nombre d'environ 500, répartis entre les Hurons, les Iroquois, les Algonquins, les Montagnais et les Nipissiriniens. Durant plusieurs jours, une grande animation régna. Des délibérations pompeuses se succédaient, marquées de galas oratoires qui feraient rougir nos plus verbeuses assemblées délibérantes. Comme la plupart des conférences de paix, ces échanges de discours et de promesses n'améliorèrent que temporairement les relations des adversaires. Des l'année 1627, les hostilités reprirent (...). (tiré de quatre siècles d'histoire, par l'abbé Albert Tessier Trois-Rivières 1635-1935, p.32.)

Le 25 août 1626: Le 25. jour d'Aoust (1626) ledit Emery (Emery de Caën)[13] partit de Québec. Et ledit du Pont (François Dupont-Gravé)[14] se delibera de repasser en France, bien que ledit sieur de Caën lui mandoit que cela seroit en son option de demeurer s'il vouloit, & s'estant resolu de s'en retourner, Cornaille de Vendremur d'Envers demeura en sa place, pour avoir soing de la traitte & des marchandises du magazin, avec un jeune homme appellé Olivier le Tardif de Honnefleur, sous-commis qui servoit de truchement. Tous nos vivres estans desembarquez je les fis visiter, le nombre qu'il y avoit estoit peu, qui estoit pour tomber en des inconvenients d'une mauvaise attente, comme j'ay dit cy dessus, si Dieu ne nous aydoit par le prompt retour des vaisseaux.

Vers les années 1629, Olivier Le Tardif devient le père adoptif de Marie (Manitouabeouich) Sylvestre qui fut placée et éduquée au pensionnat des Ursulines à Québec, aux frais d'Olivier Le Tardif. Il en devient le parrain.

Le 16 mai 1629, Champlain-10|Samuel de Champlain, Olivier Letardif et Joseph Le Caron (missionnaire récolet [15]) sont témoins au mariage de Guillaume Hubou et Marie Rolet. [16]

LE 20 juillet 1629, lors de la prise de Québec par les frères Kirke, c’est Olivier Le Tardif qui, suppléant de François Gravé Du Pont malade, remet les clefs de l’Habitation à Lewis Kirke. Avec Champlain et la majorité des autres, il quitte alors la Nouvelle-France pour la France. Il passe les quatre premiers mois de 1630 à Londres à essayer de récupérer les pertes de de Caen pour les fourrures saisies lors de la prise de Québec. Plusieurs mois plus tard, il poursuit de Caen à Rouen, pour récupérer son propre arriéré de salaire. Il reprend ensuite son activité commerciale à Honfleur. Avec Champlain, il participe aux négociations avec l'Angleterre, pour le retour de la Nouvelle-France à la France.

Il est probablement de retour à Québec en 1632 à l'emploi de la royale Compagnie des Cent Associés. agissant comme interprète pour Champlain.

Les Relations des Jésuites 1633 relatent: "Champlain alla, avec l’interprète Olivier, assurer ces sauvages de la fidèle amitié des Français. Par la bouche de son interprète il rappela que les Français les avaient toujours aimés et défendus (....).

À partir de 1633, on retrouve Le Tardif à Québec, promu commis général des Cent-Associés et faisant à l’occasion office d’interprète et de témoin. C’est l’époque où Le Tardif collabore au travail missionnaire : il appuie les Jésuites, sert de parrain à de nombreux indigènes, administre même le baptême et, fidèle à l’exemple de Champlain, adopte trois jeunes Indiens.

Le 14 mai 1633, à Québec, Olivier Letardif est parrain au baptême d'Olivier Le Jeune, un jeune noir d'Afrique (peut-être Madagascar) qu'un Kirke avait vendu à Le Baillif et dont celui-ci fit présent aux Couillart en quittant Québec. Baptisé par le jésuite Le Jeune et parrain Olivier, d'où son nom.[17]

En mai 1637, du Gouverneur de Montmagny le successeur de Champlain, conjointement avec Jean Nicolet le découvreur du lac Michigan et qui deviendra peu après son beau-frère, Le Tardif reçoit la concession appelée Belleborne à la périphérie de Québec, une concession de 160 acres de terre en roture, qui plus tard sera connue comme la Châtellenie de Coulonge.

Le 22 octobre 1637, Olivier Le Tardif de Honnefleur est témoin au contrat de mariage de Marguerite Couillard et Sieur Jean Nicolet de Belleborne.

1° Mariage:
Le 3 novembre 1637, à la paroisse Notre-Dame, Québec, Canada, Olivier Le Tardif âgé de ~33 ans épouse Louise Couillard âgée de 12 ans, fille de Marie Guillemette Hébert (abt.1608-1684) et de Sieur Guillaume Couillard (1588-1663) de l'Espinay. [18]À l'âge de 16 ans, Louise Couillaird décède (en 1641), quelques mois après la naissance de son seul enfant, un fils prénommé Pierre.[19][20]

Enfants connus d'Olivier Le Tardif et de Louise Couillard:

  1. Pierre Le Tardif (1641 - 1666)

Le 11 novembre 1639, Olivier Le Tardif est présent à la vente «criée et vendüe des meubles de Guillaume Hébert faite par Martial Piraube, assisté de Jean Poisson en la maison du dit défunt...»[21]

Le mardi 27 décembre 1639, c'est en la maison d'Olivier Le Tardif que Noël Morin de Saint-Luc se présente afin de prendre connaissance des clauses du contrat de mariage qui le liera à Hélène Desportes - en présence du notaire Martial Piraude.

En 1641, Le Tardif est nommé commis général de la compagnie des Cent-Associés.

Suite au décès de Sieur Jean Nicolet de Belleborne qui se noient en allant de Québec à Sillery le 27 octobre 1642, Olivier Letardif devient le père adoptif de sa fille [[Nicolet-3|Marguerite Nicolet], née la même année.

Le 3 novembre 1644, à la paroisse Notre-Dame-de-Québec, Le Tardif est présent lors du mariage de Marie (Manitouabeouich) Sylvestre, sa fille adoptive, avec Martin Prévost.

Le 2 décembre 1645, Le Tardif est le parrain d'Olivier Michel (Jumeau d'Estienne) à Saint-Barthélémy, La Rochelle, Charente-Maritime, France.

Compagnie de la Nouvelle-France - Communauté des Habitants Le 2 décembre 1645, Le Tardif est commis de Messieurs de la Compagnie de la Nouvelle-France.

En France, La reine mère Anne D'Autriche exigeait de la Compagnie Générale (de la Nouvelle-France) qu'elle remît le privilège de la traite des fourrures aux habitants de la Nouvelle-France. Cette décision ne se fit pas sans heurts et conuisit à la création de la Communauté des habitants, démarche qui aboutit au traité du 14 janvier 1645 et à sa sanction royale le 6 mars suivant. La toute première page du journal des jésuites, datée de septembre 1645, annonçait fièrement: «Messieurs de la compagnie générale [ont] cédé la traite aux Habitans [...] à la demande de la reine et à notre instigation».La partie en caractères gras est une traduction libre du latin: «agente Regina et nobis impellentibus.»[22] Nous pensons que le verbe "impello" mérite ce sens d'«instiguer»; le dictionnaire lui donne comme premiers sens: pousser, inciter, exciter et jusque frapper, heurter. MNF VI, p. 415.

Un témoignage qui illustre la résistance et aussi de l'approche rigoureuse et catégorique du pouvoir royal et impliquant la reine mère: Le 18 juillet 1646, le marchand rochelais Jacques Pépin comparaissait devant le juge de l'Amirauté de La Rochelle, assigné comme témoin par Olivier Letardif, commis général de la Compagnie de la Nouvelle France à Québec. Jacques Pépin avait été présent la nuit précédente sur le navire "Le Cardinal", vaisseau amiral de la flotte de la Communauté alors en rade de La Rochelle et il fut témoin de ce qui suit. Letardif, passager à bord du navire, avait fait embarquer «quantité de vivres et d'étoffes pour faire des vêtements, tant pour lui que pour plusieurs habitants du pays». Il avait aussi fait embarquer pour son compte sept hommes de travail auxquels il avait remis des avances, et sept autres pour le compte de plusieurs habitants de la Nouvelle-France (Pour Guillaume Couillard, Guillaume Huboust et François Marguerie). Vers deux ou trois heures du matin, ce 18 juillet, Pierre Legardeur de Repentigny, amiral de la flotte, le fit lever et le convoqua dans sa chambre où étaient présents Charles Legardeur de Tilly, et Jean Paul Godefroy (Charles Legardeur, frère de Pierre, était le capitaine de "La Notre-Dame" et Godefroy, capitaine du navire neuf "Le Saint-Sauveur". L'amiral déclara à Letardif qu'il ne pourrait pas faire le voyage avec eux, qu'il devait descendre à terre et lui remettre les «paquets» adressés au gouverneur Montmagny qu'il avait en sa possession. Letardif fit valoir qu'il avait ordre et commission de la Compagnie de se rendre à Québec pour veiller à ses intérêts et qu'en plus il avait ses propres biens à bord et qu'il avait beaucoup investi dans ce voyage. De plus, ajouta-t-il, en raison du traité passé avec la Compagnie, Legardeur était tenu de le recevoir à son bord. Legardeur rétorqua qu'il était prêt à le dédommager et lui tendit une bourse remplie d'écus d'or. Devant le refus de Letardif, Legardeur répliqua, selon Jacques Pépin, présent: «qu'il avait ordre de la reine et des habitants de ne pas lui donner passage». Puis il prit les paquets de lettres destinées au gouverneur, fit placer des effets de Letardif dans une chaloupe et l'obligea à s'embarquer. Jacques Pépin embarqua aussi, et ils furent conduits jusqu'à la digue par Godefroy, deux soldats et sept marins.[23] Après le départ de la flotte, Letardif, sur ordre de la Compagnie, affréta "Le Saint-Christophe" et, après une traversée de 44 jours, il arriva à Québec le 17 octobre 1646.[24] Ce document, qui ne semble pas avoir été utilisé par les historiens de la Nouvelle-France, est éloquent: en lui-même il n'est pas non plus une preuve, mais que d'indices qui s'accumulent. Le récit n'exprime pas seulement une tension entre la Communauté des habitants et la Compagnie, il fait aussi valoir l'intervention du pouvoir politique à son plus haut niveau. Sans compter qu'il témoigne également du recrutement direct d'engagés à partir de la France par des habitants de la colonie. [25][26]

En avril 1646, Le Tardif acquiert un huitième de la seigneurie de Beaupré. Canada.

Devenu membre de la Compagnie de Beaupré, avec le titre de «procureur général et spécial », il accorde, en 1650 et 1651, une vingtaine de concessions. La même année, le 15 août, il est présent lors de la transaction du sieur Adrien Du Chesne. à Abraham Martin dit L'Écossais, (a - voir Plaine d'Abraham ci-bas).

2° Mariage:
Le 16 mai 1648, devenu veuf en novembre 1641, à La Rochelle, La Rochelle, Charente-Maritime, Poitou-Charentes, France, Olivier Le Tardif âgé de 44 ans épouse Barbe Emard âgée de 29 ans, fille de Jean Emard et de Marie Bineau, veuve de Gilles Michel et belle-sœur de Zacharie Cloustier fils, par devant Guyard de Fleury. Quatre enfants naissent de ce second mariage. (cm du 06-05-1648 greffe Pierre Teuleron à La Rochelle, avec Barbe Emard)

Enfants connus d'Olivier Le Tardif et de Barbe Émard:

  1. Barbe-Delphine Le Tardif (1649 - 1702)
  2. Charles Le Tardif (1652 - 1688) [27].
  3. Guillaume Le Tardif (1655 - 1731)
  4. Louis Le Tardif

Enfant par adoption:
Marie Olivier Sylvestre (Manitouabeouich) mariée à Martin Prévost le 3 novembre 1644 Québec, premier mariage entre blanc & autochtone en Nouvelle-France.[28] Marie Sylvestre Olivier Manito8abe8itch, fille adoptive d'Olivier Le Tardif, décède le 10 septembre 1665, quelques mois après son père adoptif.

Le 21 mai 1648, Le Tardif est capitaine commandant de navire et commis général de la Compagnie de la Nouvelle France.

Le 25 octobre 1648, Olivier Le Tardif de Honfleur est témoin au contrat de mariage de Marie Couillard et de Sieur François Bissot de la Rivière.

Le 16 novembre 1649, Olivier Le Tardif de Honnefleur est présent au mariage de Guillaume Couture et d'Anne Émard la sœur de son épouse, à Lauzon, Chaudière-Appalaches, Canada b.

En 1650, Olivier Le Tardif de Honnefleur concède à Louis Gagné une terre ayant cinq arpents de front sur le fleuve Saint-Laurent.

En 1651, Le Tardif est procureur général et spécial de toute la seigneurie de Beaupré dont il est co-seigneur et accorde une vingtaine de concessions sur la côte de Beaupré.

En 1653, Le Tardif cède sa propriété de Belleborne[29], qui deviendra la châtellenie de Coulonge, et obtient une terre à Château-Richer où il s’établit pour le reste de sa vie.

À partir de 1653, semble-t-il et jusqu'en 1659, Le Tardif exerce la charge de Juge Prévôst de la seigneurerie de Beaupré.

Le 30 juin 1654 André Bazin, engagé de M. Le Tardif se noie à Québec.[30]

Le 3 septembre 1655, Olivier Le Tardif de Honnefleur dresse un inventaire, assisté de Guillaume Audouart de Saint-Germain.

Le 13 avril 1662, Le Tardif vend son fief dans la seigneurie de Beaupré et de l'Île d'Orléans à Sieur Charles aubertde La Chesnaye. Le Tardif, l’ancien collaborateur des de Caën, de Gravé Du Pont, de Champlain et du jésuite Paul Le Jeune n'est plus maître de sa personne; sa « caducité précoce » lui aurait fait négliger ses fonctions. La tutelle de ses enfants est confiée à son beau-frère, Zacharie Cloustier. François Bélanger est nommé curateur des enfants.

Décès:
Le 28 janvier 1665, âgé de ±64 ans, Olivier Le Tardif décède et est enterré dans l'église de Notre-Dame de bonne nouvelle du Château-Richer. [31](original). [32] (transcription).

Olivier Letardif est le principal ancêtre des Le Tardif, Tardif, Tardy d’Amérique et le fondateur de Château-Richer, Canada, Nouvelle-France.

Actes légaux impliquant Olivier Le Tardif

Plaines d'Abraham
a. Contrat de donation: Contrat de donation d'Adrien Du Chesne à Abraham Martin dit L'Écossais de la terre qui sera connu sous le nom de Plaine d'Abraham.

Nous soussignés certifions à qui il appartiendra que l'an dernier mil six cent quarante six le sieur Adrein Duchesne, chirurgien dans le navire ed M. de Repentigny, estant à Québec, nous a dict qu'il avoit donné la terre qui lui a été donnée en la ville de Québec; à Abraham Martin, pilote de la rivière Saint-Laurent, et qu'il y pouvait faire travailler en toute assurance. Si le temps lui esut permis d'en passer contract de donation, il l'auroit fait. Ce que nous attestons être véritable, faict ce quinzième jour d'août mil six cent quarante six. (Signé) Gifford - Tronquet - Le Tardif - de Launay - Bissot - Guitet.

b. Guillaume Couture & Anne Émard: Acte de mariage fait le 10 novembre 1648 tiré des archives de la cure de Québec

Le dix-huit de novembre mil six cent quarante-neuf, les bancs ayant été au préalable publiés savoir le premier et second banc le onze novembre et le troisième banc le quatorze et ne s'étant trouvé aucun empêchemen légitime, nous Jean Le Sueur, prêtre, ayant pouvoir du supérieur du lieu, a interrogé Guillaume Cousture, filz de Guillaume Couture et de Magdeleine Mallet, de la paroisse de St Godard, Rouen, d'une part, et Anne Esmart, fille de Jean Esmart et de Marie Bineau de la ville de Niort, paroisse de St. André, d'autre part, et ayant pris leur mutuel consentement par paroles de présents les a solonnellement mariés en la maison du dit Couture à la pointe de Lévi en présence de témoins connus ; Olivier Le Tardif, Martin Grouvel, Zacharie Cloutier, le père et le fils, Charles Cadieu

Biography

He is the son of Jehan Tardif and Clémence Houart.

LE TARDIF, Olivier, interpreter, head clerk of the Compagnie des Cent-Associés, judge of the court of the seigneury of Beaupré; b. c. 1601 in Brittany, in the diocese of Saint-Brieuc, d. 1665 at Château-Richer.

Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Olivier (Le Tardif) Letardif lived
in Canada, Nouvelle-France.
Le Tardif was at Québec from at least 1621 on, since he signed the report of the meeting of leading citizens in that year; his presence is then noted from time to time until 1629. By that date he was an assistant clerk for the de Caëns; “experienced” in the Montagnais, Algonkian, and Huron languages, he served also as an interpreter. In July 1629, acting on behalf of François Gravé Du Pont, who wasill, he handed over the keys of the Habitation to Lewis Kirke. We find him in Québec again in 1633, promoted to be head clerk of the Cent-Associés, and fulfilling the functions of interpreter or witness as required. It was at this period that Letardif collaborated in the missionary effort: he supported the Jesuits and acted as godfather to Native Americans; he even administered baptism and, following Champlain’s example, adopted three young Native Americans. In May 1637 he received, jointly with Jean Nicollet (who shortly thereafter became his brother-in-law), the tract called Belleborne on the outskirts of Québec (a commoner’s grant of 160 acres). In April 1646 he acquired one-eighth of the seigneury of Beaupré. On becoming a member of the Compagnie de Beaupré, with the title “general and special procurator,” he made a score of grants in the years 1650 and 1651.
Then in 1653 Le Tardif gave up his Belleborne property, which was to become the castellany of Coulonge, and obtained land at Château-Richer, where he settled. From this time onward, until 1659, it would appear that he exercised the functions of seigneurial judge of Beaupré; his “premature senility” apparently caused him to neglect his duties. On 13 April 1662 he sold his fief in the seigneury of Beaupré. This former colleague of the de Caëns, of Gravé Du Pont, of Champlain, and of the Jesuit Paul Le Jeune died at Château-Richer in January 1665, and was buried there on the 28th of that month.
Le Tardif's first wife, whom he married on 3 Nov. 1637, was 12-year-old Louise Couillard, daughter of Guillaume Couillard. Left a widower in November 1641, he married Barbe Esmard, widow of Gilles Michel and sister-in-law of Zacharie Cloutier, at La Rochelle on 16 May 1648. Only one child is known to have been born of the first marriage; three more followed from the second. Olivier Le Tardif is thefore father of the Letardif or Tardif of North America.

From the book "Champlain's Dream" by David Hackett Fischer 2008

" Olivier Le Tardif ( or Letardif, as he signed his name), was born about 1604 [1601]¸ in Brittany, where he was baptized in the bishopric of Saint Brieuc, and he moved to Normandy. Champlain called him, 'Olivier le Tardif de Honfleur' and may have recruited him in that Norman port. He was in Quebec as early as 1621, perhaps earlier, working as an under-clerk for the Company de Caen. As a young man he traded actively with the Indians of the St. Lawrence Valley, lived among them and learned their languages with remarkable success. Champlain began to refer to him as 'Olivier le truchement' (the interpret) and wrote that he became as 'skilled in the languages of the Montagnais and Algonquin as in those of the Huron,' an excellent achievement. People who worked with LeTardif spoke highly of his ability and integrity. Pont-Grave knew him well and wrote that 'Olivier traded with the savages and .acquitted himself of his duties like a man of character.' champlain praised him as a 'very fit person' in character and ability. The Jesuit father Le Jeune called him 'le sieur Olivier, truchement, honneste homme, and well suited to this country.' le Tardif was described as 'always pious and devout'. He gave strong support to Indian missions, encouraged the baptism of Indians and was godfather to many of them. The Indians held him in high esteem, and he remained very close to them. Like Champlain, he adopted three Indian children, raised them as his own, and helped them marry well. After the English conquest, le Tardif left New France with Champlain and returned with him in 1633.. He often appeared at Champlain's side and worked closely with him as an interpreter in some of the most important meetings with the Indians from 1633 to 1635. After Champlain's death, Le Tardif became a leading figure in New France. He rose steadily in the Company of the Hundred Associates, from sous-commis to premier commis, and then to commis general, and oversaw its affairs in the St. Lawrence Valley. He acquired seigneuries on the St. Lawrence River, became a developer of the Ile d'Orleans, and married Louise Couillard, who connected him to the first family in New France. There would be a second wife and five children. Today his descendants include a progeny of Tardif and Le Tardif in Canada and the United States."

Sources

  1. Fichier origine - Olivier Le Tardif 2022 Fédération québécoise des sociétés de généalogie//Québec Federation of Genealogical Societies
  2. PRDH - Pionnier / Pionneer.
  3. Liste des premiers colons de Québec - énumérés sur la plaque..
  4. Compagnie de Caën.
  5. Compagnie des Cent-Associés
  6. Wikipedia - Château-Richer
  7. Seigneurie de Beaupré.
  8. Histoire de l'Île d'Orléans.
  9. Familles souches - Île d'Orléans.
  10. encyclopédie Canadienne - peuple autochtone Innu-Montagnais.
  11. Peuple autochtone Algonquin.
  12. Encyclopédie Canadienne - peuple autochtone Huron.
  13. Marcel Trudel, « CAËN, ÉMERY DE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 21 oct. 2021, http://www.biographi.ca/fr/bio/caen_emery_de_1F.html.
  14. François Du Pont Gravé.
  15. Joseph Le Caron missionnaire.
  16. Témoin au mariage de Guillaume Huboult et Marie Rolet. -Généalogie Québec, www.genealogiequebec.com/Membership/LAFRANCE/acte/66318, Institut généalogique Drouin, 2023, LAFRANCE.
  17. Parrain - Olivier Lejeune.
  18. Dictionnaire généalogique des familles du Québec, des origines à 1730- René Jetté - page 278 (304/642
  19. Index Mariage / Marriage Olivier Le Tardif - Louyse Couillart - FamilySearch.
  20. Mariage/Marriage Olivier Le Tardif - Louise Couillard - FamilySearch.
  21. Les Sevestre en Nouvelle-France - page 78.
  22. Journal des Jésuites, Estat dv Päys lorsque j'y arrivé en septembre 1945 - page 35 / 434 - premier paragraphe.
  23. (AD Charente-Maritime, série B, Amirauté de La Rochelle, vol. 5657, dossier 1, p. 2-5.
  24. (Journal des jésuites, MNF VI, p. 731)).
  25. 17901_1.pdf Gervais Carpin, Le réseau du Canada: Étude du mode migratoire de la France vers la Nouvelle-France (Thèse de doctorat, U Laval)
  26. Blogue de Guy Perron # 319: Recrutés par divers particuliers pour la Nouvelle-France en 1646 images de contrats etc inclus
  27. Baptême/Baptism Charles Le Tardif - FamilySearch.
  28. Mariage / Marriage Martin Prévost - Marie Olivier Manitouabeouich - FamilySearch.
  29. Châtellerie de Coulonge.
  30. Tanguay vol. 1 p. 33 - André Bazin engagé
  31. Sépulture - FamilySearch
  32. Family search - Sépulture - Burial - Maitre Olivier Le Tardif, escuyer - FamilySearch.
  • Tanguay - Volume 1, p. 20, 33, 134, 142, 147, 451, 499, 559 - Volume 2, p. 89
  • A Travers les Registres - p.27, p.35
  • Portrait de familles pion. I - page 50 ... ceux-ci sont demeurés en France, mais deux soeurs de Madeleine, Barbe et Anne, la suivirent dans la colonie et s'y marièrent, la première à Oliver Le Tardif et la seconde à Guillaume Couture.
  • Histoire de Lauzon - p. 125-126
  • Internet - Recensement de 1681 en Nouvelle-France, compilé par Jean-Guy Sénécal.
  • Internet - Recensement de 1667 en Nouvelle-France, compilé par Jean-Guy Sénécal.
  • Le Premier colon de Lévis - p.68
  • Noblesse Québécoise - Table 45
  • Dictionnaire Biographique v.1 - Champlain s'adressa aux Indiens par l'intermédiaire de l'interprète Olivier Letardif...
  • Histoire du Notariat au Canada - p. 4, 32, 41
  • Émigration Rochelaise en Nouvele-France - Le Tardif, Olivier, Capitaine commandant de naivre et commis général de la Compagnie de la Nouvelle France, épousa à Saint-Barthélémi, le 21 mai 1648, Barbe Aymard, veuve de Gilles Michel, en présence de Noël Juchereau, Zacharie Cloutier, Nicolas Maquart, etc.
  • Les premiers colons de Québec
  • For a brief biographical sketch see OUR FRENCH-CANADIAN ANCESTORS, by Thomas J. Laforest, vol.23, (1993), chapter 19, pp.197-206.
  • Kent, Timothy J. (2015), Phantoms of the French Fur Trade: Twenty Men Who Worked in the Trade Between 1618 and 1758, for a brief biographical sketch see v.1, p.131-223.

Voir aussi / Also see

  • Marcel Trudel ASQ, Documents Faribault, passim. ; Registre A, passim. ; Seigneuries, III : 10 ; Séminaire VI : passim. ; XXXV : 25A, 27–27L ; XXXVI : 1, 11 ; XXXVII : 3, 4.— Champlain, Œuvres (Biggar), V : 95, 209 ; VI : 62s.— Du Creux, History (Conacher), I : 176, 319, 359.— JR (Thwaites).— Jug. et délib.— P.-G. Roy, Inv. concessions, I : passim.— Sagard, Histoire du Canada (Tross), I : 83.— A.-Émile Ducharme, Olivier Le Tardif, MSGCF, XII (1961) : 4–20.-A. Godbout, Origine d’Olivier Le Tardif, MSGCF, IX (1958) : 151.-Amédée-E. Gosselin, Olivier Letardif, juge-prévôt de Beaupré, MSRC, XVII (1923), sect. i : 1–16.— Léon Roy, La Famille Michel-dit-Taillon, BRH, LII (1946) : 373–379.




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Comments: 4

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Danielle,

I re-inserted «Monsieur Olivier» as nickname as he was very often refered to as such, without even mentionning his LNAB.

Regards.

posted by Gaston Tardif
Tardif-658 and Le Tardif-3 appear to represent the same person because: The 2 sources refer to Le_Tardif-3. Clear match.
posted by Gaston Tardif
I dont know who categorised this profile "courreur de bois" but to my point of view, this is not justified. As he migrated to Nouvelle-France, he would have spent approximately 2 years living with the natives, to learn the languages, not to trade.

Most of his life was spent in Québec (the village) as interpretor to Champlain and main clerc at the "magasin" of "la compagnie des cents Associés, then and later, on the côte de Beaupré - founder of Château-Richer. One has to search the documents of the time to find his name regularly.

Amongs all:, he was: For several years, on the trusted list of Champlain; In 1629, he represented Champlain at the surrender of Québec to Kirke; Interpretor to Champlain as he could communicate in several native languages; Head clerc of the merchant Compagnie des Cents Associés; Navy Captain; Special Beneral Attorny - Company of Beaupré; Seigneur of Château-Richer and of Île d'Orléans; Foundor of Château-Richer.

Nowhere was he considered or refered to as "Coureur-de-Bois".

posted by Gaston Tardif

Featured German connections: Olivier is 19 degrees from Johann Wolfgang von Goethe, 24 degrees from Dietrich Bonhoeffer, 25 degrees from Lucas Cranach, 22 degrees from Stefanie Graf, 20 degrees from Wilhelm Grimm, 23 degrees from Fanny Hensel, 26 degrees from Theodor Heuss, 17 degrees from Alexander Mack, 36 degrees from Carl Miele, 16 degrees from Nathan Rothschild, 24 degrees from Hermann Friedrich Albert von Ihering and 20 degrees from Ferdinand von Zeppelin on our single family tree. Login to see how you relate to 33 million family members.